@Bardamu
Premièrement, on essaye de vous expliquer que l’antispécisme n’est pas un terme réductible au point de considérer qu’il ne s’agit que de « nier la différence enter humain et animal ».
La réflexion est beaucoup plus complexe.
Ensuite, avoir une manière de penser totalement antispécique n’entre pas en désacord avec une alimentation NON-végétarienne. Le meilleur exemple sont les taoîstes qui refusent toute vue d’esprit de domination de la nature par l’homme, mais voient l’être humain faisant partie intégrante de cette nature. Les anciens roms (tziganes) d’europe, du temps des cheveaux, ont toujours été radicalement antispéciques, avant même l’invention de ce mot. Ils acceptaient leur condition et leur alimentation et mangeaient la viande qu’ils CHASSAIENT. (encore aujourd’hui ; ils préfèrent acheter un animal vivant)
Pour finir, biologiquement, nous sommes des mamifères. Si vous pensez que l’être humain a une spécificité biologique qui soit « supérieure » à la spécificité biologique d’un loup ou d’un rat, vous vous heurtez à la logique même et au problème de : « Qu’est-ce qui est supérieur ? » Si vous vous bornez à nous dire que cette spécificité est juste une « différence », biologiquement, vous ête un grand comique.
Vous me direz ensuite que vous ne pouvez pas faire d’une observation biologique une prise de position philosophique... je vous répondrais que ceux qui ont pris des positions et créé des « certitudes » sont ceux qui ont INVENTÉ des schémas d’infériorité-supériorité dans le vivant, dont nous faisons partie, en tant qu’être humains, soit dit en passant, aussi mamifère qu’un loup ou qu’un dauphin.