bonjour lisa
dans mon premier essaie de1999 j’écrivais ceci
…
plutôt qu’être spectateur…
C’est dans ces groupes que la télévision ne totalise
plus de 3 h d’audience quotidienne, à l’exception des 9% de foyers qui n’en
possèdent pas.
En effet, les postes de télévision restent allumés
en moyenne 5 h15 par jour, les inactifs y consacrent 3 h50 en moyenne, et les
personnes âgées de plus de 50 ans, 4 h. Ainsi, en moyenne, un inactif occupe
environ 1300 h annuelle « d’audition télévisuelle », soit presque autant de
temps que celui que consacre un actif au travail (1355 heures en 2000).
Et il n’y a que ceux qui
ont un intérêt à le dire, pour affirmer que la télévision n’a pas d’incidence
sociologique sur les individus.
Et la télévision ?
Elle nous renvoie son temps, et elle nous trompe en
exigeant de nous, que nous fassions notre le sien, au nom de l’impartialité
télévisuelle, alors que ce n’est que celui du cadreur ; à qui, il est tout
aussi impossible de saisir l’instant réel qui va trancher le litige. Ensuite
nous ferons appel à la technique pour résoudre le litige. Cette même télévision
ne nous explique-t-elle pas qu’elle nous fait vivre en direct instantané des
événements qui se produisent à l’autre bout du monde. Naturellement c’est faux.
Nous n’avons ni l’odeur ni la sensation ni une vue personnelle car il s’agit d’un langage commercial
sélectif, d’une réalité partielle, dont chacun tire l’émotion qui l’arrange.
Ceci parce que l’information nous arrive dans un temps que nous ne pouvons pas
mesurer consciemment.
Cette réalité ne nous est pas perceptible du fait de
nos limites, mais l’intelligence peut la connaître et tenir en
compte, au-delà des luttes d’images émotionnelles.
Je m’explique, je veux dire que l’image télévisée,
n’est qu’une suite de photos. Autant nous avons conscience qu’une photographie
fixe un événement passé, et suscite l’imaginaire, autant nous perdons cette
réserve de vue, à cause du mouvement qui est donné à la succession de
photographies qui défilent, parce qu’elles ressemblent à un instant de vie
proche. Un événement retransmis n’est qu’un fragment de vie, il est partiel et
partial, il n’a toute sa valeur de réalité qu’à partir du moment où vous l’avez
vécu, ou que vous connaissez l’histoire des événements qui l’ont emmené.
Sinon le film d’un événement reste des photos qui
nous parlent, comme nous disons improprement, car le dialogue c’est nous qui le faisons avec notre imaginaire. Nous en oublions trop souvent, que les médias et la
télévision en particulier sont un commerce d’audience. Ils sont une loupe
grossissante, tant ils sont le reflet de la notoriété
qui est sous-jacent en nous.
je vais essayer de faire un article concis sur la porté fantastique de l’étude de milgram
cordialement.