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Commentaire de ffi

sur Arioviste était-il un Germain ou un Celte ?


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ffi ffi 13 mars 2010 22:29

Best-off de Bad le Gourou

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les groupes balto-slaves et indo-iraniens étant satem, cette mutation étant sans doute de type aréal : cela implique que à un moment (x) les proto-groupes dont ils sont issus vivaient dans une relative proximité : ici nous devons abandonner le modèle linguistique en arbre et lui préférer celui en vagues ou cercles : où une mutation dans un groupe X donné est transmise aux groupes Y,Z,etc situés à proximité ou ayant connus une longue période de contacts maintenus :

à voir comme une onde se diffusant progressivement, ou comme l’interpénétration de cercles ethnolinguistiques et diffusion d’une particularité sans que cela ne soit d’ordre génétique (génétique ici renvoyant au modèle en arbre et donc à ascendance/filiation).

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Cette loi ne servira donc qu’à établir les différentes phases de l’évolution du groupe linguistique balto-slave depuis le PIE et sa proximité avec le groupe indo-iranien :

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Soit. Mon propos était assez simple : mettre en évidence que la linguistique s’intéresse autant à la langue fixée, figée, à un instant (t) qu’à l’évolution depuis un instant (x) de cette langue, voir le retour à une proto-langue à un instant (0) : selon que l’on s’intéresse à la langue à un instant(t) ou bien à son évolution depuis un instant(x) voir instant(0) la méthodologie change, de même que cette fameuse distinction indice/preuve.

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Faire un parallèle : classification des éléments périodiques : imaginez ces types de classification à celle des éléments : ainsi donc nous pouvons définir objectivement, rigoureusement, scientifiquement les diverses langues en questions :

Continuant sur ce parallèle avec la classification des éléments : de ces classifications linguistiques et typologiques, nous pouvons définir pour les langues : leur configuration ainsi que leurs propriétés, de même que leurs isotopes, et ensuite les règles, lois, contraintes, etc..auxquelles elles sont soumises : lois et contraintes théoriques invariables et validées et confirmées dans les faits : bien entendu les mutants sont possibles mais de même qu’un mutant ne remet pas en cause la classification des espèces : des mutations locales, ponctuelles ne remettent pas en cause les lois et règles linguistiques.

Donc nous sommes à nouveau là dans une plus que grande proximité avec les sciences exactes : nous avons des lois et règles issus autant d’hypothèses énoncées puis validées d’un point de vue théorique que des observations empiriques et donc de la pratique.

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Bien entendu, comme j’envisage les rapports entre espaces culturels selon soit un modèle en arbre (donc génétique) soit comme un modèle en cercles ou vagues : les diverses ondes ou vibrations peuvent bien sûr se diffuser d’une mare à l’autre, ( les limites n’étant pas forcément infranchissables, sans compter la molesse de la vase/boue), les cercles culturels s’interpénétrant assez souvent.


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traces fossiles d’une langue éteinte inconnue ainsi que sa classification : à partir de là, le linguiste se référera aux lois, règles, contraintes, etc

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Ensuite, pareil à un biochimiste, le linguiste perçoit les langues comme un biochimiste perçoit les molécules soit des assemblages chimiques sujets à de possibles transformations : et donc de réactions chimiques causées par tel ou tel facteur ou changement  : le linguiste tout comme le biochimiste a des lois et règles, contraintes qui lui permette donc d’analyser objectivement les réactions chimiques se produisant au cours du temps.

Illustration : partons d’un groupe Z de langues a,b,c et supposons l’existence d’une proto-langue X : chaque langue du groupe Z a une configuration particulière, par comparaison entre langues a,b,c nous sommes à même de déterminer quelles transformations ou réactions chimiques opèrent soit au sein de chaque langue, soit au sein du groupe  : en analysant la configuration de chaque langue, nous établissons leur squelette, de ce squelette comme un biologiste ou paléotonlogue nous pouvons établir une parenté génétique et donc supposer l’existence d’un ancêtre commun soit la proto-langue  : alors diverses options s’offrent aux linguistes soit il existe des traces fossiles de cette proto-langue X et donc nous sommes dans la même situation qu’un biologiste évolutionnaire ou paléontologue, soit il existe un (ou plusieurs) groupe(s) Y intermédiaire(s) et alors nous appliquerons les mêmes méthodes en remontant dans le temps, ou bien encore nous pouvons définir en fonction des règles, lois, contraintes, etc..connues et validées le squelette probable de la proto-langue X et donc sa classification hypothétique : chaque option opérant à la fois entre les registres du probable et de l’avéré.

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juste je considère que ce que l’on nomme civilisation ou bien encore culture ne se limite pas à cette perspective : ou pour être plus l’être ne peut être étudié que sous cet angle : j’assimile assez souvent cette idée de civilisation ou culture à la notion d’état (à entendre comme en physique) et donc l’influence de l’observation/observateur qui nécessairement influera sur les résultats de l’étude, usant de cette comparaison en allant plus loin, je me rapproche de cette notion (de physique quantique aussi) de dualité onde/particule où nos deux perspectives pourraient alors se rejoindre.

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 instant (0) image simple du plouf lorsqu’on jette un caillou dans une mare et donc cette notion de centre/foyer, donc diffusion de cette onde dans les limites (peau/épiderme : notion de porosité à retenir et non d’étanchéité) de la mare (limites bien entendu pouvant évoluer) à un instant (X) nous avons atteint un optimum/harmonie : période de rayonnement de cette civilisation/culture puis peu à peu comme avec notre caillou devenu immobile au fond de sa mare, l’onde faiblit jusqu’à mourir : fin de la civilisation.

Bien entendu, comme j’envisage les rapports entre espaces culturels selon soit un modèle en arbre (donc génétique) soit comme un modèle en cercles ou vagues : les diverses ondes ou vibrations peuvent bien sûr se diffuser d’une mare à l’autre, ( les limites n’étant pas forcément infranchissables, sans compter la molesse de la vase/boue), les cercles culturels s’interpénétrant assez souvent.

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Bref blabla incompréhensible, dont la seule spécificité est de nier ce qui distingue l’homme dans l’histoire. Heureusement, il y a toujours moyen de s’en tirer avec la fameuse complexité, ce cache-sexe des singes-savants pour masquer le fait que ne rien ncomprendre n’exclue pas d’utiliser des grands mots ! Je cite :

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Bref, c’est là un exposé sommaire et simplifié : il n’a pour but que de vous faire comprendre que je ne limite absolument l’étude des cultures/civilisation, peuples,langues, etc…à une position théorique dogmatique : d’autant plus que ces entités/systèmes sont très complexes et renvoient à des registres différents (langues, ethnologie, religion, techniques, philosophie, etc…) et que donc une fois que l’on passe à l’étude pratique et qu’on quitte le domaine des grandes constructions théoriques, voir masturbations intellectuelles : on ne peut que constater que les grilles de lecture pour être pertinentes se doivent de se plier au principe du réel.


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Bref, le linguiste-gourou-ésotérique n’a eu de cesse de nier la spécificité humaine : c’est-à-dire son gouvernement par l’esprit (y compris la linguistique normative). Et il assure sans gêne :

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il y a certes des indices pour aider le linguiste, mais le linguiste ne spécule pas : il est objectif, neutre et scientifique

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Mais en confondant ainsi la science des objets inertes et la sciences des hommes, c’est tout sauf objectif, neutre et scientifique : c’est très très grossièrement faux, le tout maquillé par un langage pompeux.


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