• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de le naif

sur Le bouclier défensif des climatosceptiques...


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

le naif le naif 9 mars 2010 15:48

@ MarcDS 

Bonjour,

"Le discours des climato-sceptiques à travers un curieux raccourci, qui est de dire que la récupération des problèmes climatiques par le système pour les transformer en nouveaux marchés est la preuve que ces problèmes sont faux. « 

Pour le coup, c’est vous qui faites un raccourci, je retournerais la question : En quoi le fait de planter trois arbres fera disparaitre la pollution déjà engendrée ??? Ce principe me fait penser aux indulgences... La question n’est pas tant de savoir si le GIEC à raison ou tord (quoiqu’un mauvais diagnostic engendre un mauvais traitement) mais de prendre à bras le corps le problème dans son ensemble. Hors ne traiter que du climat revient à soigner la jambe que l’on va devoir amputer.

Je suis beaucoup moins climato-septique qu’anti libéral, vouloir résoudre les problèmes climatiques et juste ceux là, par le biais du Marché et de son »pouvoir d’autorégulation" est totalement dément dans la mesure où c’est ce même Marché et ses aberrations qui nous a amené là ou nous en sommes.

"Il est piquant de constater que tout en remettant en cause ce système, ils discréditent le premier événement qui s’avère suffisamment mobilisateur pour risquer de le déstabiliser."

Il est surtout à craindre que le remède soit au mieux inefficace, au pire néfaste et ne discrédite in fine l’écologie politique. Repeindre en vert le capitalisme ne le rendra pas plus vertueux sauf à modifier profondément les processus de décisions vers plus de démocratie et nous n’en prenons pas le chemin, bien au contraire.

"La question que je me pose est de savoir si ce discours est accessible aux premiers concernés, c’est-à-dire ceux qui se sont déjà mis à l’abri de ce bouclier protecteur ?"

Le discours est inaccessible, car schizophrénique, d’un coté on nous rabâche à longueur de temps des discours moralisateurs et culpabilisants tout en faisant des odes à la croissance et à la consommation. Ce n’est pas tant un problème de déni qu’un problème de cohérence du discours et surtout de traduction en actes.....

Cordialement


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès