Péripate « Je me demande comment vous arriveriez à me vendre un aspirateur-balai en panne pour 1000 euros. Je ne voudrais pas. Et ça, c’est ma LOI. »
Vous convenez donc que c’est votre gouverne personnelle qui vous fait acheter une chose ou pas, par conséquent, vous reconnaissez que la loi du marché n’est pas une « loi physique ». C’est un gouvernement.
Maintenant le problème de la liberté : celle-ci est limitée du fait de nos besoins physiologiques. Nécessité de boire, de manger, de dormir.
Si je prends l’exemple de l’eau : si nos aïeux ne nous avaient pas laissé un réseau d’eau potable parvenant directement au coeur des foyers, alors nous devrions passer chacun environ une heure pour aller chercher de l’eau tous les jours.
Avoir organisé ainsi un réseau d’eau permet au final d’augmenter la liberté de chacun de 1 semaine par an, soit 3 années pour une espérance de vie de 75 ans.
Et comme l’eau prélevée ainsi n’est pas salubre, les maladies provoquées aboutisse à une diminution de l’espérance de vie de, disons, 5 ans.
Ainsi, un travail organisé a permis, dans ce cas, d’augmenter la liberté d’action de chacun de 8 années minimum à l’échelle d’une vie. Ce n’est pas rien.
C’est-à-dire que si la liberté d’aujourd’hui se prend, en revanche, les libertés de demain se prévoient et s’organisent grâce au travail d’aujourd’hui. Mieux le travail est pensé, moins il en faut et plus il engendre de liberté à l’avenir pour tous. Si le travail est mal pensé, il en faudra toujours de plus en plus et c’est l’absence de liberté qui en sera le résultat.
Mais il suffit de relire simplement la cigale et la fourmi de Jean de La Fontaine.