bonjour markoff
Chacun dispose d’une vision du monde à partir de ce qu’il a appris, retenu, oublié, mal compris, ignoré, imaginé et vécu.
ce que j’ai pu en comprendre sur la base de quelques lois physiques fondamentales connues à aujourd’hui, a sous-tendu ma pensé, non comme des lois qui expliquent tout, mais comme des lois aidant à plus de compréhension, relevant de notre regard et de notre technologie, mais qui ne sont pas indépendantes de notre activité culturelle véhiculant un grand nombre de valeurs mystiques et relatives, issue de nos représentations nées du conflit conventionnel permanent de l’inné et du culturel. ces lois offrent le caractère de crédibilité de valeurs scientifiques réfutables, car elles sont traduites dans un langage mathématique universel. Langage qui s’offre aujourd’hui à la critique et qui donne lieu à des débats philosophiques. Langage qui lorsqu’il est décrypté, par l’homme médecine Navajo, le Hopi, le moine Tibétain ou l’Aborigène australien, les introduit dans un paysage de connaissances ancestrales que nous avons estimé barbaresques par ostracisme ethnocentrique.
En conséquence, en observant les lois que nous connaissons de cet univers, il est plus aisé de comprendre ce que nous sommes et faisons, même si le big ban disparaitra un jour. Cet effort intellectuel consiste à s’observer, comme étant ces forces, étant dans ces forces, et étant le produit de ces forces, et non soumis seulement à ces forces. D’une autre manière, si nous considérons que l’univers est la circulation d’une information depuis son origine, nous sommes cette information dans l’information, et produisant de l’information, et non pas seulement soumis à l’information.
La nuance est fondamentale car elle modifie l’image, la représentation que nous pouvons avoir de notre « monde cérébral » à partir du « monde sensible ». Parce que, au lieu d’y être soumis, qui peut être interprété comme une condition irréversible déterministe, nous serions sous condition de la connaissance de l’organisation dynamique de ces forces, de cette information. Nous serions un Être « conditionnel », conditionné à ce qu’il est capable d’en comprendre.
la peur engendre donc le déterminisme qui est contre nature alors que l’espérance engendre le dynamisme.
le monothéisme avait compris cela, la chrétienté la universalisé reconnaissant ainsi la qualité de l’espèce humaine, les commandements déterministes ayant un but de normalisation sont forcément source de conflit puisqu’ils deviennent des dogmes en s’opposant à notre nature dynamique. nous sommes toujours dans ce conflit même avec nos dieux économiques campés dans leurs commandements mathématiques (monnaie). et nous voyons bien que par manque d’espérance nous nous retrouvons avec une recrudescence de religiosité qui calme les peurs par leur déterminisme rassurant, mais forcément destructeurs comme tous les dogmes.
cordialement.
17/03 23:13 - srobyl
D’où les guillemets à « laïcité ». Soyez rassuré :je me fais la même idée que vous sur la (...)
17/03 10:17 - Markoff
bonjour srobyl, « 2) Les religions de tous poils, même »laïques« le culte d’un tyran (...)
17/03 08:25 - srobyl
Bonjour, Markoff, Pour préciser : 1) je ne suis pas contre la recherche fondamentale, au (...)
16/03 09:51 - Markoff
Cher ami, nous n’avons pas la même conception de bonheur et des priorités utiles dans ce (...)
15/03 14:22 - clostra
J’y voyais une différence...Celle du doute sur les religions plus que sur (...)
15/03 08:34 - Deneb
Le bonheur, mon cher, est une douce illusion, une carotte qui a été inventé par les religions. (...)
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