La Grèce doit se déclarer en faillite
Les raisons invoquées de la déroute grecque sont toutes valables les unes comme les autres. De l’argent facile mis à sa disposition au début des années 2000 (sous l’impulsion des Etats-Unis de Greenspan) lui ayant permis de financer son immense secteur public à la corruption de sa bureaucratie ayant falsifié ses statistiques officielles et à des recettes étatiques insignifiantes du fait d’une évasion fiscale chronique en passant par un ralentissement économique mondial ayant précipité la conflagration... Toujours est-il que la Grèce est aujourd’hui de facto en situation de faillite.
De la mise en place de nouveaux impôts au relèvement de taxes déjà existantes, de l’allongement de l’âge de la retraite aux coupes dans les services publics, de la réduction des salaires à la remise en question du niveau des retraites de ses fonctionnaires, le Gouvernement Grec peut certes - au moins sur le papier - réaliser des économies sur le dos de sa population car il emploie 25% des salariés du pays et 40% de son P.I.B. est généré par son secteur public... Pour autant, le citoyen grec moyen - ou ce qu’il en reste ! - qui ne peut plus encaisser davantage de sacrifices mériterait d’être soulagé par une déclaration de cessation de paiement de la part des autorités de son pays !
Une faillite grecque, qui emporterait à coup sûr l’adhésion d’une société en profond malaise, présenterait en outre l’avantage de figer une spéculation qui saurait dès lors à quoi s’en tenir tout en interrompant la spirale de l’endettement. Quant aux créanciers que la faillite grecque mettrait en situation périlleuse avec des conséquences macroéconomiques globales, ils pourraient bénéficier d’un programme d’assistance Européen adéquat. Mais le Gouvernement grec aura-t-il le cran d’officialiser la banqueroute - pourtant établie - de son pays ? Seul un électrochoc de ce type serait effectivement susceptible de mettre la Grèce sur les rails de la bonne gouvernance économique et financière tout en sortant de leur torpeur et de leur indécision les autorités Européennes car la structure actuelle de l’Union Européenne - tout géant économique qu’elle soit - est loin de conférer un quelconque avantage à ses membres en difficultés.
A cet égard, comment ne pas comparer les déboires grecs à la situation précaire des Etats-Unis au déficit budgétaire de plus de 10% de leur P.I.B. et dont l’endettement national (12’500 milliards de dollars) atteint pratiquement la richesse nationale (14’500 milliards de dollars) ? Pour autant, la Grèce ne bénéficie pas d’un atout considérable à disposition des Etats-Unis, à savoir d’un endettement - libellé en une devise de réserve internationale - qu’ils ne se privent pas épisodiquement de réduire par une résurgence des pressions inflationnistes. Disposant ainsi de la maîtrise absolue sur le niveau de son Dollar, nul pays Européen ne peut se prévaloir d’un tel privilège exorbitant permettant aux Etats-Unis d’imprimer à loisir de la monnaie en quantités suffisantes pour rembourser ses dettes ! Monnaie de référence incontestée aux mains des Banques Centrales et du commerce international, y compris dans le cadre de transactions n’impliquant pas les Etats-Unis, le billet vert est ainsi détenu en quantités industrielles par des nations forcées de recycler leurs excédents sur le marché obligataire Américain.
La Grèce, elle, qui ne dispose d’aucun moyen d’action de cette nature vis-à-vis de ses créanciers, se retrouve donc dans la situation d’un débiteur privé dont la seule alternative est ... la faillite ! Les conséquences à court terme d’une banqueroute grecque (et après elle d’autres nations Européennes périphériques) seraient certes une déstabilisation de l’Union mais il est vraisemblable que ce soit le prix à payer pour inculquer à certains pays le pli de la discipline fiscale tout en forçant les grands pays de l’Union à regarder dans la même direction.
116 réactions à cet article
-
En plus, il faudrait interdire les intérêts !!!
-
-
t. Quant aux créanciers que la faillite grecque mettrait en situation périlleuse avec des conséquences macroéconomiques globales, ils pourraient bénéficier d’un programme d’assistance Européen adéquat
Bonjour mr Santi , sans blague la meme banque qui est responsable à50%de la catastrophe
qui a joué contre l euro et la grece toucherais le jakpot une 3e fois.Les responsables politiques grecs doivent sauter certes les cretins de bruxelles donnant des leçons d austerité
mais se gobergeant en se payant sur la betes aussi.
Que l etat grec se declare en faillite certes qu il mette de l ordre dans ces finances et aide
les plus demunis de son peuple inclu ceux qui entreprenne « suis pas sectaire ».
Mais que ces créanciers crevent quand au dirigeants de la banque us ce reporter au programme de Faxtronic-
Cela ne vous rappelle rien ?? Des faits historiques, mettre à genoux des Etats, voire les coloniser sous pretexte de dette et faute d’une gestion correcte de leurs finances, oui on avait déjà vu ça, des Etats sous toutelle.
-
-
En même temps c’est pas les créanciers qui les ont forcés à emprunter, donc faut un petit peu assumer ces actes..
-
Bonjour lemaniat
c est bien pour cela que je precise la banque a 50% -
Voyez, même à 50% je trouve que c’est abusé...
C’est trop facile d’accuser les banques, elles n’ont fait que leur boulot, en revanche les dirigeants grecs, eux, çà tourne plus à l’arnaque.
Certes les contrats étaient compliqués mais dans ce cas là on se fait assister si on est trop con pour pas comprendre !!!!
Que des rigolos au sommet.... Il serait peut être temps d’éjecter tout ce petit monde là haut et de prendre notre avenir en main...
Bordel on va se frapper sur la gueule plutôt que de comprendre çà. -
Euh, il me semble que la dette grecque est en grande partie détenue par la France et l’Allemagne (à confirmer) donc si défaut de paiement de la Grèce, la France et l’Allemagne règleront l’addition.... et paf !!!
Que faire ?? Que faire ??
L’avantage c’est qu’on a un aperçu de ce qui va arriver à la France !! Préparons nous, iceberg droit devant...
-
ne te casse pas la tete lemiarnat , il y a ici un autre article ou tout le monde reclame pour les departements ( et mairies) le droit de continuer à dépenser sans se restreindre . Quand on voit qu’une partie non négligeable ser à financer des rond points inutiles et des aménagements contestables , on se demande si il ne faudrait pas mieux laisser aux gens le pognon qu’on leur préléve pour qu’ils dé"cident eux mêmes de ce qu’ils jugent pertinent de faire . Quand la mairie se sera payé une façade en marbre avec mon argent , je ne pourrai même plus faire simplement repeindre la façade de ma maison , par manque de moyens . Et je ne suis pas le seul....
-
Je crois sincèrement que la partie est finie. Je ne vois pas comment on peut continuer sur ce rythme.... Gaspillage quand tu nous tiens....
-
Oui ?
C’est quoi le « gaspillage », quand on sait que la Grèce n’a cessé de bloquer les salaires, allonger la durée du travail, et que les retraités grecs touchent 600€ par mois ; la « génération 600€ » ??
Gaspillage ?
Allez le dire au peuple grec !
La Grèce aurait effectivement tout intérêt à se déclarer purement et simplement en cessation de paiement.
Que les créanciers (et ce ne sont pas les états, mais bien les banques, pour l’essentiel), retournent à leur usure sur d’autres gogos ; ils se sont déjà bien assez gavés comme ça.Et tous les autres pays européens endettés devraient suivre ; tous en cessation de paiement, et basta.
S’il existe des dettes inter-état, ça peut s’arranger par des contrats d’échange de services, de matières premières, etc...
