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Commentaire de ddacoudre

sur Je suis transcendantalement fou pour penser le post-capitalisme


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ddacoudre ddacoudre 25 février 2010 14:42

bonjour dugué
je ne suis pas allé jusqu’au bout de l’article car je pense en avoir saisi le sens.
la question que tu soulève nous la trouvons dans le dialogue de Socrate à Phèdre.


« Toi, père de l’écriture, tu lui attribues une efficacité contraire à celle dont elle est capable ; car elle produira l’oubli dans les âmes en leur faisant négliger la mémoire ; confiants dans l’écriture, c’est du dehors, par des caractères étrangers, et non plus du dedans, du fond d’eux-mêmes, que ceux qui apprennent chercherons à susciter leurs souvenirs ; tu as trouvé le moyen, non pas de retenir, mais de renouveler le souvenir ; et ce que tu vas procurer à tes disciples, c’est la présomption qu’ils ont la science, non la science elle-même ; car, quand ils auront beaucoup lu sans apprendre, ils se croiront très savants, et ils ne seront le plus souvent que des ignorants de commerce incommode, parce qu’ils se croiront savant sans l’être ». 

 

N’étant que des êtres psychiques, il nous est impossible de ne pas penser et pensé.

La philosophie n’est pas répéter de grand discourt appris de nos illustres prédécesseur, mais de réorganiser avec notre pensé pour lire dans notre intérieur nos aspirations. Or nous les connaissons depuis la nuit des temps toujours remodelé par les configurations avec lesquelles nous modelons notre environnement, ignorant du résultat qui en découlera, et toujours dans l’impossibilité de saisir son activité holistique, enserré dans une sphère égocentrique dont seule la philosophie nous sort pour appréhender le dedans et le dehors.

 

Nous en sommes encore à ne pas avoir compris que nous sommes en totalité un langage. Celui-ci ne se limite pas à la sémantique mais à la totalité des expressions que nous formulons par notre organisation sociale, l’économie est un langage, les mathématiques sont un langage. Toute nos entités n’existent pas en dehors de nous, elles ne sont que notre représentation, et n’ont aucune valeur en soit.

 

Pourtant ce sont à elles que nous nous accrochons pour ne pas nous perdre dans cet holisme que nous ne pouvons percevoir pas nos sens. Le nouveau paradigme du post capitalisme est en route, nous en sommes encore à des relations socioéconomiques du 19 siècle. La science va bouleverser cela, l’homme bœufs que nous sommes toujours si aujourd’hui il a peur parce que les références du passé disparaissent et le laisse face à sa petite sphère consumériste. Et quand l’info l’ouvre au monde c’est pour le manipuler.

 

Mais on se grounds des idées germent, l’écologie en est une, encore immature pour constituer une transition avec le risque de se faire absorber par le capitalisme financier. La décroissance une autre avec le difficile choix de la sélection libre des biens qu’il faut abandonner. La participation dans les décisions politiques de l’entreprise réapparaissent il y a même le concept salariés entrepreneurs qui né, il y en a foisons comme cela.

La où il ne faut pas ce perdre c’est dans les discourt d’austérités, cela fait 35 ans que la courbe du chômage ne faiblit pas, et la population croient toujours que c’est des structures économiques et mathématiques qui sont l’expression de notre égoïsme pour sélectionner la rareté et la puissance que naîtrons les solutions.

Sans le développement de la pensé pour comprendre les chemins détournés que prend notre être, sans amener notre savoir être et savoir faire à raisonner en nous, il y a peu de chance que nous ne restions autre chose que prisonnier de nos atavismes, et que nous nous pensions intelligent parce que nous alignons des ratios comptables pour accepter d’être soumis, plutôt qu’être guidé.

 

Maintenant je vais faire pédaler les jambes

 

Cordialement.


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