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Accueil du site > Actualités > Economie > Et si on supprimait les banques ?

Et si on supprimait les banques ?

A l’origine, la banque se résumait à la présence d’un agent de change sur les lieux de vie sociale, où un homme était chargé de convertir les différentes monnaies pour correspondre à celle locale. Peu à peu, et pour faire simple, elle est devenue un organisme fonctionnant de la manière suivante : les individus possédant de l’argent en liquide lui confiaient celui-ci, afin qu’il soit protégé des vols. Pendant ce temps-là, il payait une taxe pour ce service. Mais peu à peu l’idée germa qu’il était possible au banquier (un usurier à l’époque) de prêter une partie de cette argent à un tiers, pour peu que ce dernier s’engage à lui rembourser la somme, plus un petit intérêt pour la prise de risque. Sachant cela, le prêteur se mit à exiger lui aussi une petite partie de ce surplus.

Tout cela alla doucement en se complexifiant et en se développant, car plus la banque avait le pouvoir de prêter, plus elle gagnait d’argent, et disposait de liquidités à prêter. Devenant à force immensément riches, elles finirent par faire peur à l’Etat, car elles risquaient de créer une faillite de ce dernier par la survenue d’une crise économique : si tous les épargnants venaient à retirer leurs liquidités en même temps, les banques n’auraient pas les fonds propres suffisants pour rembourser tout le monde. L’Etat se mit donc en frais pour d’une part être le seul batteur de monnaie, et ensuite pour garantir les fonds propres des banques, tout cela par l’intermédiaire d’une banque centrale, ou nationale, forte et toute puissante. Ce fut le début d’une longue bataille pour le contrôle de la monnaie, dont les répercussions sur l’Histoire furent gigantesques.

Aujourd’hui, il semble que la bataille soit terminée, et se soit soldée par une alliance du pouvoir politique et du pouvoir financier. Les banques sont assurées par des organismes supérieurs comme le FMI, qui garantit au plus haut niveau politique la solvabilité des plus gros centres financiers. Elles peuvent donc désormais légalement prêter de l’argent qu’elles n’ont même pas. Il n’est nul besoin d’avoir cet argent. Il suffit de le créer pour la durée de l’emprunt. cela signifie que si elle vous prête cent euros, elle ne possède en réalité que l’euro que vous avez versé au départ. Simple ligne de compte. Mais cet argent fictif qui vous est prêté, la banque le considère comme acquis (puisque vous vous engagez à le rembourser), et fait monter la valeur de la banque. C’est ainsi que se crée la monnaie.

Et la banque se fait de l’argent sur tout et tous, à chaque instant et dans tous les lieux possibles. Pas de frontières pour l’argent, ni de fermeture. Forte de la création occasionnée par les crédits, elle joue sur les marchés la somme qu’elle n’a pas encore reçue, et fait des profits avec cet argent “fictif”, sans discontinuer.

Mais bien évidemment, la banque ne profite qu’aux riches. Car seuls ceux qui ont satisfait leurs besoins essentiels peuvent épargner, ou emprunter. Cet argent épargné, censé rapporter quelques pourcents, n’est pour la majorité que l’apport nécessaire à l’obtention d’un futur crédit qui leur coûtera en définitive beaucoup plus que ce que les misérables intérêts engendrés leur a rapporté. Et pendant ce temps, la banque aura prêté votre épargne, et taxé votre crédit, et multiplié ses gains. Lorsqu’on imagine qu’une maison coûte à la fin du crédit presque deux fois son prix, il y a de quoi se poser des questions. Mais ceux qui sont les plus riches sont aussi ceux qui empruntent moins, et qui payent donc le moins cher. Un homme capable de payer sa maison en cash peut se payer, pour le même prix que le pauvre, une maison presque deux fois plus grande.

De plus la banque, en prêtant une petite somme à un pauvre (à un taux exorbitant bien sûr), fait ainsi ses plus gros bénéfices, sans véritable prise de risque. Car si le pauvre met plus de temps à rembourser, il ne peut pourtant s’endetter à hauteur d’un pourcentage supérieur à celui du riche. D’autant que lorsqu’un emprunteur cesse de rembourser, la banque conserve ou l’hypothèque, ou l’assurance, ou l’aide de l’Etat.

Mais les fonds propres sur lesquels se base toute cette arnaque ne sont que le fait des épargnants, l’argent “réel”. Cela signifie que si les petits épargnants lâchent la banque et reprennent leurs liquidités, la banque fera faillite en très peu de temps. Ainsi, l’injustice dont sont victimes les pauvres n’est que le résultat du comportement des pauvres eux-mêmes. En refusant de jouer à ce jeu, ils peuvent s’en libérer.

Car en réalité, à quoi servent les banques ? que produisent-elles dont l’homme ne peut absolument se passer ?

Rien, à part peut-être leur propre mise en servitude… En supprimant les banques, nous ne remettrions en cause que leurs bénéfices, leur puissance et notre asservissement. Mais le monde peut très bien fonctionner sans cela. Et je dirais même plus, il pourrait même fonctionner mieux :

Réfléchissez bien à cela :

Qu’est-ce qui empêche de sauver la planète ? des considérations financières
Qu’est-ce qui empêche de nourrir tout le monde ? des considérations financières
Qu’est-ce qui empêche de loger tout le monde, de le soigner, de l’éduquer, de l’habiller, de le rendre heureux ? toujours les considérations financières.

Ce capitalisme, que nombreux défendent pour ce qu’il est censé permettre, est en réalité la cause même des maux qui pervertissent jusqu’à l’âme humaine, qui la conditionne jusqu’à lui faire croire que les maux qu’il engendre ne sont résiliables que par son intermédiaire….

Mais tout cela n’est qu’une illusion. L’Histoire devrait nous le montrer, mais même l’Histoire est transformée par ceux qui ont le pouvoir de L’écrire, et surtout de la diffuser. Ce ne sont pas les bourses qu’il faut supprimer, mais les banques. Pas par la force, mais par leur obsolescence. Elles se sont, au cours des âges, donné une valeur qu’elles n’ont que parce qu’on veut bien y croire. Il est cependant tout à fait possible de le leur ôter, en les rendant inutiles, car elles ne produisent rien d’autre que les conditions de leur puissance, et celles de notre faiblesse. Rien qui ne nous soit ni utile, ni bénéfique, bien au contraire…

En réalité, peu importent les mesures envisagées pour tenter d’amoindrir le pouvoir des banques, elles ne peuvent que conduire au mieux à un échec, et au pire à leur renforcement. Et tant que l’homme est capable de se satisfaire de l’illusion capitaliste pour s’autoriser à continuer à agir dans le cadre de ce système, il doit assumer le fait qu’il accepte tous les maux dont je parlais plus haut. L’argent est un bien rare, et celui qui en profite le fait au détriment de quelqu’un d’autre, ailleurs sur la planète ; c’est aussi simple que cela.
la seule possibilité de sortir de cette aberrante injustice ne peut passer que par la suppression de l’argent, et donc des banques. Et seul un système basé sur le don et la gratuité, dont j’imaginais les bases ailleurs, est capable de résoudre les problèmes créés par le capitalisme. En se passant des banques, on se passe à la fois du pouvoir et de ses dérives, et de l’exploitation du plus grand nombre par le plus petit. Il serait en réalité beaucoup plus facile, et beaucoup moins utopique en définitive, de régler ces problèmes en établissant un système parallèle rendant obsolète le capitalisme que de régler ces mêmes problèmes à l’intérieur du capitalisme.

Pour ce faire, internet est un moyen formidable permettant d’unir, de transmettre et de libérer, et c’est sans doute par ce seul biais que peuvent se réaliser les espoirs des hommes. C’est d’ailleurs bien pour cette raison que d’une part les gouvernements veulent nous supprimer cet outil, et d’une autre que tous les hommes désireux de liberté doivent tout faire pour conserver la liberté et la propriété collective de ce fabuleux média.

ce sera le sujet d’un prochain billet.

Caleb Irri

http://www.calebirri.unblog.fr


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63 réactions à cet article    


  • King Al Batar King Al Batar 31 mars 2010 11:03

    J’ai une idée aussi

    Si on supprimait l’argent aussi, il y aurai moins de malheureux !

    C’est mignon d’être utopiste, vous défendez de belles idées, très humaines et tout à fait louables, faudrait peut etre juste sortir de l’adolescence à un moment donné....

    Malgrès tous les defauts des banques, et tout ce que l’on peut leur reprocher et à juste titre, elles ont pris une place trop importantes pour pouvoir etre supprimées. Les nationaliser et empecher le profit des actionnaires ainsi que la speculation financière de la part d’établissements qui disposent de l’argnet des épargnants me parait beaucoup plus en adéquation avec l’état actuel du monde. Après sans les banques et les établissement de credit, peu de classes moyennes seraint propriétaires aujourd’hui.

    Moi meme je bosse dans un banque depuis ma sortie de l’école, ca me fait franchement chier et me pose de gros problèmes moraux, j’attend avec impatience de trouver autre chose pour^être en paix avec moi même. Mais là vous allez un petit peu loin....


    • caleb irri 31 mars 2010 13:41

      @ king al batar

      bonjour,

      évidemment, dans mon esprit supprimer les banques signifie supprimer l’argent !
      les nationaliser ne ferait qu’entraîner une sorte « d’URSS » moderne, et empêcher le profit des actionnaires et la spéculation financière est soit impossible (ils ne le feront que durant un temps court mais reviendront toujours à « la liberté d’entreprendre »), soit cela casserait les fondements du capitalisme (toujours cette « liberté » revendiquée).

      pour l’accès à la propriété, il faut être bien conscient que les organismes bancaires, en réalité, ne la favorisent pas mais l’empêchent : nombreux sont ceux qui payent plus cher une location que les mensualités d’un crédit, du simple fait de la faiblesse, ou de l’irrégularité de leurs revenus.

      et pour le reste, c’est bien dommage que vous viviez la schizophrénie, mais rassurez-vous, il ne suffit pas d’être banquier pour cela ! le véritable dommage, c’est que vous confondiez la maturité avec l’abandon de vos rêves... 


    • plancherDesVaches 31 mars 2010 14:08

      Liberté...
      Ha oui.. vous parlez de freedom !

      Le système actuel pourrait d’ailleurs se résumer à : avoir la liberté de vivre au maximum sur le dos des autres.

      Et cette géniale petite crise mondiale commence à ouvrir les yeux de beaucoup.


    • King Al Batar King Al Batar 31 mars 2010 15:09

      @ l’auteur,

      Premièrement je vous respecte pour ce que vous êtes, ce que vous avez écrit, et mon ton moqueur sur la maturité, que j’utilisait lors de mon premier post, est comme je l’ai écrit de la simple moquerie. Il n’y a rien de méchant, et si vous l’avez mal pris je m’en excuse, car je reconnais avaoir manqué de délicatesse.

      En ce qui concerne votre texte je vous confirme que les credits sont essentiels pour le developpement de notre société, mais si vous me le permettez, je vais brievement vous definir quelles sont les principales sources de revenus d’un organisme bancaire, afin qu’on puissse réellement déterminé ce qui est nuisible et ce qui ne l’est pas.

      Il existe différente sources de revnus bancaires, certains sont collécté et d’autres sont spéculés. Nous allons commencé par les sources colléctées.

      1°) La marge d’intermédiation. C’est la différence entre les interets que la banque percoit (sur les pret qu’elle fait) et les interet qu’elle reverse (sur les comptes d’épargne des ses clients). Effectivement cette source de rémunération me parait plutot saine, dans la mesure ou la majeure partie des citoyens n’ont pas 200 000 euros sur leur compte, les aider à acquerir une résidence principale (mais pas econdaire ni locative) me parait etre une bonne action pour le peuple mais si celle ci a un coup. A mon sens cela devrait être la seule fonction d’une banque, donc sa seule source de revenus. Preter de l’argent pour l’immobilier et en collecter pour l’epargne.

      2°) Les commissions fixes. Ce sotn les frias que vous payez mensuellement ou annuellement à votre banque. Le cout de la carte, une assurance pour la proteger, un e autre assurance pour les accidents de la vie, les frais liés au virement etc... Ce sont des frais fixes, on en bouffe plein, parfois injustement. A ce niveua là, je peux comprendre qu’une banque puisse factuerer certains services, car il faut bien faire payer ce que la banque fabrique, mais il y a dejà beaucoup d’abus en France. Rassurez vous cela ne durera pas eternellement, et elles sont déjà dans le colimateur de beaucoup d’assocation de consommateur mais aussi de la commission Européene, a déjà taper sur les doigts et le fera certainement un très grand coup dans maximum 5 ans.

      A titre dinformation sachez que la France constitue une exeption dnas le paysage bancaire Européen car c’est le seul pays ou la marge constitu plus de 70% des revenus collectés, et donc les commissions moins de 30 %. Dnas d’autrespays comme l’Angleterre ou l’Espagne, les commissions sont plus importantes que la marge. Ce qui veut dire que elur revenus sont plus fixes que variable, mais ce qui veut dire aussi que tout est payant. Les cheques (à l’unité) même certains rendez vous avec son conseiller (par exemple pour des conseils en fiscalité, en france et je vous assure que j’en fait, tous ces conseils sont gratuuits). Le retour de la pièces c’est que même les comptes courants sont rémunérés....


      Si aujourd’hui c’est encore la marge qui consitu le plus gros des revenus collecté de la banque c’est parce qu’elle ont été nationalisé sous Mitterand.

      3°) La BFI, La banque de financement et d’investissement.

      Après avoir collecté l’argent la banque le spécule pour le faire fructifier. A une echelle individuelle c’est comme si vous preniez tous les mois 20% de votre salaire pour le jouer aux bourrins (j’exagère bien sur) tout en étant un expert en bourrins. A la fin de l’année ces 20 % joué constituent 400% de ce que vous aviez collécté et par conséquent vous rentrer dnas un système spéculatif extrèmement malsains, car meme si vous jouer avec de l’argent qui est le revenu de la banque, il s’agit quand même d’un jeu et personne ne peut vraiment savoir si l’argent des citoyens ne sert pa à combler les dettes de jeu.

      Je trouve cette activité totalement deplorable et à interdire. La speculation est dangereuse et même droit vers une crise. Le principe meme d’actionnariat est dangereux, et le fait que les morceaux du capital d’une entreprise se fractionne pour être revendu, et joué ensuite, me parait être extrèmement dangereux. Alors en lisant cela on peut dire que je suis anticapitaliste, je suis également utopiste, et que je suis con en plus je suis banquier......

      C’est certainement vrai, c’est pourquoi il ne faut pas prendre mal ce que je vous disais precedemment sur un ton moqueur, parce que je suis moimeme un utopiste. Toutefois, tout n’est pas mauvais dans la banque. La marge d’intermédiation est une source de revenu que je qualifierai de saine. Nationaliser c’est à mon sens le seul moyen d’eviter les dérive et de controler les abus. Mais tout cela sera et restera irréalisable à l’echelle nationale. C’est à l’echelle planétaire que doit avoir lieu un refonte. car si nous nous ne jouons pas les autres continueront de jouer, et notre absence leur profitera. En somme faire cela que chez nous ne fera que nous pénaliser par rapport aux autres.....

      En tout cas merci pour l’article et pour votre reponse.


      Cordialement,

      Al Batar


    • Humphrey Binsucet 31 mars 2010 12:17

      Les banques du sperme, oui ... smiley

    • caleb irri 31 mars 2010 13:45

      @ Arthur Mage

      vous m’avez mal compris : elles ne produisent rien de concret, hormis les conditions de notre exploitation. pour construire une maison nous avons certes besoin de ciment, de parpaings et de tuiles et de poutres, du temps et des gens pour le faire, mais pas d’argent. pour fabriquer des légumes, il faut de la terre, de l’eau, du soleil, des graines et du temps, mais pas d’argent. et ainsi de suite pour les vêtements, les outils, les voitures, et toutes les autres choses dont l’homme a l’utilité.


    • caleb irri 31 mars 2010 14:20

      @ Arthur Mage

      l’argent n’est peut-être qu’un outil à la base, mais il est devenu une fin en soi. la raison en est qu’il est le lien commun entre tous les objets et le pouvoir de les posséder. cela signifie qu’il finit toujours par entraîner, à travers la possession, l’accession au pouvoir. le pouvoir d’utiliser l’argent comme outil de notre soumission


    • King Al Batar King Al Batar 31 mars 2010 14:32

      Souvent fauchés, toujours marteaux.....

      BxN


    • xa 31 mars 2010 14:33

      L’argent dérive de l’échange de possession.

      Pour supprimer le premier, il faux supprimer l’un des deux autres. Lequel ?


    • samir 31 mars 2010 14:41

      "par le biais du crédit et donc de la création monétaire, pour bonne part à l’origine de l’accélération en tous domaines des progrès techniques qui sont à l’origine de votre actuelle espérance de vie.« 

      Vision tres limitée du monde il faut voir la chose dans sa globalité

      les banques en créant et pretant de l’argent ont permis la colonisation de l’epoque

      elles permettent a des sociétés d’investirent dans la delocalisation en zone franche

      Ensuite tu parles de »l’accélération en tous domaines des progrès techniques qui sont à l’origine de votre actuelle espérance de vie" cela concerne qui : 15 % de la population mondiale ? ta vision est soit limitée soit egoiste

      le monde fonctionne selon les vases communicants pour que je sois riche il faut que ceux d’en face soient pauvres...

      De plus tu dis que les banques ont permis l’acceleration du progres technique : FAUX, tu parles du progres telle que tu le connais mais qui te dit qu’il n’y avait pas d’autres alternatives ? renseigne toi sur les premieres voitures ford, l’industrie du coton face au chanvre, la prohibition et essaient de les relier entres eux ces evenements.

      De meme renseigne toi sur la Banque de France et franco
      sur les banquiers capitalistes et leurs roles dans la guerre de l’opium, russo japonaise, l’ascension des bolcheviques, et le fait qu’ils ont tous soutenus Hitler : leur champion federateur briseur de syndicalistes

      si ca te branches va regarder les videos de Annie Lacroix-Riz

      et ca continue encore et encore


    • caleb irri 31 mars 2010 14:42

      @ xa

      il faut supprimer l’échange ! et le remplacer par le don...
      http://calebirri.unblog.fr/2010/03/18/et-si-la-gratuite-cetait-possible/


    • samir 31 mars 2010 14:49

      le problème n’est pas l’argent en lui même

      l’argent doit être une liberté il sert d’étalon pour comparer des produits autrement difficilement comparable et il doit etre indexé sur la réalité...

      Le probleme est que fondamentalement a demande de pret augmentant la loi a été aménagée pour que les banques puissent prêter de l’argent qu’elles n’ont pas (ce que tous le monde peut faire)...et réclamer des intérêts dessus


    • xa 31 mars 2010 15:08

      « il faut supprimer l’échange ! et le remplacer par le don... »

      Un don, donc sans réciprocité. Vous donnez, sans rien attendre en retour, juste en espérant que quelqu’un, quelque part, donnera ce dont vous avez besoin (omettons pour l’instant l’envie) ?

      Et c’est la main invisible qui permet à tous de recevoir ce dont ils ont besoin ?


    • xa 31 mars 2010 15:13

      « il faut supprimer l’échange ! et le remplacer par le don... »

      Au passage, ca ressemble à du ObjectifObjectif ... Meme personne ?


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 31 mars 2010 16:31

      @ samir.

      Non, le marché ne fonctionne pas comme des vases communicants, mais au contraire comme un enrichissement mutuel.

      Un exemple rapide :
      Vous fabriquez du pain, je produit du vin.
      Comme vous êtes talentueux et bien équipé, vous fabriquez du pain à moindre coût. Vous pouvez aussi produire votre vin. Mais vous en avez moins la compétence, ni l’équipement.

      De mon coté, je produits du vin à moindre coût pour les mêmes raisons. Je pourrais aussi fabriquer mon pain, mais moins bien ou plus cher.

      Si nous échangeons, vous me donnez du pain qui pour vous ne coute pas grand chose contre du vin qui vous coute beaucoup. De la même façon, je vous donne du vin que j’ai peut-être en trop, ou, au moins que je sais produire à moindre cout, contre votre pain qui est meilleur qui qui me couterait beaucoup plus.

      Nous sommes donc gagnant tout les deux.


    • Et hop ! Et hop ! 31 mars 2010 17:30

      @ Arthur Mage

      « Les banques ... sont ... pour bonne part à l’origine ... en tous domaines des progrès techniques qui sont à l’origine de votre actuelle espérance de vie. »

      ------

      Louis Pasteur ? l’invention de l’aspirine ? le moteur à explosion ? l’ordinateur personnel ? les polymères ? je ne vois pas en quoi les banques y sont pour quelquechose. 

      Ou alors vous voulez dire que toute activité nécessite de l’argent, et que puisque l’argent vient des banques, l’argent est à l’origine de toutes les activités et de tous leurs progrès ?

      Mais on pourrait aussi dire cela de l’eau que Louis Pasteur était obligé de boire (pour survivre) et d’utiliser (pour ses expériences). Sans eau, pas de découverte des microbes et des vaccins. Donc les compagnies des eaux sont à l’origine de tous les grands progrès de l’humanité, et ce sont elles qui ont sauvé des millions de morts de la peste et du choléra, elles qui sont à l’origine de notre actuelle espérance de vie.

      Ces curieux cette façon qu’ont les financiers de s’attribuer le mérite des activités qu’ils parasitent, en disant : pas de production agricole sans banquier, ni de médecine, ni d’études, ni de vêtements,.... Ce sont des sophismes : la vérité c’est qu’il n’y aurait plus de santé et de progrès médical si on supprimait les médecins, les pharmaciens, lesinfirmières, plus d’alimentation sans agriculteurs, plus de maisons sans maçons et sans architectes. Ce sont eux les bienfaiteurs de l’humanité. Le rôle du banquier est complètement subalterne, comme le rôle du fabricant de papier dans la construction d’une maison, puisqu’il est indispensable d’en avoir pour faire les plans et les devis.

      Oui, on pourrait tout-à-fait supprimer 99 % de l’activité bancaire en ne conservant que la banque de détail parce qu’il faut tenir les comptes, imprimer les chéquiers, faire les compensations, encaisser, virer, assurer les compensations, gérer les cartes bleus. Il faut aussi faire des prêts aux particuliers pour les grosses dépenses (immobilier) et aux entreprises pour certains investissements. Encore que les entreprises pourraient très bien travailler sur fonds propres, et se financer par leur capital. 

      Les activités utiles des banques ne méritent pas de coûter à la société (et aux ménages) plus de 1% par an du PIB.

      C’est aux États qu’il appartient de créer et d’administrer la monnaie dans l’intérêt de tous, c’est une expression de la puissance publique. C’est l’État qui garantit la valeur de toutes les créances, qu’elles soient bancaires ou autres, puisque c’est lui qui détient le monopole de la force publique et des tribunaux sans lesquels aucune dette ne pourrait être exigée et recouvrée.

    • King Al Batar King Al Batar 31 mars 2010 17:45

      Et sans argent vous les payer comment les maisons, vous le payer comment l’architecte qui va la batir la maison.... ?

      Les banques devraient servir réellement à deux choses. Eviter à l’argent de perdre de sa valeur, par l’epargne. Et permettre des pret pour l’immobilier uniquement et pour l’acquisition de residence principale.

      Aujourd’hui elles derivent de ces fonctions premières, mais elle ne sont ni à supprimer ni à encourager. Simplement à recadrer.....

      Dire que les banques ne servent à rien et parasite tout, c’est un peu facile, vous avez des notions en economie ?


    • caleb irri 31 mars 2010 22:09

      @ Arthur Mage

      pardon mais je ne suis toujours pas d’accord... la nature n’échange pas : elle donne, et elle prend, et c’est bien différent. l’eau, le soleil, l’air sont donnés. les animaux prennent, puis redonnent par l’intermédiaire de leurs déjections, de leur putréfaction... ils ne donnent pas à ceux à qui ils ont pris. ce n’est donc pas un échange


    • caleb irri 31 mars 2010 22:16

      @ xa

      le don, dont j’évoque la possibilité dans l’article, n’est pas l’espérance du don en retour, mais la mise en relation de tous les dons avec les besoins, sans distinction du donneur et du receveur, ni de la valeur supposée de ce don. c’est un partage, pas un échange

      pour objectifobjectif, j’ai fini par comprendre qu’il s’agissait d’un rédacteur d’agoravox...je ne vois pas l’intérêt de prendre un autre pseudo que le mien, étant donné que d’une part agoravox publie mes articles, et d’une autre que j’assume totalement et mes écrits, et les critiques qui me sont faites. agoravox n’est pas un concours de popularité mais, justement, un partage...


    • gimo 31 mars 2010 22:22

       l’auteur

      tout  dabord merci pour cet article qui a le courage de pousser un avenir
      dés lors que la difficulté se fait rude de par les gens endoctrinés et sclérosés par
      de par la routine et les habitudes et de leur lacheté
      paralisés par une dévotion de l’argent
       
      ne pouvent point être capable de voir autre chose de mieux 
      qui par ce fait ils en sont devenus des ésclaves d’un servitude
       comme les adeptes attachés à leur gourou l(argent
       pauvre humain


    • sisyphe sisyphe 1er avril 2010 06:40

      Par Arthur Mage (xxx.xxx.xxx.194) 31 mars 15:08

      Le don est une vue des l’esprit : rien n’est gratuit dans la vie, qui n’est qu’échanges, ce que la moindre observation de la nature prouve amplement.

      Sacré Mage !!

      Rien n’est gratuit dans la vie ; la moindre observation de la nature le prouve amplement !

      L’observation de la nature prouve, justement l’exact contraire !

      L’eau est naturelle, elle coule, abreuve et fertilise gratuitement.

      L’air, qui permet de respirer, est gratuit.

      Le soleil, qui permet le photosynthèse, et la vie sur terre, est gratuit.

      Les fruits, qui poussent sur les arbres, les légumes, les céréales, les champignons, les truffes, qui poussent dans les champs, sont gratuits. 

      Le pétrole, les diamants, pierres précieuses, etc... sont à l’état naturel, gratuits. 

      Ce sont des DONS de la nature.

      La seule chose qui permet de les mettre à disposition, de cultiver, de les extraire, de les transporter, pour pouvoir les consommer, c’est LE TRAVAIL de l’homme. 

      Un homme peut vivre en auto-suffisance alimentaire (’puisqu’on parle de la nature) ; construire sa maison, cultiver ses légumes, fabriquer son pain, son vin, avoir sa basse-cour, son bétail... 

      Ensuite, vient l’échange ; d’’abord par le troc, puis par l’intermédiaire d’un étalon-monnaie (ça n’a pas toujours été l’argent), qui permet un « étalonnage » des biens, puis des services.

      Le problème est venu de la PRIVATISATION.

      Privatisation des ressources, des terrains, des matières, qui a conduit à des situations de dépendance de ceux qui n’avient pas les moyens de privatiser. 

      C’est, précisément, l’état contre-nature ; antinaturel ; pas d’argent dans la nature ; des échanges, oui, naturels, par croisements.

      Les banques sont venues se greffer là-dessus, comme décrit plus haut, avec un pouvoir d’usure, d’abord, puis, dégradation finale du système, avec le pouvoir de créer de l’argent ex nihilo, de prêter, investir, et, surtout, spéculer, avec de l’argent qu’elles n’ont pas.

      D’où la création de « bulles » financières qui ne correspondent à aucune réalité, et qui finissent par faire imploser le système.

      L’argent de la spéculation n’a RIEN A VOIR avec la valeur RÉELLE des choses, des services, de l’économie. C’est de l’argent gagné sur le dos de perdants.

      Le capitalisme, et donc les banques, est un système gagnant-perdant.

      Il faut donc, dans un premier temps, nationaliser toutes les banques de dépôt, pour que les intérêts de l’argent prêté, investi, revienne aux états, donc aux citoyens, et INTERDIRE à toute autre banque privée ou organisme financier de crédit de CRÉER de l’argent !

      S’ils veulent investir, spéculer, ils doivent le faire avec leurs stricts fonds propres (investisseurs), ou bien de l’argent ... emprunté aux banques nationalisées centrales, avec intérêts.

      De cette façon, la spéculation se fera sur des bases beaucoup moins risquées, donc se réduira considérablement, et ça évitera la création de « bulles » monétaires, financières, totalement déconnectées de l’économie réelle, et qui provoquent la succession de crises économiques, de plus en plus graves, dont, finalement, ce sont toujours les citoyens, qui payent les frais. 

      Plus de paradis fiscaux, plus de privatisation du vivant, plus de création monétaire fictive par des organismes privés, banques de dépôt nationalisées ; ce sont les conditions inéluctables par lesquelles passe la survie de l’humanité.


    • gimo 1er avril 2010 09:45

       il va de soi que si on réflechit seulement un tant soit peu l’argent est un imposteur
      puisque il peut se gagner sans travailler sans produire des vraies richésses
      donc par définition on pourrait dire en un mot ( un vol moderne sournois avec l’aval des etats et des gens donc l’égalisé)
      puisque il peut accaparer les richesses sans produir 

      l’indécence n’est point ( l’outil déchange) mais 
      mais de le produire sans autre
      donc il crée des une injustice abyssale 
       vis à vis des autres gens qui ne peuvent le produire
      que sur et par seulement une contrepartie crée


    • xa 1er avril 2010 14:24

      "ensuite, vient l’echange ; d’abord par le troc, puis par l’intermediaire d’un etalon-monnaie ...

      Le probleme est venu de la PRIVATISATION."

      Il me semble qu’il y a inversion. La privatisation des ressources naturelles (en tapant sur la tete de la tribu d’en face, selon la loi du plus de muscle ou du plus gros gourdin) est intervenu avant que les tribus fassent commerce, donc avant le troc et l’echange.


    • xa 1er avril 2010 16:04

      @l’auteur

      Donc un don sans espérance de retour. C’est exactement la position que soutenait, il y a peu, ObjectifObjectif. D’où ma question sur le pseudo (en ce moment, certains commentateurs changent de pseudo, alors ...)

      votre don libre suppose donc, comme je le dis, que vos besoins sont automatiquement pris en charge sans que vous ayez besoin de demander expressément le don d’un autre (mais néanmoins en en recevant un puisque tout est don).

      Utopique, non ?


    • caleb irri 1er avril 2010 19:39

      @ xa

      bien sûr utopique, je n’ai pas de problème avec ça :http://calebirri.unblog.fr/2010/03/05/qui-a-tue-lutopie/

      je demande, mais je ne reçois ni la valeur que j’ai donné, ni de la personne à qui j’ai donné. c’est le rôle de l’Etat de faire correspondre les offres et les demandes. pour ceux qui aiment les maths ou qui veulent travailler à l’insee, y a du boulot ! faire remonter toutes les demandes et les offres en un même centre, et tâcher de les faire correspondre, comme je le soumet dans l’article dont j’ai déjà parlé :http://calebirri.unblog.fr/2010/03/18/et-si-la-gratuite-cetait-possible/


    • pseudo 31 mars 2010 12:33

      Il faut d’urgence interdire aux banques de prêter de l’argent. Le prêt est une forme de création monétaire déguisée. Les prêts doivent être un monopole de l’état dont les intérêts permettrons rembourser la capital de la dette sans ses intérêts. Les banques doivent servir de dépôt sur lequel l’état pourra se servir pour développer son économie et une vrai politique. Mais ne rêvons pas pour sa il faut des vrais politiciens, pas des taupes du système financier et de l’oligarchie mondialiste ! 


      • frugeky 31 mars 2010 12:46

        Encore un excellent article. Je l’avais déjà plussé rien que pour le titre. Merci.


        • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 31 mars 2010 14:31

          En lisant ce fil, on mesure l’immense ignorance en matière économique de la plupart des intervenants. Ignorance très largement partagée en France où, la discipline économique n’est vu que comme un sous chapitre de la sociologie. Heureusement, internet est là, pour nous permettre, maintenant, d’avoir accès aux grands penseurs, dont on s’aperçoit que la lecture de leurs oeuvres est accessible au plus grand nombre.

          Je vous conseillerai donc, sur le thème de la gratuité du crédit de lire la polémique qui eut lieu entre P.J. Proudhon et F. Bastiat dans le journal du premier : « La voix du peuple ». Le texte est un peu long, mais la qualité des protagonistes compense largement ce petit handicap.


          • samir 31 mars 2010 15:27

            N’ayant pas le temps de le lire la tout de suite que disent ils grosso modo ?


          • Jashugally 31 mars 2010 15:29

            @jesuisunhommelibre,
            Pourrais-tu être nous en dire plus sur le sujet ? Penses-tu que la gratuité du crédit est une bonne ou une mauvaise chose ?


          • King Al Batar King Al Batar 31 mars 2010 15:53

            A l’homme libre....

            Juste une petite question comme ça.

            Votre crédit gratuit, là, avec quoi vous payez le mec qui va le monter ? Le sourire du bénéficiaire.

            Avec quelles assurances vous couvrez le deces de l’emprunteur ou son invalidité et donc son incapacité à le rembourser.

            Un credit est forcement générateur de frais car cela coute de l’argent à celui qu ile fait. Si vous avez des notions en économie, vous savez que de l’argent qui n’est pas placé perds de sa valeur, cela étant dû à ce que l’on appelle l’érosion monétaire. Si vous pretez gratuitement, le preteur perd de l’argent.....

            C’est bien mignon de rever, mais rien dnas ce monde n’est gratuit, et certainement pas l’argent. Merci en tout cas votre intervention pleine de prétention. Et merci pour ce lien qui, en revanche, est interressant. Je ne l’ai aps lu en entier mais je le ferai.


          • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 31 mars 2010 16:18

            Pourquoi voulez-vous que je vous dise mal ce que deux brillants esprits ont si bien développé ?

            Un peu de courage, vous en serez largement récompensé !

            Les arguments de l’un et de l’autre font une construction intellectuelle solide qui sera d’autant plus convaincante que vous en aurait gouté tout les aspects.


          • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 31 mars 2010 16:20

            @ King al batar

            Pourquoi préjuger ? Il faut aller au delà du titre, et au delà des apparences pour bien analyser un concept.


          • King Al Batar King Al Batar 31 mars 2010 17:40

            Je sais mais je suis sur mon lieu de travail, et je n’ai pas le temps de le lire mais je le lirai ce soir....


          • mimusops 31 mars 2010 16:52

            nous n’avons pas besoin de supprimer les banques, nous les mangerons avec un système participatif de gratuité du crédit.

            Ce dont nous avons besoin c d’un cadre juridique transnational pour garantir un tel système.


            • perditadeblanc perditadeblanc 31 mars 2010 17:21

              Ce n’est pas un bon article ?c’est un EXCELLENT article.

              Et que les malades conformistes, broyés par le système continuent de rigoler ou tournent l’auteur en ridicule il n’empéche Que : les banques ne produisent RIEN.La banque se positionne là ou il y’à échange de richesses,pour 1 euro de dépot elles se créditent neuf en réalité, qu’elles prétent et sur lesquelles elles tirent des dividendes.Les banques ont financés Adolf Hitler,,Staline,,Mussolini ils sont morts mais les Banques sont encore là.A l’exemple de Blakwater ...Goldman Sachs a financé le premier contingent de Blakwater avec l’argent du contribuable américain qu’elle étrangle et tue avec ses propres dollars ;Résultat:456Millions de us$ engrangés en 9 mois de guerre de 2003 à 2004.Le fond Madoff a permis en 2006 à IsraËl de mener ses destructions au Liban mais sur çà motus.

              • King Al Batar King Al Batar 31 mars 2010 17:41

                Est ce que vous etes propriétaire de votre residence principale ?

                Parce que si c’est le cas vous pouvez dire merci a la banque qui vous a preter l’argent pour l’acheter, non ?

                Vous auriez fait comment sinon.... ?


              • Et hop ! Et hop ! 31 mars 2010 17:50

                Très bonne idée, supprimer toutes les banques et les remplacer par un réseau national le plus rudimentaire possible, un peu comme les comptes chèques postaux d’il y a 20 ans. Pas de découverts, pas de prêts à la consommation, pas de jours de valeur. Mais un réseau très dense, jusque dans le moindre chef lieu de canton.


                Cela supprimerait toute l’activité parasitaire de la finance, comme les crédits renouvelables des cartes Carrefour à 19,8 % d’intérêt hors frais de dossier, hors assurance facultative obligatoire (quand le TBB est à 3%). Une pratique caractérisée de l’usure qui n’est même plus réprimée.

                Les commerçants qui voudraient faire crédit, feraient eux-même crédit en acceptant un paiement différé ou étalé, sans qu’il y ait emprunt de la somme.

                Tous les titres qui ne représentent pas des parts dans le capital de sociétés ou des obligations d’État seraient interdits. La spéculation sur les matières premières, produits alimentaires et autres denrées serait réservées aux sociétés qui négocient et distribuent ces denrées, avec interdiction d’acheter et vendre des promesses d’achat.

                Le secteur financier et bancaire verrait ses effectifs diminuer des 9/10e, le tracas des gens aussi. L’économie ne serait plus perturbée par des grands mouvements spéculatifs. Avec les sommes colossales économisées par l’État et les particuliers, les indemnités de chômage et les les effectifs de la fonction publique pourraient être considérablement augmentés, par exemple pour le fraudes fiscales, les contre-façons, le travail au noir, les réseaux négriers d’immigration.

                Les chiens des pénitenciers pourraient être mieux payés. smiley

                • King Al Batar King Al Batar 31 mars 2010 18:16

                  Ben voila vous voyez qu’on est d’accord.....

                  A part que je me ferai virer mais je m’en fout je toucherai le chomdu pour la première fois de ma vie depuis 12 ans que je bosse....


                • L'enfoiré L’enfoiré 31 mars 2010 19:39

                  @Monsieur Jourdain,

                  Après « Et si la gratuité était possible », il était normal de supprimer les banques.
                  Votre âge n’est pas mentionné dans votre A propos
                  Là, je commence à comprendre.
                  C’est qui, qui payera, papa ou maman ? smiley


                  • L'enfoiré L’enfoiré 31 mars 2010 19:40

                    Suis-je bête, je n’avais pas lu le commentaire
                    « dans mon esprit supprimer les banques signifie supprimer l’argent ! »
                    CQFD


                  • mokhtar h 31 mars 2010 20:28

                    Bon article. Une réflexion indépendante qui a des cotés séduisants. Je n’en connais pas le degré de réalisme, mais il pose au moins une chose sur laquelle je suis d’accord : il y a quelque chose de malsain et de malhonnête lorsque des banques créent de l’argent alors que les Etats en sont interdits.
                    Une solution réaliste, serait d’encadrer davantage les banques pour un motif très simple:la sécurité publique. Interdire les opérations excessivement spéculatives : autrement dit, revenir à quelque chose que toutes les banques connaisent et feigent d’oublier : encadrer les régles prudentielles de manière stricte. Ce qui aurait barré la route aux subprimes et évité cette dernière crise.
                    Taxer plus fortement les intérêts spéculatifs et les riches au delà d’un niveau de revenu . Taxer plus fortement les revenus financiers par rapport à ceux des revenus qui proviennent de l’économie réelle.
                    Et entre autres , arrêter de sur-consommer et de s’endetter pour des broutilles : c’est un excellent début.


                    • Jori 31 mars 2010 21:26

                      Les pays les plus pauvres n’ont pas de système bancaire fort.
                      Ne pouvant obtenir de prêt, car interdits de banque, les personnes ne peuvent pas investir dans leur futur, ne peuvent pas créer une entreprise.

                      Si je n’ai pas d’argent, comment je fais pour :
                      - louer des locaux
                      - payer des employés
                      - payer les fournisseurs
                      - être payé en retour de mon effort.

                      Par ailleurs, comment rémunérer ceux qui ne produisent rien ? Un musicien, un artiste, un philosophe, un professeur ? Vous allez leur donner quoi ?

                      Que l’outil soit imparfait, ok, nous sommes d’accord. Mais à défaut de mieux, il faut faire avec !
                      Il existe plusieurs solutions de « monnaie équitable » et de moyens de paiement alternatifs, toujours à l’étude, mais ils soulèvent encore plus de problèmes que de solutions.


                      • caleb irri 31 mars 2010 22:21

                        @ Jori

                        vous dites qu’à défaut de mieux, il faut faire avec... mais justement, les problèmes que vous signalez pour les pays pauvres sont justement la conséquence de ce système. il est ce qui empêche de faire mieux.


                      • perlseb 31 mars 2010 21:31

                        Quand on lit les commentaires, on voit très nettement le dialogue de sourds entre ceux pour qui l’argent est tout (ce n’est pas un moyen mais le but de leur vie) et ceux qui comprennent que l’argent n’est qu’une invention comme une autre.