Quant aux banques, qu’elles coulent, si besoin, et qu’on entame enfin la REFORME MONETAIRE qui leur supprime le pouvoir de création monétaire, et leur formidable pouvoir de coercition, d’oppression, de mise à sac.
Les Grecs feraient bien de commencer à mettre à sac les agences bancaires, pour bien leur faire comprendre que le garrotage, c’est fini.
-
pour moi tout cela peut casser en effet, mais ce n’est pas si simple....
-
« C’est quoi le »gaspillage« , quand on sait que la Grèce n’a cessé de bloquer les salaires, allonger la durée du travail, et que les retraités grecs touchent 600€ par mois ; la »génération 600€« ?? »
Ah non le gaspillage c’est pas çà.... Le gaspillage çà se passe au château, et croyez moi ils doivent bien rigoler etnre 2 petit fours-champagne...
Les banques n’ont fait que leur boulot, bon on pourrait déjà séparer les différentes fonctions :
Banques de dépôt
Banques d’affaires
etc...
Le gaspillage ne se produit que lorsqu’il y a monopole (dans un VRAI marché libre).... -
Bonjour l’auteur,
je ne puis m’empêcher de réagir rien que au titre de votre article, et avant de l’avoir lu.Est-ce qu’il convient pour un état de parler de « faillite » ? je n’en suis pas certain. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, un état n’est pas une entreprise, et lorsqu’il ne paie plus ses dettes, on ne peut prononcer une liquidation comme on le fait pour une entreprise.
Une fois posé ceci, on peut légitimement se demander, pour un état de ne plus rembourser sa dette, si finalement il ne s’agit pas d’une mesure socialement extrêmement bénéfique. D’une part, elle ne pénalise que les investisseurs qui par définition sont les gens qui n’ont pas vraiment besoin d’argent, et d’autre part mécaniquement une part significative du PIB (dans les 10%) se retrouvera disponible, vu qu’il n’est plus consacré au service des intérêts... Bref, une pas si mauvaise solution que cela - et qui plus est rends totalement fou les boursiers et autres banquiers !
-
Euh...
Je suis curieux de savoir quelle serait la réaction de Wesson s’il lisait un texte comme celui-ci : « Une fois posé ceci, on peut légitimement se demander si pour un Etat d’employer la bombe atomique contre ses voisins ne serait pas finalement une mesure socialement extrêmement bénéfique. D’une part, elle ne pénalise que les étrangers qui par définition sont des gens qui n’habitent pas sur le territoire de cet Etat... »
Wesson va probablement s’offenser et croire que je le prends pour un dingue. Je tiens à l’assurer que tel n’est pas le cas, que je veux seulement lui faire prendre conscience qu’un tel acte [un Etat reniant ses dettes] auraient des conséquences pour le moins très intéressantes sur le système économique international. -
un tel acte [un Etat reniant ses dettes] auraient des conséquences pour le moins très intéressantes sur le système économique international.
C’est le système financier et d’actionnariat qu’il faut renier dans son ensemble. Une sangsue sans utilité.
-
Régulièrement, des nations se sont déclarées insolvables sans drame ni cataclysme. En fait, c’est une manière de « refiler la patate chaude » aux créanciers !
... vous verrez que la Grèce suivra prochainement cette voie -
@ l’auteur
citez nous SVP des exemples ( récents si possible ) , c’est intéressant -
Faillite Russe de 1998, Argentine de 2001
Banqueroute Islandaise en 2009... -
Bonjour Jullien,
"Je suis curieux de savoir quelle serait la réaction de Wesson s’il lisait un texte comme celui-ci [...]«
Il y a 2 problèmes dans votre raisonnement. Le premier est une considération d’ordre général illustré par le proverbe suivant : »plaie d’argent n’est pas mortelle", à contrario, la bombe atomique le semble elle un peu plus ...
Le second problème consiste à évaluer le niveau d’importance d’une dette. Votre raisonnement la place au dessus des droits de l’homme, je ne pense pas cependant que cela fasse l’objet d’un large consensus.Donc, non, refuser le paiement d’une dette pour un état, ce n’est pas du tout comparable à l’emploi d’une arme atomique.
Et comme le précise très justement M. Santi, les états passent leur temps à remettre en cause leur dette, sans conséquences manifestement funestes pour ses citoyens. Depuis 1917 et les bolchéviques d’ailleurs, les libéraux ont compris que ce n’était pas forcément très efficace d’envoyer des troupes pour récupérer la monnaie d’un pays qui a fait un bras d’honneur a ses créanciers.
Bref, que la Grèce fasse défaut sur sa dette - ce qui implicitement signifie sa sortie de l’euro - c’est une mesure plutôt raisonnable compte tenu de leur situation actuelle. Bien évidemment sa classe politique fait tout pour l’éviter, mais là encore les évènements et la rue risquent bien de les y forcer. Le tout consistant à savoir quand cela arrivera, et quand cela arrivera à pratiquement tous les pays de la zone Euro.
-
@wesson 10:33
« Le tout consistant à savoir quand cela arrivera, et quand cela arrivera à pratiquement tous les pays de la zone Euro. »Je dirai plutôt « le tout consistant à prédire la REACTION des marchés mondiaux face à cette faillite et ses conséquences. » Ce qui est impossible.
Si nouveau crash sur les marchés financiers, cette fois ci ça sera du sérieux. Peut être encore plus sérieux que la panique post-Lehman Brothers fin 2008.
-
Bonsoir Gui Hottine,
"
Si nouveau crash sur les marchés financiers, cette fois ci ça sera du sérieux. Peut être encore plus sérieux que la panique post-Lehman Brothers fin 2008.
"Mais tout ceci était terriblement sérieux en 2008, et le reste autant en 2010. Voire les avoirs de millions de gens volatilisés dans l’instant dans les ruines fumantes des banques et - nouveauté 2010 - des états, voire les banquiers et les dirigeants errer hagard dans les décombres ou pendus à quelques gibets, cela me fera peut-être sourire pendant 30 secondes, mais pas plus. C’est un peu comme couper la tête aux rois et aux dictateurs : sur l’instant ça soulage, mais ça ne règle pas les causes profondes qui ont mis en place ces régimes et ces dirigeants.
En tout état de cause, et vu la tournure des évènements, j’ai quand même de plus en plus la pétoche ! Je pensais jusqu’alors qu’il y avait un minimum de conscience politique chez nos élites propre à les forcer à s’unir face à un défi commun, et je crois que je me suis trompé. En dernière analyse encore une fois je crois que ce n’est que de la rue qu’une réelle solution peut provenir. Et ça ne va pas être simple en plus !
-
Certes, le non-remboursement (ce que l’on appelle « la répudiation de la dette ») serait une solution radicale...
Question : il faudrait pour cela que la Grèce sorte de l’Euro, et donc de L’Europe, avec toutes les conséquences (difficiles à imaginer, mais, je suppose, réelles...) -
Un des exemples de cessation de paiement ’sans douleur’ donne par l’auteur me laisse perplexe : Argentine de 2001. Vous rigolez ? Le pays a ete saigne a blanc et les degats, importants. Un reportage tres interessant la dessus et relativement objectif : Memoire d’un Saccage, par Fernando Solanas. Pour tous ceux qui se demandent les consequences d’une faillite d’etat, a voir.
-
Une seule chose est certaine : « demain sera pire qu’aujourd’hui ».
-
l’émission des obligations grecques n’a pas eu le succès attendu....cette semaine, mais selon les observateurs, il faudrait attendre avant de conclure à un échec...
la rumeur revient sur les note souveraines italiennes et espagnoles....
