bonjour bailly
intéressant ; une bonne chose qu’on les écoute.
la bible nous dit que dieu détruisit Sodome pour nettoyer le mode de ce que les hommes considéraient être un vice. nous en sommes toujours là, nous n’avons pas progressé d’un poil si ce n’est tourné en rond. la destruction de Sodome fut un acte criminel, et dieu en commis bien d’autres, où plutôt les hommes en son nom. nous confondons toujours nudité famille et sexualité. faire commerce de son corps n’est pas un travail, il faudrait déjà ne pas entretenir de confusion, parce que des être n’ont trouvé que cette solution pour se réaliser économiquement ; je ne crois pas que l’on choisisse la prostitution comme l’on choisit d’être boulanger, sinon autant créer des centres de formation professionnelle.
il ne sont pas pour autant à rejeter, mais à protéger de ceux qui en font une exploitation financière, le seul moyen est de les sortir de la clandestinité, et de leur fournir à temps une aide socioéconomique pour quelles n’y aient pas recours, mais nous sommes incapable de cela, car notre culture y conduit.
si ce n’était pas le cas cet usage de la sexualité aurait disparu depuis long temps ; seul nos tabous judéo chrétiens nous empêchent d’y apporter de bonnes solutions. croyant toujours que la répression apportera la solution que n’a pas apporté dieu en détruisant Sodome.
devant de nombreux problèmes que font surgir la sexualité, un puratanisme obscurantiste transforme l’intelligence de la réflexion en pulsion de mort
c’est dernières années nous avons assisté à une transformation de formes
insupportables vers l’ordinaire, dans une modification profonde des principes
sous une avalanche législative (40 textes pénaux et 37 de procédure pénale en
France ces sept dernières années !) qui se limite inutilement à répondre à
des faits divers.
Le retour du refoulé, de la peur fonde une relation trouble
entre les évolutions législatives et la crise économique.
L’insécurité tient
aux incertitudes très prégnantes de nos destins : retraites, soins etc. La
peur de l’autre, d’abord celle du criminel, du délinquant, est plus forte et se
polarise sur l’insécurité quotidienne.
alors l’on fait fi de l’expérience de la vie et l’on est toujours prêt à recommencer les mêmes épurations, c’est trés triste cette marche en yo yo de l’humanité.
alors pour me consoler je me dis toujours qu’il doit bien y avoir une raison que j’ignore.
cordialement.