                        L’argent n’a jamais été indispensable à l’homme pour inventer et créer : la preuve la plus évidente, c’est que l’argent n’a pas été la première invention de l’homme, loin s’en faut. Et il est donc tout à fait logique de dire que l’argent ne sert nullement à vivre, même si on réussit à persuader tout le monde de cela dans cette société (l’homme aurait dû être créé après l’argent si l’argent avait été indispensable à sa vie).

                        Pour vivre il faut manger, boire, ... en somme il faut avoir un territoire minimum que l’on peut exploiter. La société capitaliste n’est qu’une usurpation de propriété où plus on possède, plus on peut acheter et, ainsi, priver d’autres personnes de territoire. Ceux qui n’ont aucun territoire doivent alors travailler beaucoup plus qu’ils ne le devraient (pour le niveau de vie qu’ils ont).

                        Le système capitaliste est un système infantile où l’on fait croire à un minimum de mérite là où il n’y en a absolument aucun. Ceux qui « réussissent » (financièrement parlant) aujourd’hui, sont redevables d’un nombre gigantesque d’inventions pour lesquelles ils n’ont absolument pas été contributeurs. En plus, ils voudraient nous faire croire qu’ils sont moteurs de l’évolution humaine là où ils sont simplement profiteurs.

                        Que ceux qui aiment ce système et l’argent se fassent broyer comme des esclaves dociles. La nature, en définissant que la propriété est simplement ce que vous pouvez défendre vous-même, ne permettait pas autant d’injustices que ce que l’on a aujourd’hui. Un homme seul n’est rien, absolument rien. Il ne peut par conséquent prétendre à avoir plus que son voisin : vive l’égalité et que ceux qui sont convaincus de mériter plus nous montrent de quoi ils sont capables tout seul : vous serez morts de faim avant d’avoir réussi à fabriquer des outils pour cultiver un lopin de terre.


                        • Romain Desbois 31 mars 2010 21:32

                          Qu’est ce qui empêche ceci, qu’est ce qui empêche celà !

                          Allons encore pleurer sur notre sort pendant des années !
                          A TOUS

                          Nous souffrons du syndrome de Frankenstein , le monstre bancaire a été fabriqué et nourri par nous tous !!!!!

                          Pourquoi voulez vous que l’état sauve une banque qui n’a pas de clients !

                          Mais vous allez tous me dire lâchement qu’elles sont toutes les mêmes ! Pratique hein ,pour continuer de jouer les victimes consentantes !

                          Pendant ce temps et bien avant la crise, des gens se battent pour casser le système que vous cautionnez tout en pleurant dessus :
                          LA NEF



                          • sisyphe sisyphe 1er avril 2010 06:54

                            @ Romain Desbois

                            Merci pour le lien sur la nef ; est-ce qu’on peut y ouvrir un compte-chèque et s’y faire effectuer les virements des salaires, pensions, retraites, etc.. ?

                            Merci de la réponse.


                          • xa 1er avril 2010 09:19

                            Non.

                            La gestion des comptes courants est déléguée au Crédit Coopératif, une des banques du Groupe Banque Populaire.


                          • Romain Desbois 1er avril 2010 17:28

                            sisyphe

                            Oui ils sous traitent au crédit coopératif, jusque juillet prochain si tout va bien.

                            Mais j’ai un compte classique chez eux depuis quinze ans avec carte bleue , carnet de chèques, etc.

                            je reçois salaire et virements, je fais des prélevements, etc....

                            Tout comme une banque classique quoi !


                          • Yohan Yohan 31 mars 2010 22:29

                            Gageons qui s’il n’y avait aucune obligation de faire virer les salaires sur un compte en banque qu’il y en aurait pas mal pour l’enterrer en lieu sûr.


                            • Romain Desbois 1er avril 2010 00:48

                              Il n’est pas obligatoire de faire virer ses salaires sur un compte en banque.

                              Comment feraient les gens interdits bancaires ?


                            • xa 1er avril 2010 10:11

                              Il n’est pas obligatoire d’avoir un compte, mais ...

                              1) un salaire supérieur à 1500 euros ne peut pas être payé en liquide
                              2) un employeur n’est pas obligé d’accepter de vous payer en liquide

                              Donc un compte est, de fait, quasi obligatoire.

                              Par ailleurs, l’interdit bancaire signifie interdit de moyens de paiement non controlables, pas interdit de compte en banque. En interdit bancaire, vous êtes limité aux retraits et éventuellement à une carte à autorisation systématique.


                            • Romain Desbois 1er avril 2010 17:31

                              XA

                              Non soit c’est obligatoire soit cela ne l’est pas. Que ce soit pratique certes mais cela ne le rend pas obligatoire.


                            • xa 1er avril 2010 17:57

                              Romain,

                              Pour etre tres precis, il n’est pas obligatoire d’avoir un compte bancaire ou postal. Ca, c’est la loi.

                              Mais un employeur n’est pas oblige de vous payer en liquide. Ca aussi, c’est la loi.

                              Or un cheque (non endosable) ou un virement ne peuvent etre recu sans compte bancaire ou postal.

                              Conclusion .... Dans les faits le compte est obligatoire ... pour pouvoir percevoir ses salaires, allocs ou indemnites.

                              C’est comme la carte d’identité. Elle n’est pas obligatoire, mais vous ne pouvez pas voter sans. Soit vous voulez voter (toucher votre salaire) et vous vous pliez aux règles, soit vous faites jouer votre droit, et vous accepter de ne pas voter (ici, de toucher vos revenus).


                            • FYI FYI 31 mars 2010 23:27

                              De toute manière la tendance va vers une monnaie entièrement virtuelle (càd sans argent liquide, qu’avec une carte ou une puce), alors faire disparaître « l’argent » est en soit totalement possible, mais le problème c’est les populations, ils n’arrivent pas à l’intégrer !!! Vous pensez tous encore que nous avons besoin d’intermédiaire comme la banque, c’est FAUX ...


                              • grangeoisi grangeoisi 31 mars 2010 23:30

                                Ha ! L’heureux temps des lessiveuses et des chauffeurs qui savaient vous délier une langue en moins de deux !


                                • BA 1er avril 2010 00:09

                                  Mercredi 31 mars 2010 :

                                  L’Anglo Irish Bank essuie les plus lourdes pertes de l’histoire de l’Irlande.

                                  L’Etat avait nationalisé la banque en janvier 2009. Mardi, le ministre des Finances a annoncé que le groupe serait le principal bénéficiaire d’un plan de sauvetage massif, qui donnera à l’Etat le contrôle total ou partiel de cinq des plus grands établissements bancaires du pays, via l’injection de milliards d’euros de capitaux publics.

                                  http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=759e073b357bea43cce5f03d0a402eb8

                                  En Irlande, le gouvernement est obligé de nationaliser cinq des plus grandes banques irlandaises. Ces cinq nationalisations, totales ou partielles, concernent :

                                  - Anglo Irish Bank
                                  - Allied Irish Banks (AIB)
                                  - Bank of Ireland
                                  - Irish Nationwide
                                  - EBS

                                  Les banques irlandaises ont dans leur bilan des dizaines de milliards d’euros d’actifs pourris. Ce sont de soi-disant « actifs », mais leur valeur réelle est égale à zéro.