-
Mr Santi : D’accord avec vous, sauf que j’irai plus loin.
Bien d’autres pays connaissent les mêmes problèmes, notamment l’Argentine :
http://www.lecho.be/actualite/economie-finances
http://www.globalix.fr/content/argentine-de-plus-en-plus-Je propose l’annulation de la dette de tous les pays. Pourquoi en sacrifier certains, alors que tout le monde a creusé les déficits ? D’autant qu’une faillite de certains pays aggraverait la crise et les débouchés à l’exportation de ceux qui vont moins mal. Les pays riches ont simplement les reins plus solides.
L’annulation mondiale de la dette entrainerait la faillite du système financier, ce qui est une bonne occasion de le reformer. Cela concerne surtout de l’argent virtuel, et pas les bases économiques. Les principaux perdants seraient les rentiers et boursicoteurs,mais cela ne me fait ni chaud ni froid, surtout que leur richesse est surtout d’origine spéculative. Va-t-on sacrifier l’économie pour essayer de sauvegarder les profits financiers ? Au final tt le monde sera perdant.
Cette décision permettrait de repartir du bon pied, et dans une logique économique saine de production=réponse aux besoins, au lieu de la course au profit des actionnaires actuelle.Il est assez extraordinaire de voir que les banques et les financiers qui ont provoqué la crise financière, et donc économique, continuer à s’enrichir par les intérêts sur l’argent qu’ils ont prêté aux états. Après s’être gavé sur le dos de l’économie, ils éreintent les états les plus fragiles.
" il est vraisemblable que ce soit le prix à payer pour inculquer à certains pays le pli de la discipline fiscale tout en forçant les grands pays de l’Union à regarder dans la même direction."
Je crois surtout qu’il est temps que la redistribution des richesses s’effectue vers les gens qui travaillent, plutôt que vers les rentiers-profiteurs de l’actionnariat. Pas de meilleur moyen de relancer l’économie.-
« Je propose l’annulation de la dette de tous les pays »
Le problème c’est que c’est la finance qui dirige le monde. Vos propositions, elle s’en bat l’œil.
"Il est assez extraordinaire de voir que les banques et les financiers qui ont provoqué la crise financière, et donc économique, continuer à s’enrichir par les intérêts sur l’argent qu’ils ont prêté aux états«
La seul chose qui change, c’est qu’ils s’attaque maintenant au pays »riche" quand auparavant ils se limitaient au tiers monde.Les loups bouffent les moutons, c’est dans l’ordre des choses, et tant que les moutons resterons des moutons, y’a pas de raisons que ça change.
Pour l’instant bêler suffit à nous soulager... -
"Le problème c’est que c’est la finance qui dirige le monde. Vos propositions, elle s’en bat l’œil."
On est d’accord. Mais c’est une occasion de mettre en exergue que les solutions de bon sens évidentes ne sont même pas envisagées pour cause de défense d’intérêts très particuliers. Pour l’instant...
-
le manque d’empressement pour ces obligations, montrerait que le marché n’est pas convaincu du redressement possible en Grèce....
-
cela me fait penser qui si la zone euro ne décide pas de faire de la relance de long terme et si elle ne parvient pas à modifier l’attitude des investisseurs « dit institutionnels » , on restera toujours dans ce système instable....
-
Voilà encore typiquement un exemple de fonctionnement Push-pull, ou si on veut, de pompe à phynance aspirante refoulante. J’explique :
Quand la Grèce était gérée par la droite, c’était la gabegie avec la bénédiction des banques : « Gavez-vous, on vous prête ».
Aujourd’hui que la gauche revient, le discours a changé : « Fini le Club méd, il faut passer à la caisse ».
La différence c’est que dans le premier temps, ce sont les copains du pouvoir de droite qui se sont gavés, dans le second temps ce sont les « protégés » du poiuvoir de gauche qui vont payer, à savoir, le peuple.
Ps. Entièrement d’accord avec le post de Wesson.-
Disons que l’UE est un miroir aux alouettes dont on s’est servi pour obtenir des citoyens des nations européennes qu’ils lachent la proie pour l’ombre : Il n’y a pas de démocratie sans peuple, et il n’ya pas de peuple européen ! l’UE est tout sauf démocratique. Et ce tout, on se demande bien ce qu’il recouvre !
-
chantecler, non, la démocratie n’est pas un miroir aux alouettes, c’est une peau de chagrin. Nuance.
Les mots ont un sens, protégeons les et ne laissons pas les barbares diriger le monde. -
Je ne sais plus à qui on attribue cette phrase (Rockefeller ?) :
« si tu dois 200$ à ta banque, c’est ton problème.
si tu lui dois 200 millions de $, c’est SON problème ! »La Grèce est exactement dans cette position, non ?
Elle peut dire : Soit vous me prêtez à 2%, et le jeu continue. Soit vous refusez et je me déclare en cessation de payement, alors le jeu s’arrête et vos créances, vous pouvez vous les ....
Il s’agit juste de poser l’ultimatum aux bons interlocuteurs.Finalement, c’est très simple tout ça !
-
@PhilVite,
Ok, ça a l’air simple en effet.. mais est-ce qu’un pays comme la Grèce (et quels autres ??) pourrait continuer à importer ce dont ils ont besoin si ils sont déclarés en faillite ?
Quid de la nourriture, de l’énergie, bref, tout.. !?
Cdt,
T. -
Je pense qu’après ce genre de décision, il doit y avoir une période difficile avec fort risque de chaos social.
Vaut sûrement mieux avoir des virtuoses aux manettes à ce moment-là !
Il me semble que l’Argentine est passée par là au début des années 2000. Comment s’en est-elle sortie ?? -
Des virtuoses, c’est une chose.. Avoir des infrastructures, des usines, des ressources, bref : un tissu économique local fonctionnel en est une autre..
Si on a pas ça, comment faire un gros F**K ! à ses créanciers sans se retrouver ensuite dans le froid, le noir et la pénurie de tout ? (tiens-tiens, comme en cas de guerre, non ?)
Cdt,
T. -
... ce serait bête d’arreter le partie de MONOPOLY !
-
Voir le reportage de Fernando Solanas intitule Memoire d’un Saccage sur la crise Argentine. Assez edifiant.
-
J’ai tendance à penser comme vous mais si on se trompait tous ? Les USA remboursent leur dette en monnaie de singe et trouvent toujours des investisseurs pour leur prêter. La Grèce vient de lancer un emprunt qui a été couvert trois fois. Les investisseurs se pressent au portillon pour lui prêter. Dans ce contexte, pourquoi ne pas laisser filer la dette ? On emprunte pour rembourser les anciens prêts. Les taux d’intérêts montent et on doit emprunter encore plus pour rembourser et ainsi de suite. Aprés tout, où est le problème ? Si un jour plus personne ne veut prêter, la Grèce se mettra en faillite mais pourquoi précipiter les événements ? Ce jour là on répudiera la dette.
Comme les banques créent de l’argent à partir de rien ou presque, les prêts qu’elles consentent ne leur coûtent quasiment rien. Par contre les intérêts sont un gros bénéfice. Le jeu peut continuer indéfiniment tant que les acteurs aux manettes touchent de grosses stock-option et de gros bonus de fin d’année.
Pour votre information, sous la présidence de Carlos Andres Perez au Vénézuéla dans les années 90, les taux d’ntérêt payés par les banques aux particuliers ont atteint 40% par an et les taux des prêts aux entreprises 60% par an. Cela n’a pas empêché les gens de vivre.
Quel est l’importance que la dette du pays soit 1 fois, 10 ou 100 fois son PIB si les banques continuent de prêter ?
