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Commentaire de ffi

sur Les origines celtes de notre identité nationale


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ffi ffi 5 mars 2010 16:05

Badrugu, manifestement, vous lisez vos messages avec indulgence. Vos Moooâaa sont passablement irritant.
Il me semble que votre conception de l’ironie se rapporte au point d’exclamation, bien que la véritable se rapporte au point d’interrogation. Pour faire une analogie avec le vin, je trouve que celle-ci a plus à voir avec de la piquette qu’avec un bon saint-Emilion : une lourde liqueur qui arrache longuement la gueule, plutôt qu’un subtil éveil palatal.

Dois-je vous rappeler l’étymologie du mot interdit ?
Je note quelques petites contradictions :
je ne me réfère jamais à la notion de vérité : j’use des termes probable, possible, supposition, hypothèse, etc…
Par contre, j’ai répondu à toutes ces questions, ou celles d’Antenor de même qu’aux vôtres : l’un de vous m’a-t-il rendu la pareille ? NON : est-ce moi qui présente des hypothèses ? NON…je contre-argumente, j’objecte..

Mais c’est normal lorsque l’on écrit des tartinées. Je ne vous jette pas la pierre.

Bien le lien de Spartakus http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1895_num_4_16_5856
est très intéressant. Il montre clairement que deux constructions historiques se sont succédées : la première voyant dans l’orient source de toute l’Europe, la seconde construisant un peuple indo-européen à partir du XIXème.
L’étymologie est elle-même une reconstruction. Y compris d’ailleurs du point de vue des racines sémitique, formalisée par les savants au long des siècles et d’abord bien gardé par les religieux.

Globalement, toute science et tout langage est une construction de la pensée.

Bien, maintenant, Mr Mourey, adopte une grille de lecture particulière des mythes : les personnages y représentent des clans (des tribus) à ce que j’ai compris. Pour Mr Mourey, tel est la logique à l’origine de la formulation des mythes.

Ensuite, la contestation principale me semble le cadre de pensée. L’homme et ses civilisations sont du domaine vivant. Cela impose de voir son développement un peu à la manière d’une floraison naturelle et donc d’abord considérer ce qui porte le plus efficacement ses graines de civilisation, et au temps de l’invention de la navigation, l’eau, c’est-à-dire la mer et les fleuves.

D’un point de vue Antique, l’orient est le plus avancé. La navigation permet de parcourir des distances bien plus grandes que la progression terrestre. La soif de liberté des hommes, confrontés à la tendance oligarchique des sociétés humaines, les incline à rechercher de nouveau rivages. Les marins ont des parler populaires, ils ne sont pas des religieux et n’ont certes pas toutes ces logiques fines de la langue savante. L’Europe aurait alors bien pu paraître à beaucoup, sous le joug d’Akkad, de Babylone, de l’Egypte ou bien d’Abraham, comme la première Amérique.
Les voies d’entrée principales et immédiates sont le Danube et le Rhône. Des gens s’y établissent, n’y apportant que le savoir qu’ils ont par eux-même. Ils s’y adaptent, innovent, les civilisations se déférencient. Mais les apports continuent sans cesse de la souche initiale. Comme l’Amérique a pu venir guerroyer en Europe, ces colons ont pu eux-même revenir gerroyer au moyen-orient.

Il s’agit de comprendre ce principe de floraison ininterrompu, sans tomber dans une vision racialiste de l’histoire.


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