Si on résonne en dehors de toute l’historiographie du
sujet (et donc que l’on jette à la poubelle le travail de tout ces archéologues
incompétents), oui, c’est de la logique élémentaire s’il s’agit de répondre
précisément à la question y a-t-il des traces d’une occupation militaire au
Mont-Saint-Vincent ? si la réponse est non …bien ce n’est
pas Bibracte. Si la réponse est oui… et bien …. Ce n’est pas forcément Bibracte
non plus…
Maintenant l’archéologie doit-elle faire un trou sur tous
les sites ayant une(des) qualité(s) stratégique(s) (désignés par n’importe quel
individu posant une hypothèse qui va à l’encontre de tout les résultats déjà
obtenus) pour y chercher des traces d’occupations militaires afin de prouver
que chacun de ces sites est ou n’est pas Bibracte ? et ça c’est en
admettant que les archéologues creusent où et quand ça leur chante.
Je ne vois rien dans l’argumentation de E. Mourey qui puisse
permettre d’être prétexte à la conduite de fouilles. En effet l’argument
topographique à lui seul est plus que léger. On ne peut pas d’un côté nier en
bloc les méthodes et les résultats de l’archéologie qui ne nous conviennent pas
et d’un autre invoquer la nécessité de fouilles pour obtenir les résultats que
l’on souhaite.
Enfin, pour tout ce qui concerne le thème « Une science étudiant l’homme est à placer au
même rang que les sciences exactes, en ce qui concerne l’obtention de preuves,
la seule différence c’est ce à quoi son étude s’applique :
non pas à des objets inertes, mais à des sujets pensants. Il faut
donc prendre en compte justement la pensée des hommes » C’est
globalement le courant de pensée dominant chez les archéologues français depuis
« la révolution des annales » en histoire et l’introduction en France
de la « new archaelogy » (et ça ne date pas d’hier). Pensez vous donc
vraiment que ce type de raisonnement ai vraiment échappé aux archéologues ?
et que la topographie militaire soit totalement absente de leurs raisonnements ?