-
Les intérêts !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le poids de la dette US pousse la monarchie financière de la City à remplacer le $ par des DTS du FMI, encore plus à leur ordre, à terme.
-
Seul petit problème :
L’argent fictif prêté par les banques passe en perte RELLE dans leurs bilans quand l’emprunteur
ne peut plus rembourser
Quand on sait que les vrais fonds propres des banques sont plutôt inférieurs à 4% ( en passant ,ce qui veut dire qu’elles prêtent 25 fois plus que ce qu’elles possèdent ) ,il suffit donc que 4%des sommes prêtées ne soient pas remboursées pour que les banques soient elles mêmes en faillite
Au niveau des USA la situation est très grave
une dizaine de banques ont 30% d’impayés
une centaine en ont 20%
et environ 600 dépassent déja les 10% d’impayés
Pour l’instant elles trainent les pieds pour ne pas les passer dans leurs bilans,elles espèrent
une hypothétique reprise économique,qui,si ,comme Gruchy n’arrive pas à temps ,va se transformer en Waterloo de la finance
La situation est beaucoup plus désespérée qu’on ne le croit -
bonjour michel
aucun système déterministe (comme celui financier) ne peut contenir les solutions qui naissent du déroulement même de l’existence auxquels, ils concourent.
il arrive forcément des points d’apories qui sont les signes d’une limite de tout système qui doit se réorganiser. généralement ce sont les guerres qui nous y contraignent car les puissances qui se sont établis sur les modèles en vigueurs, ne consentent jamais à le réformer.
le cas Grec n’est qu’un signe de cela, (indépendamment des malversations qui servent de justificatif pour nier l’obsolescence d’un système financier qui se fait jour).le marché et le destin des peuple n’est pas la même chose, l’existence et un moyen d’échange n’est pas la même chose. la prospérité ne vient pas de la masse de monnaie que l’on possède mais de ce que l’on est capable de faire.
le choix capitaliste de la globalisation qui dépouille les état de leur indépendance économique au bénéfice de ceux qui peuvent faire la même chose a un cout moindre, impose de fait aux acteurs économiques « du marché » d’assumer une responsabilité sociale pour venir en aide aux états, nous retrouvons cette fonction au sein du FMI, mais depuis le temps nous en connaissons les limites et les dérives d’aggravations de la paupérisation dans les pays où ils interviennent, pour qu’ils s’ajuste au système financier. ce n’est donc pas là que la grèce trouvera son salut.nous voyons au travers de sa situation, les blocages cérébraux qui sont les nôtres du seul fait de la rationalisation des esprits dans lesquels nous sommes éduqués, et démontre une fois de plus le vide des discours libéraux s’il en était besoin, que l’Europe qui c’est construite n’est pas une Europe des peuples mais seulement des marchands.
le seul moyen de s’en sortir est que la BCE retrouve le moyen d’émettre de la monnaie, pour financer une économie Verte et remplacer la croissance consumériste par un enseignement universitaire rémunérateur, plus instructif, moins pollueurs et créateurs d’emplois.
en attendant, elle n’a qu’a faire un bras d’honneur, à ceux qui ont voulu s’enrichir sur son dos, il vaut peut-être mieux qu’elle mettent les pieds dans le plat maintenant, plutôt que d’attendre une guerre cyclique, puisque nous sommes incapable de réformer le système financier dont chacun espère intérieurement qu’un jour il lui souris pour en être un bénéficiaire.
cordialement.-
Se déclarer en faillitte:pourquoi pas ?
Cela créerait (peut-être) un choc salutaire et une occasion de remettre en question le rôle des banques, pas seulement celui de G.S.-
C’est qui GS ?
La Grèce en faillite ? Une absurdité. Mais comme disait Napoléon 1er, en politique, une absurdité n’est pas un obstacle. A fortiori en économie.
Je crois que cela mérite réflexion : que se passerait-il en cas de faillite ?
A qui profiterait le crime ? -
G.S. ?
La bienfaitrice de l’humanité !
...qui s’engraisse aux dépens de la Grèce -
@ Zen : mais oui mais c’est bien sûr, où avais-je la tête ! notre future Big mother quand elle aura absorbé ses concurrentes.
-
Pour ceux qui n ont pas compris, on est en plein putch.
Prise de pouvoir par la force... economique.Ils ne veulent pas de nos reformes ? ils ne veulent pas abandonner leur liberté, leur souveraineté....
Tres bien. Organisez le desordre. Ils reclameront l ordre.
Le desordre grandit, des voix commencent deja a s elever pour reclamer le retour de l « Ordre »..... personne ne sera decu.
rumors of war
-
a Da peace....
c’est un peu cela....du transnational, du transnational et encore du transnational....c’est bon pour l’investissement....
-
@ JL
GS c’est Glodman sacks si je me trompe pas !
-
Oups.... Goldman sachs c’est mieux....
-
« La Grèce doit se déclarer en faillite »
Je dirais et après ?
Un Etat n’est jamais totalement en faillite. La Grèce est dans une phase de concordat qui n’arrive pas plus loin. Trop d’intérêts en jeu. Que ce soit par le FMI ou par une aide européenne. Un Etat vit et continue à le faire. Il lève des impôts, baisse les sorties, et augmente les entrées. L’Islande est-elle en faillite ?
Une société privée se déclare en faillite pour éponger les dettes, pour les faire oublier par les fournisseurs et les créanciers. Une société en faillite meurt et revient sous un autre nom.
Dans un monde intégré, comme nous le connaissons, pas questions de faire chuter un pays.
-
en effet un Etat n’est jamais en faillite, cela permet bien à la banque de gagner ds ce cas....et donc les banques vont devoir porter leur risque toutes seules comme des grandes si la Grèce décide de dire : fini, plus de sous...
-
bonjour
je suis d’accord avec Wesson on ne peut pas parler de faillite pour un état, déjà effectivement car on ne peut pas le liquider comme une entreprise, ensuite parce que les richesses d’un pays ce sont les fruits du travail de ses citoyens, ces personnes ne vont pas disparaitre du jour au lendemain
il faut faire attention avec la propagande issue des gouvernements ou des médias, ils veulent justifier la crise en Grèce en la présentant comme une sorte de « mauvais élève » où tout ce qui lui arrive viendrait d’abus de ses citoyens et de ses représentants
actuellement tous les pays ont des déficits élevés, tous les pays sont victimes d’évasions fiscales ou de fraudes fiscales, si on veut stigmatiser la Grèce il faudrait déjà commencer par expliquer en quoi la situation de la Grèce est tellement différente des autres pays.
hors ce discours cache les vrais enjeux qui sont derrière cette crise
cette crise est complètement artificielle
les buts sont doubles, le premier but est financier, ils s’agit déjà de se mettre plein d’argent dans les poches grâce à l’augmentation des taux d’intérêts imposée sur les titres émis par l’état grecque, le 2ème but est politique et économique, il s’agit d’imposer à la Grèce une politique de rigueur, c’est à dire la baisse des salaires, la privatisation des services publics, entre autrecette crise a été provoquée par la BCE et par des agences de notation
d’abord ce sont les agences de notation, qui sont des organismes privés, qui ont décrété que l’achat des titres publics grecques était risqué, et qui ont abaissé leur notation de A à B, l’effet immédiat c’est la hausse des taux d’intérêts exigée en échange de l’achat de ces titrescela signifie plusieurs choses
d’abord, il faut comprendre qu’on est en train de parler de « risque », l’état grecque, comme tous les états européens d’ailleurs, a toujours remboursé sans faille
donc décréter que les risques de défaut de paiement sont élevés est purement arbitraire, il faut ici faire confiance à ces agences de notation privées ( les mêmes qui avaient mal noté les subprimes vous vous rappellez ) sur parole, car évidemment nous ne contrôlons rien, et ne vérifions rien, aucun journaliste n’ayant rapporté l’information n’a jamais essayé de savoir si cette décision était fondée sur qqchose de concret
on est ici donc dans une situation assez incroyable, une agence privée, en toute discrétion, peut prendre une décision qui va avoir pour conséquence de relever les taux d’intérêts auxquels sont achetés ses titres publiques, c’est à dire qui va entrainer un coût pour les contribuables de ce pays encore plus élevé pour tous les investissements que fera son pays
non seulement, on est dans une sorte de décision auto-réalisatrice, on décrète que le risque de défaut de paiement est élevé, donc on élève les taux d’intérêts, ce qui rend encore plus couteux ces paiements et donc augmente ainsi les risques de ne pas pouvoir les honorer ...
