Très bonne idée, supprimer toutes les banques et les remplacer par un réseau national le plus rudimentaire possible, un peu comme les comptes chèques postaux d’il y a 20 ans. Pas de découverts, pas de prêts à la consommation, pas de jours de valeur. Mais un réseau très dense, jusque dans le moindre chef lieu de canton.
Cela supprimerait toute l’activité parasitaire de la finance, comme les crédits renouvelables des cartes Carrefour à 19,8 % d’intérêt hors frais de dossier, hors assurance facultative obligatoire (quand le TBB est à 3%). Une pratique caractérisée de l’usure qui n’est même plus réprimée.
Les commerçants qui voudraient faire crédit, feraient eux-même crédit en acceptant un paiement différé ou étalé, sans qu’il y ait emprunt de la somme.
Tous les titres qui ne représentent pas des parts dans le capital de sociétés ou des obligations d’État seraient interdits. La spéculation sur les matières premières, produits alimentaires et autres denrées serait réservées aux sociétés qui négocient et distribuent ces denrées, avec interdiction d’acheter et vendre des promesses d’achat.
Le secteur financier et bancaire verrait ses effectifs diminuer des 9/10e, le tracas des gens aussi. L’économie ne serait plus perturbée par des grands mouvements spéculatifs. Avec les sommes colossales économisées par l’État et les particuliers, les indemnités de chômage et les les effectifs de la fonction publique pourraient être considérablement augmentés, par exemple pour le fraudes fiscales, les contre-façons, le travail au noir, les réseaux négriers d’immigration.
Les chiens des pénitenciers pourraient être mieux payés.