                                  Concernant les soi-disant « actifs » des banques européennes, le directeur du FMI a révélé le pot-aux-roses le 24 novembre 2009 : la moitié des soi-disant « actifs » des banques européennes sont en réalité des actifs pourris.

                                  « Le Figaro : Quel est aujourd’hui le niveau des pertes non reconnues des banques ?

                                  Dominique Strauss-Kahn : Il reste d’importantes pertes non dévoilées : 50 % sont peut-être encore cachées dans les bilans. La proportion est plus forte en Europe qu’aux États-Unis. Je le redis : l’histoire des crises bancaires, notamment au Japon, démontre qu’il n’y aura pas de croissance vive et saine sans un nettoyage complet du bilan des banques. »

                                  http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2009/11/24/04016-20091124ARTFIG00576-strauss-kahn-il-faut-revoir-notre-modele-de-croissance-.php

                                  Et les banques françaises ?

                                  Combien y a-t-il de dizaines de milliards d’euros d’actifs pourris dans les banques françaises ?


                                  • ELCHETORIX 1er avril 2010 01:57

                                    Et si on nationalisait les banques , interdisait les taux d’usure !
                                    Il faut changer ce système économique ultra-libéral , réduire les écarts de revenus de 1 à 5 , changer la fiscalité , développer le niveau de vie de tous les pays du monde , bref rendre plus humain ce monde .
                                    RA .


                                    • fifilafiloche fifilafiloche 1er avril 2010 05:15

                                      Le discours considérant à stigmatiser les banques est très à la mode, on ne compte plus les articles sur Agoravox en ce sens, tous reprenant avec plus ou moins de style les arguments de la très populaire vidéo « l’argent dette » de Paul Grignon. D’ailleurs la première partie de votre article est en une contrefaçon parfaite.


                                      On oublie trop souvent que ce ne sont pas les intérêts élevés qui sont à l’origine de la crise financière, mais bien au contraire l’argent gratuit qui a poussé les ménages à s’endetter pour s’acheter des biens qu’ils ne pouvaient pas se permettre avec le seul fruit de leur travail. Cette accroissement de la demande a entraîné mécaniquement un phénomène de bulle, notamment immobilière, jusqu’au moment où le marché s’est retourné, transférant la charge des dettes individuelles aux Etats.

                                      Vous affirmez utopiquement qu’il suffirait que les Etats produisent infiniment de la monnaie pour résoudre tous les problèmes du monde. En d’autre termes, qu’ils agissent comme les banques l’ont fait, pour alimenter d’autres bulles. C’est bien ce qui s’est passé à partir de 2008. D’où l’explosion des bourses et la stabilisation des prix immobiliers à des niveaux toujours bullesques, en tout cas en France, interdisant l’accès à la propriété aux jeunes générations, tout en leur ajoutant sur les épaules une dette collective croissant à vitesse exponentielle. Une double peine pour préserver les gains capitalistiques des générations antérieures.

                                      Vous semblez confondre finance et capitalisme. Le capitalisme, c’est la propriété. Offrir la possibilité à chacun de se construire un capital lui permettant de sécuriser sa famille, par le fruit de son travail. La politique de la planche à billet que vous préconisez induit une dévalorisation perpétuelle de la monnaie, et donc de la rémunération du travail. En produisant une inflation non contrôlée, tout effort d’épargne devient caduque.

                                      L’idée est généreuse, nous l’avons expérimentée depuis 30 ans avec nos dépenses sociales au dessus des revenus de notre croissance. Le résultat, c’est une situation sans solution qui nous obligera sans doute, à l’instar de la Grèce, à revoir entièrement nos système de solidarité de façon brutale, sous peine d’explosion de notre zone économique.



                                      • FYI FYI 1er avril 2010 22:45

                                        fifilafiloche

                                        Je ne reviens pas sur l’intervention de Gimo, c’est sans appel.

                                        « Le discours considérant à stigmatiser les banques est très à la mode, on ne compte plus les articles sur Agoravox en ce sens, tous reprenant avec plus ou moins de style les arguments de la très populaire vidéo »l’argent dette« de Paul Grignon. D’ailleurs la première partie de votre article est en une contrefaçon parfaite. »
                                        Vous désirez ardemment une autre version, la voici (crise ou coup d’état), attention le son est un peu médicore mais c’est saisissant.

                                        « Vous semblez confondre finance et capitalisme. Le capitalisme, c’est la propriété. Offrir la possibilité à chacun de se construire un capital lui permettant de sécuriser sa famille, par le fruit de son travail. La politique de la planche à billet que vous préconisez induit une dévalorisation perpétuelle de la monnaie, et donc de la rémunération du travail. En produisant une inflation non contrôlée, tout effort d’épargne devient caduque. »
                                        La notion même d’entreprise est devenue rétrograde, nous sommes au XXIème S. pas au XIXème. Le soucis ?, c’est la répartition des richesses tout simplement, et à ce titre voici un petit rappel des possibilités liées à l’incroyable taux de productivité de notre époque, ce qui permettra d’assurer ce qu’on appelle le Revenu Universel.


                                      • gimo 1er avril 2010 10:04

                                        filoche

                                        ci....... mais bien au contraire l’argent gratuit qui a poussé les ménages à s’endetter pour s’acheter des biens



                                        faux au départ c’est 2% aprés 3ans 17%
                                        EN LEUR FAISSANT MIROITER le plus value  de leur maison à cause de la bulle
                                        donc une simple éscroquerie

                                        faut pas dire n’importequoi


                                        • darius 19 avril 2010 19:44

                                          Je cite :« Car seuls ceux qui ont satisfait leurs besoins essentiels peuvent épargner, ou emprunter »
                                          Dans quelle mesure un telephone portable,une tv(pour ce qu on y voit) une cuisine equipée, ou un ecran geant est il un besoin essentiel ?
                                          La différence c’est que les pauvres depensent pour imaginer qu ’ils sont riche, et ils restent pauvres, les riches economisent et finissent riche.
                                          L’eau en bouteille ou les ecrans plats qui viennent de sortir sont des produit pour pauvres, qui veulent rester pauvre, car au lieu de boire de l’eau du robinet ou d’attendre que les ecrans geants baissent, ils preferent s’endetter et les acheter cher .
                                          Le riche qui a deja economise sur l ’eau en boueille va attendre 3 ans car les inovations technologique baissent de 30% par an au debut, et achetera son ecran a ce moment.
                                          Etre pauvre c’est une décision de mode de vie, la société francaise encourage fortement ce comportement (incitation a l’emprunt a la consomation), alors qu’elle décourage par tous les moyens(impots) les riches à devenir riches, si bien que ceux qui en ont la vocation doivent quitter le pays pour realiser leur reves d’etre riche.

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