de plus, il est profondément anti démocratique qu’une agence de notation privée puisse avoir une telle ingérence et un tel pouvoir sur tout un pays, avec autant de conséquences pour les citoyens de ce paysenfin il faut comprendre le rôle que joue cette agence de notation, en calculant le risque de défaut de paiement de l’état grecque, l’agence de notation défend ici les intérêts des investisseurs, quand on parle de risque, il s’agit de risque pour les investisseurs, et l’agence de notation cherche à réduire au stricte minimum les risques encourus par ces investisseurs
alors il faut se poser une question toute simple, est-ce normal de mettre au dessus des intérêts des citoyens les intérêts des investisseurs ? normalement, les risques ne devraient-ils pas être partagés ? les citoyens sont évidemment les dindons de la farce alors que ce sont eux avec ce genre de système qui portent en réalité tous les risques
concernant la BCE, celle-ci avait décidé d’abaisser les critères auxquels elle s’autorisait à acquérir des titres publics, normalement ces critères étaient de se limiter aux titres notés « A » et elle les avait baissé au début de la crise à la note « B » pour soulager les différents pays européens pendant la crise
la Grèce a ses titres notés B, la crise que subit la Grèce aujourd’hui provient à l’origine du fait que la BCE, qui je le rappelle est indépendante des gouvernements ( mais est-elle indépendante de la finance ? ) a décidé arbitrairement de réaugmenter ses critères à ceux qui précédaient la crise, rendant ainsi l’acquisition des titres grecques innéligible
l’effet a été évidemment l’explosion des taux d’intérêts pour l’achat de ces titres sur les marchés financiers
donc n’est ce pas bizarre ? si on reprend les arguments de la propagande européenne circulant dans les médias, la crise grecque serait le résultat de leur déficit trop élevé et des fraudes fiscales trop répandues des citoyens grecques, hors comment se fait-il dans ce cas alors que cette crise ne s’est déclenchée que récemment alors que cette situation existait depuis longtemps ?
l’annonce par le gouvernement du maquillage par le gouvernement des chiffres des déficits ne correspond manifestement pas non plus au déclenchement de cette crise vu que cette annonce a été faite plusieurs mois précédent la crise
le déclenchement de cette crise correspond bien au moment où la BCE a décidé de réaugmenter ses critères d’éligibilité, et est bien basée sur les décisions d’agences de notation privées
cette crise est totalement artificielle et complètement anti-démocratique, elle est bel et bien la conséquence de deux décisions arbitraires de deux entités, l’une privée, l’autre indépendante des états et on le sait depuis longtemps au service d’intérêts privés, toutes deux servant donc les intérêts financiers, voilà la réalité qui se cache derrière cette crise
accompagnant la propagande diffusée dans les médias, viennent toujours les solutions « évidentes » et je dirais « classiques » pour tous ceux qui connaissent les méthodes de la finance
les peuples rechignant à privatiser leurs services publics, leur privatisation étant difficilement justifiable et donc difficile à défendre politiquement directement, sa stratégie est toujours identique et indirecte, il s’agit toujours de constater le lourd endettement d’un pays, et d’expliquer qu’il n’y a pas d’autre choix que de privatiser ces services publics pour se sortir de ce lourd endettement
viennent avec ces « il n’y a pas d’autre choix à cause de la dette » d’autres mesures autrement injustifiables comme le gèle ou l’abaissement des salaires, l’augmentation des prix de l’eau et de l’électricité ( une fois ces entreprises privatisées ) etc ...
ce sont les méthodes qu’applique le FMI à travers le monde
c’est ce discours que l’on tente de diffuser en France et que l’on martèle aux grecques pour les faire se résigner
hors s’il y a des soulèvement en Grèce, c’est justement parce qu’ils s’y refusentet en effet, quand on se rend compte que la crise qu’ils subissent est injuste et artificielle, qu’il s’agit en réalité d’une attaque de la finance, profitant de sa relative faiblesse à cause de la crise et à cause du comportement de son précédent gouvernement, il y a de quoi se soulever non ?
il y aurait évidemment d’autres solutions, comme permettre à la BCE d’acquérir directement ( et donc sans passer par les marchés financiers qui se sucrent au passage ) les titres grecques, au moins le temps de la crise
rappelons-nous, actuellement, les traités européens interdisent à la BCE d’acquérir directement les titres émis par les états, mais pas indirectement, c’est ainsi qu’ils les acquièrent en les rachetant à des banques privées, et la BCE n’acquière ces titres qu’en se limitant à ceux qui rentrent dans ces critères d’éligibilité, ce dont j’ai parlé juste avantdonc la BCE finance les banques privées à un taux de 1% ( abaissé en réaction à la crise ), et ces banques privées rachètent les titres publics émis par les états à un taux plus ou moins élevé, puis les revendent à la BCE en faisant une plus-value
donc remarquons déjà que les banques privées, associées ici par les institutions aux échanges entre les états et la BCE, peuvent donc remercier les créateurs des traités européens pour leur offrir sur un plateau un tel marché sans risque où elles seront toujours gagnantes ( et les banques en usent et en abusent vu que la quasi totalité des déficits des différents pays européens ( exception faite de 2 ou 3 pays dont la France ) est financée par ces banques privées )
si la BCE pouvait acquérir ces titres publics directement, les différents pays pourraient ainsi profiter de ces taux de 1% voir ne pas payer d’intérêts tout court, alors qu’avec ce système elles sont ainsi soumises aux intérêts financiers qui jouent le rôle d’intermédiaires et qui leurs imposent des taux allant jusqu’à 5 ou 6% ...là encore on pourrait y voir une volonté de satisfaire les intérêts financiers au détriment des intérêts de citoyens
donc il existe bien différentes solutions, par exemple, permettre à la BCE d’acquérir les titres publics grecques à un taux très faible, résoudrait cette crise, et permettrait à la Grèce de se remettre sur pied sans avoir à tout privatiser ou à mener des politiques de rigueur
certains crieront au scandale car il s’agirait ainsi de faire porter à tous les pays de la zone euro le rétablissement de l’économie grecque, éructant que nous n’avons pas à payer à la place des grecs, mais ces gens oublient que nos économies sont interdépendantes, et ainsi que du rétablissement de l’économie grecque dépend en partie le développement de notre propre économie, de plus c’est avoir une totale absence de sentiment de solidarité, hors si nous avons créé l’union européenne n’était-ce pas soit disant pour faire valoir des valeurs de solidarité et de coopération entre les pays européens, on a justement ici une chance de construire une autre union européenne, pas celle de l’individualisme et de la concurrence libre et non faussée, mais bien une véritable union basée sur la coopération et la solidarité.
c’est donc un choix politique et idéologique, les grecs ont le choix, on a le choix, n’écoutez pas la propagande diffusée dans les médias, les grecs ne sont pas en situation de faillite, ils sont simplement attaqués par les vautours de la finance
-
@ chantecler :
« Vous ne mentionnez pas cependant la fonction des CDS qui permettent de spéculer sans apport sur l’endettement grec... »
Il y a toujours un apport quand on joue avec effet de levier (en dénéral 5%). De plus les CDS sont des contrats d’assurances nécessaires pour se couvrir contre les variations de prix....
