bonjour michel
aucun système déterministe (comme celui financier) ne peut contenir les solutions qui naissent du déroulement même de l’existence auxquels, ils concourent.
il arrive forcément des points d’apories qui sont les signes d’une limite de tout système qui doit se réorganiser. généralement ce sont les guerres qui nous y contraignent car les puissances qui se sont établis sur les modèles en vigueurs, ne consentent jamais à le réformer.
le cas Grec n’est qu’un signe de cela, (indépendamment des malversations qui servent de justificatif pour nier l’obsolescence d’un système financier qui se fait jour).
le marché et le destin des peuple n’est pas la même chose, l’existence et un moyen d’échange n’est pas la même chose. la prospérité ne vient pas de la masse de monnaie que l’on possède mais de ce que l’on est capable de faire.
le choix capitaliste de la globalisation qui dépouille les état de leur indépendance économique au bénéfice de ceux qui peuvent faire la même chose a un cout moindre, impose de fait aux acteurs économiques « du marché » d’assumer une responsabilité sociale pour venir en aide aux états, nous retrouvons cette fonction au sein du FMI, mais depuis le temps nous en connaissons les limites et les dérives d’aggravations de la paupérisation dans les pays où ils interviennent, pour qu’ils s’ajuste au système financier. ce n’est donc pas là que la grèce trouvera son salut.
nous voyons au travers de sa situation, les blocages cérébraux qui sont les nôtres du seul fait de la rationalisation des esprits dans lesquels nous sommes éduqués, et démontre une fois de plus le vide des discours libéraux s’il en était besoin, que l’Europe qui c’est construite n’est pas une Europe des peuples mais seulement des marchands.
le seul moyen de s’en sortir est que la BCE retrouve le moyen d’émettre de la monnaie, pour financer une économie Verte et remplacer la croissance consumériste par un enseignement universitaire rémunérateur, plus instructif, moins pollueurs et créateurs d’emplois.
en attendant, elle n’a qu’a faire un bras d’honneur, à ceux qui ont voulu s’enrichir sur son dos, il vaut peut-être mieux qu’elle mettent les pieds dans le plat maintenant, plutôt que d’attendre une guerre cyclique, puisque nous sommes incapable de réformer le système financier dont chacun espère intérieurement qu’un jour il lui souris pour en être un bénéficiaire.
cordialement.