UMP et Europe écologie ont objectivement des vues convergentes sur la question du malthusianisme.
La gauche reste encore traditionnellement attachée à l’idée que pour qu’il y ait progrès social, il faut qu’il y ait progrès technologique (même si cette vue baisse). Donc la gauche « ouvriériste » n’est pas fondamentalement anti-nucléaire.
l’UMP a beau jeu de pointer cette contradiction entre Europe-écologie et la gauche.
Europe-écologie a pris le positionnement du Modem (Européen, fédéraliste, ni droite, ni gauche), d’où l’extinction du phénomène Bayrou. Il est tout-à-fait envisageable que Europe-écologie en vienne à s’associer avec l’UMP. Cohn-Bendit y a un bon « ami ».
Cependant, en restant au sein de la gauche, et en poussant celle-ci à l’imagination de politiques mathusiennes (Thomas Malthus proposait de réduire les droits sociaux), Europe-écologie permet de faire pression pour une nouvelle mutation idéologique du « camp de gauche », après celle de Blair consistant à faire prendre le progrès des résultats financiers comme un progrès capable d’apporter des droits sociaux, et cette mutation vise à faire perdre à la gauche toute prétention au développement économique et donc des droits sociaux.
Si cela ne fonctionne pas, comme les Lang, Attali, Kouchner, Besson, Europe-écologie trahira la gauche pour mener ses politiques draconiennes visant à l’austérité avec l’UMP.