@ logan :
« c’est donc un choix politique et idéologique, les grecs ont le choix, on a le choix, n’écoutez pas la propagande diffusée dans les médias, les grecs ne sont pas en situation de faillite, ils sont simplement attaqués par les vautours de la finance »
Saletés de vautours, ils ont commencé à sentir la putréfaction de la viande. Vous pouvez pas crever la dalle sales vautours non mais....
Moralité : si les vautours sont là c’est qu’il y a un cadavre (ou qui va mourir).
-
Je ne connais pas bien la vie des vautours j’ai loupé l’emission désolé ;)
Mais là en l’occurence si on doit faire une analogie, la Grèce est juste blessée, tout comme les différents pays européens, un pays ne peut pas « mourir » à moins d’en exterminer la population et comme j’ai dit, les grecs tout comme leurs besoins, les services, l’agriculture et les industries autour de ces besoins, ne vont pas disparaitre du jour au lendemain.
C’est là où on voit la différence entre la réalité et la finance. Toute la finance est biaisée dès le départ et ne correspond à aucune réalité, elle sert simplement aujourd’hui de levier de pouvoir et de pompe à fric au mépris des souverainetés des peuples.
-
@ logan :
« un pays ne peut pas »mourir« : il y a peu de choses qui ne peuvent pas mourir, entre autres certaines cellules non désirables.
»à moins d’en exterminer la population et comme j’ai dit« : ou de supprimer l’Etat tout simplement. Corollaire : L’Etat est il nécessaire ?? je ramasse les copies dans 2 heures.
»les grecs tout comme leurs besoins, les services, l’agriculture et les industries autour de ces besoins, ne vont pas disparaitre du jour au lendemain." : Certes ils ne vont pas mourir et heureusement, en revanche le dernier Iphone, la goutte de pétrole ou le panneau solaire ben ils pourront toujours se gratter.« C’est là où on voit la différence entre la réalité et la finance. Toute la finance est biaisée dès le départ et ne correspond à aucune réalité, elle sert simplement aujourd’hui de levier de pouvoir et de pompe à fric au mépris des souverainetés des peuples » : Ah bon posséder des actions c’est pas la réalité, pourtant çà correspond à une partie de l’entreprise....
Moralité : Les vautours sont nécessaires dans la nature, à bon entendeur -
L’Etat est il nécessaire ?? je ramasse les copies dans 2 heures
t’étais où les 3 dernières années ? Mars ?
Je peux savoir qui se tape le sale boulot sans obtenir plus de marge de manœuvre puisque que ce sont les solutions que les banques veulent qui sont appliqué = keynes pour encore alourdir la dette. -
Si la création monétaire à partir de rien ( ex nihilo )n’avait pas existé tous les pays du monde auraient tenu une comptabilité recettes dépenses sans grande possibilité de dérapage du budget et de la balance des paiements
Nous aurions certes moins d’autoroutes ,de ronds points,de cathédrales sportives et culturelles,et moins de social
Nous n’aurions pas ces dettes qui risquent de nous faire basculer dans une troisième guerre mondiale
De deux maux il faut savoir choisir le moindre
Sinon, dans un crime on nous dit qu’il faut toujours suivre la piste de l’argent pour retrouver les coupables
Vous n’ignorez sans doute pas qu’en 1973 , Pompidou (ex Rotchild ) fit passer une loi interdisant à l’état Français de s’endetter auprès de sa banque nationale ,obligeant ainsi la France à s’endetter auprès des banques privées
Le monde entier finit par adopter cette mesure
Ajoutez à cela la décorrélation de la monnaie papier de l’or
Sans négliger le fait que la BCE et la FED n’ont rien de fédéral mais appartiennent à des capitaux privés ( les mêmes qui détiennent les banques )
N’oubliez pas la création d’argent ex nihilo dont je vous ai entretenu au début
Tout en sachant aussi que tous les pays du monde ont emprunté depuis 40 ans en payant des intérêts sans jamais rembourser un seul centime de capital
Vous saurez alors à qui appartient alors la plus grande partie du monde
Ce que ni César , ni Napoléon , ni Hitler n’ont réussi à conquérir par la guerre ,un petit nombre de banquiers ,avec de jolis tours de passe passe va se l’approprier au nez et à la barbe du monde entier endormi dans le confort matériel procuré par la création monétaire à gogo et autres adjuvants ci dessus décrits -
Votre choix est réducteur, on peut très bien utiliser la création monétaire ex nihilo sans pour autant se retrouver aliénés par des dettes faramineuses, l’un n’implique pas forcément l’autre.
Je vous sens partisant d’une rigueur comptable, pas moi, on ne dirige pas un pays d’un point de vue comptable, on doit le diriger démocratiquement pour satisfaire les besoins des citoyens.
-
« Ce que ni César , ni Napoléon , ni Hitler n’ont réussi à conquérir par la guerre ,un petit nombre de banquiers ,avec de jolis tours de passe passe va se l’approprier au nez et à la barbe du monde entier endormi dans le confort matériel procuré par la création monétaire à gogo et autres adjuvants ci dessus décrits »
Juste un petit rajout, ils étaient pas tous seuls les banquiers qu’on soit bien d’accord.... Les magouilles çà se fait pas entre banquiers, c’est entre élus (démocratiquement) ET banquiers.... Ne vous en faites pas c’est pour votre bien... -
j’aimerais rajouter que parmi les solutions il y a aussi d’augmenter les impôts ( notamment ceux des plus riches, ou de taxer la finance ) si la propagande des gouvernements et des médias oublient ces solutions c’est justement parce qu’ils ne veulent surtout pas entendre parler de ces solutions vu qu’ils défendent les intérêts des riches et des financiers
ils parlent de fraude fiscale, il y aurait donc aussi la solution de lutter contre cette fraude friscale ...
même raisons même conséquences, ils n’en parlent pas car les plus riches bénéficient eux aussi de cette fraude fiscale
ne soyons pas dupes de ces manoeuvres, soyons solidaires avec les citoyens grecs car demain cela peut être nous les victimes de ces manoeuvres financières, nous en sommes déjà d’ailleurs les victimes quand on voit que le gouvernement actuel tente de justifier toutes ses mesures antisociales en prétextant la dette publique et quand on les entend tenter de placer ici ou là des idées pour nous habituer et conditionner à l’acceptation d’un plan de rigueur comme celui qu’ils tentent d’imposer au peuple grec
-
Ne forcer pas les autres à faire ce qu’ils ne veulent pas, c’est toujours pareil. Laissez les grecs tranquilles, je suis sûr qu’ils sont assez grands et n’ont pas besoin de nous... puisqu’ils ne sont pas en faillite...
-
Pourquoi un etat ne pourrait-il etre en faillite ? Dans le cas d’une entreprise, on ne met pas une balle dans la tete aux salaries.
On met l’etat en faillite, on vire le gouvernement actuel et on en elit un nouveau qui ferait office de ’repreneur’. Ca mettrait peut etre du plomb dans la tete aux politiques qui ne sont responsables de rien mais qui tiennent tellement a leurs carrieres...
Je sais, je prends mes desirs pour des realites
-
Les USA et le royaume uni doivent se déclarer en faillite !!!
Ah non pardon ils tiennent la planche a billets et en abuseront jusqu’à avoir tout détruit (État, outil industriel, etc)
voir l’argent dette de paul grignon
www.eyeswideopen.over-blog.com
partiel en allemand
www.eyeswideopen.over-blog.net-
Les banques et les États sont sur un bateau
Les banques tombent à l’eau...
L’État lui tend la main et le sauve...(justification d’autorité, illégitime)
Les banques poussent les États à l’eau et ne tendent pas la main...
Que reste-t-il sur le bateau à la fin ?
La dictature
bon courage, achetez de l’or physique tant qu’il est encore temps
ou une maison, un terrain, potager et compagniewww.eyeswideopen.over-blog.com
partiel en allemand
www.eyeswideopen.over-blog.net-
Qu’entendez vous par faire faillite ?????
Cela signifie il que la Grèce doit se présenter devant une sorte de tribunal international qui jugerai de comment rééchelonné les dettes de la Grèce en contrepartie d’engagement de ce pays à respecter certaine obligations comptables ??????Si c’est ça la grèce ne doit surtout pas faire cela. IL s’agit d’une ingérence dans le droit de souveraineté des peuples.
Que peut faire la Grèce ??????
Tout simplement arreter sur le champ de rembourser toutes les dettes qui sont détenues par
les banques internationales. Décider de façon unilatérale qu’elle ne rembourse plus, un point c’est tout !!!!!!!!Après tout ce sont ces banques qui sont responsables par leurs comportement irresponsable de la situation actuelle il serai juste que ce soit elles qui payent les pots qu’elles ont cassé.
A quoi s’expose la Grèce ??? Être exclue de l’union monétaire européenne ? Ce ne serai surement pas un drame vu ce qu’exige l’europe de ce pays et comment elle le traite. Par ailleurs, l’économie grecque comme beaucoup d’économie en Europe et contrairement à la quasi seule Allemagne s’accommoderait bien mieux d’une monnaie plus faible que l’euro. Quel autre risque ???? Que les grandes banques ne veulent plus lui prêter d’argent ???? Et alors, la suppression de sa dette lui rendrait immédiatement les marges de manœuvres budgétaires nécessaire.
D’ailleurs, tous les pays devrait se comporter de cette manière...........et utiliser cette arme de dissuasion massive envers les grand banquier anglosaxons !!!! Si jamais vous nous cherchez, vous aller nous trouver, reélammez plus et vous n’aurez plus rien !!!!
-
Le FMI n’a du pouvoir sur un état que si celui ci a accepter les prêts de FMI.
-
Accepter les prêts du FMI c’est un peu comme signer un pacte avec le diable.
-
« Après tout ce sont ces banques qui sont responsables par leurs comportement irresponsable de la situation actuelle il serai juste que ce soit elles qui payent les pots qu’elles ont cassé. »
Vous vous rendez de ce que vous écrivez : « c’est la faute des banques si on est trop con pour signer des prêts sans rien vérifier ». C’est bien il faut s’assumer dans la vie.
« Et alors, la suppression de sa dette lui rendrait immédiatement les marges de manœuvres budgétaires nécessaire. »
Ca m’étonnerait que les pays étrangers veuillent d’un kopeckeuro après.... Heureusement y a du pétrole dans les Pyrénnées et des puces informatiques qui poussent dans les champs....
Et si vous avez tort, que se passe t il pour ceux qui n’étaient pas d’accord avec vous ??? Ils payent aussi ??? -
Vous vous rendez de ce que vous écrivez : "c’est la faute des banques si on est trop con pour signer des prêts sans rien vérifier". C’est bien il faut s’assumer dans la vie.
Déjà de 1 je parlait ici du fait que les dettes et les déficits des états se creusent beaucoup plus qu’à l’accoutumé en ce moment. Et c’est à cause de ce rythme de déficit soutenu que les mauvaise note et les avertissement des « marché financier » (les grandes banques) pleuvent. Or pourquoi ces deficit se creusent ils plus qu’à l’accoutumé ???? Pareque les systémes de protection sociales sont déficitaire du fait de la crise et de l’accroissement du chromage, donc augmentation des dépenses de l’état et baisse des recettes. Egalement a cause des plan de relance destinés à faire sortir au plus vite de la crise economique. Or d’où vient la crise économique ???? Ce sont pas les banques qui en sont responsable ???????
Ensuite, de 2 pour vous répondre directement, les état n’ont pas le choix : il sont obligés de lever des fonds sur les marchés financier puisque il leur est interdit d’emprunter à l’organisme publique constitué par la banque centrale européenne. Il ne faut pas perdre de vue qu’il n’est pas mauvais pour un état d’être endetté dans la mesure ou il finance des investissements pour développer son pays. En outre, en période de crise, il est indispensable qu’un état s’endette sans trop regarder les compte pour remettre le pays en marche. (lisez Keynes, c’est le B A BA qui est consensuel depuis la fin de la grande dépression jusqu’en 1980). Enfin, sachez qu’auparavent, les état pouvait emprunter directement auprès de leur banque centrale à 0%. En france avant 1974, c’est bizare, c’est exactement la date à partir de laquelle la dette commence à augmenter de plus en plus rapidement. Aujourd’hui les pouvoir publique crée de la monnaie et préte aux banque privée à des taux ridicule proche du %, mais ils s’interdisent d’emprunter au même taux. Ils emprunte donc à des taux 5 à 10 fois plus élevés l’argent qu’ils leur ont eux même prêter à 1% (a un facteur multiplicatif prés proche de 10. Les banques privées ayant droit de créer 10 fois plus d’argent qu’elle ne possède).
« Et alors, la suppression de sa dette lui rendrait immédiatement les marges de manœuvres budgétaires nécessaire. »
Ca m’étonnerait que les pays étrangers veuillent d’un kopeckeuro après.... Heureusement y a du pétrole dans les Pyrénnées et des puces informatiques qui poussent dans les champs....
Et si vous avez tort, que se passe t il pour ceux qui n’étaient pas d’accord avec vous ??? Ils payent aussi ???D’où croyez vous que la france (puisque vous évoquez les pyrennées) tire sa richesse. J’espère que vous n’etes tout de même pas dupe de ces escrot qui font croire que notre richesse est liée de prés ou de loin à une monnaie quelle qu’elle soit ???? La richesse de la france c’est un patrimoine, une culture des richesse naturelles (certes pas de pétrole mais le pétrole ne pas tout) et surtout et essentiellement des savoirs et des savoir faire et des citoyens trés bien éduqué et soigné.....c’est ça notre richesse et rien d’autre.
-
« Déjà de 1 je parlait ici du fait que les dettes et les déficits des états se creusent beaucoup plus qu’à l’accoutumé en ce moment. Et c’est à cause de ce rythme de déficit soutenu que les mauvaise note et les avertissement des »marché financier« (les grandes banques) pleuvent. Or pourquoi ces deficit se creusent ils plus qu’à l’accoutumé ???? Pareque les systémes de protection sociales sont déficitaire du fait de la crise et de l’accroissement du chromage, donc augmentation des dépenses de l’état et baisse des recettes. Egalement a cause des plan de relance destinés à faire sortir au plus vite de la crise economique. Or d’où vient la crise économique ???? Ce sont pas les banques qui en sont responsable ??????? »
Euh, les déficits,c’est pas d’aujourd’hui qu’ils apparaissent... Raisonnons correctement, sans DETTE, il n’y aurais pas d’avertissement point. MOI je vous dis que çà fait 30 ans qu’on vit au dessus de nos moyens (voir date du début du déficit) et après on s’étonne qu’il faille rembourser.... Décidément indécrottables les français, un destin tragique pour un peuple fier !!« Ensuite, de 2 pour vous répondre directement, les état n’ont pas le choix : il sont obligés de lever des fonds sur les marchés financier puisque il leur est interdit d’emprunter à l’organisme publique constitué par la banque centrale européenne. Il ne faut pas perdre de vue qu’il n’est pas mauvais pour un état d’être endetté dans la mesure ou il finance des investissements pour développer son pays »
C’est vrai vous avez raison la dette peut être intéressante comme vous l’avez dit. Si et seulement si il s’agit d’investissement rentables.... Alors :
1) Actuellement on s’endette pour FONCTIONNER
2) Je ne suis pas sur que l’ETAT français soit le meilleur investisseur qui soit (voir les énormes gaspillages par ex piscine, stade, auoroutes, TGV.... etc etc)
« En outre, (...)10 fois plus d’argent qu’elle ne possède). »
A un petit détail près, l’inflation qui découlerait d’un quantitative easing est une arnaque sur tous les contrats à long terme.... Sympa pour les économies de grand papy qu’il a fait la guerre pour nous sauver (vous voyez vous ne ferez pas que des heureux et pas là ou vous croyiez)« D’où croyez vous que la france (puisque vous évoquez les pyrennées) tire sa richesse. J’espère que vous n’etes tout de même pas dupe de ces escrot qui font croire que notre richesse est liée de prés ou de loin à une monnaie quelle qu’elle soit ???? La richesse de la france c’est un patrimoine, une culture des richesse naturelles (certes pas de pétrole mais le pétrole ne pas tout) et surtout et essentiellement des savoirs et des savoir faire et des citoyens trés bien éduqué et soigné.....c’est ça notre richesse et rien d’autre. »
Je dirai même plus, une monnaie ne devrait même pas être publique, elle devrait être privée, soumise aux marchés et on verrait très vite celles qui sont fiables... Augmenter la richesse par la monnaie c’est comme améliorer les récoltes de l’agriculteur en modifiant la valeur du quintal...
N’oubliez quand même pas que pour maintenir notre niveau de vie, il nous faut des importations donc il nous faut des voisins.... Et justement que peut on échanger avec nos voisins contre des importations... Ah je sais on va exporter des gens bien éduqués non ??
Pour finir, je trouve que les gens perdent la valeur des choses à cause la monnaie... Retournez au troc et vous retrouverez le sens des valeurs... -
"Euh, les déficits,c’est pas d’aujourd’hui qu’ils apparaissent... Raisonnons correctement, sans DETTE, il n’y aurais pas d’avertissement point. MOI je vous dis que çà fait 30 ans qu’on vit au dessus de nos moyens (voir date du début du déficit) et après on s’étonne qu’il faille rembourser.... Décidément indécrottables les français, un destin tragique pour un peuple fier !!«
Apprenez à lire j’ai écris plus qu’à l’accoutumé et à rythme soutenu !!!! En outre sachez que pour le cas précis de la France, avant la crise financiére l’ensemble de la dette française était trés exactement également à la somme des intérêt cumulés de cette dette depuis 1974. Ce qui signifie qu’il s’agissait bien uniquement d’investissement et non de dépense de fonctionnement puisque si la france avait continuer à emprunter à 0% auprés de la banqe de france à 0% son budget serai à l’équilibre et sa dette serai nulle. Le déficit budgétaire de l’état est uniquement du au remboursement des intéret de la dette !!!!!!
»Ensuite, de 2 pour vous répondre directement, les état n’ont pas le choix : il sont obligés de lever des fonds sur les marchés financier puisque il leur est interdit d’emprunter à l’organisme publique constitué par la banque centrale européenne. Il ne faut pas perdre de vue qu’il n’est pas mauvais pour un état d’être endetté dans la mesure ou il finance des investissements pour développer son pays«
j’ai déjà répondu, j’ajouterai cependant que le TGV, Airbus (jusqu’à ce que ce soit vraiment privatisé), Ariane sont tous des succès industrielle impulsé par l’état essentiellement français qui a fait de bon investissement. Alors, oui je croît que l’état est plutot un bon stratège économique. De toute façon les logique d’état et les logique privée ne sont pas les même, l’un recherche l’intérêt générale, l’autre son intérêt particulier.»A un petit détail près, l’inflation qui découlerait d’un quantitative easing est une arnaque sur tous les contrats à long terme.... Sympa pour les économies de grand papy qu’il a fait la guerre pour nous sauver (vous voyez vous ne ferez pas que des heureux et pas là ou vous croyiez)«
Le système que je décrit est le système actuel donc je ne vois pas où je ferai des heureux. Je plaide juste pour que les état puisse emprunter directement aux banques centrale, ce que pratiquent, il me semble les USA !!!! Et que l’on pratiquait nous même avant 1974 !!!! Où est le problème la seule raison pour laquelle on ne peut pas le faire c’est à cause de l’Allemagne qui a été traumatisée par l’hyperinflation des années 30 !!! Mais son hyperinflation était plus du au traité de Versailles qui imposait des conditions impossibles à respecter.»Et justement que peut on échanger avec nos voisins contre des importations... Ah je sais on va exporter des gens bien éduqués non ??"
Ben si on investissait dans la recherche et qu’on ait à nouveau une vrai politique industrielle à long terme !!!! Peut être qu’on trouverai pas mal de chose à vendre aux autre. Enfin, il ne faut pas non plus viser une balance commerciale positive qui signifie en fait que le pays au dessous de ses moyens alors qu’un balance commerciale négative signifie que le pays vit au dessus de ses moyen l’idéal est donc une balance commerciale nulle. -
L’emprunt a 0% aupres de la banque de France s’appelle aussi planche a billets il me semble. D’ou croyez-vous que l’argent sorte ?
Notre pays est en deficit chronique et c’est une partie du probleme. Tout le monde ne peut pas emprunter en permanence, il faut que certains epargnent, sinon c’est le crash, ou l’hyperinflation puis le crash.
Vous dites l’argent ne compte pas, seules les ressources comptent. Oui, c’est un moyen d’echange.
Vous dites le pouvoir est lie a l’argent, supprimons l’argent. Alors le pouvoir sera lie aux biens, dans un systeme de troc. Et avant, le pouvoir etait lie a la force brute (et encore pas mal). En faites vous essayez de dire que le pouvoir est injuste ?
-
Au fait, l’ Allemagne a une balance commerciale positive. Les pauvres...
-
Je suis du parti qu’il faut laisser couler le système....bien tranquillement sans état d’âme....
nous nous sentirons tous mieux après ...
-
le problème c’est quoi à la place, les mêmes instances sont prêt avec un super FMI qui changera rien, toujours aucune faveur pour l’investissement avec des taux 0%.
Payer des intérêts sur l’investissement avec du crédit électronique, c’est vraiment marcher sur la tête alors que c’est l’investissement qui stabilise l’économie !
Après on s’étonne qu’il manque de budget pour les frais de fonctionnement quand l’état n’est plus entrepreneur !
Stop au laissez-faire anglosaxons
-
le problème c’est l’activité économique en Europe.....quand je dis « laissez couler le systeme » ce sera quand la Grande Bretagne puis les USA vont sentir passer le souffle du boulet.
et c’est aussi une sorte d’hyperbole pour dire que l’intégration économique est au service de la finance et pas de l’investissement durable.
-
Tout à fait Antoine le « Lorrain »
GB & USA n’ont qu’à morfler !GB pour sa présence « diplomatique » au MO et ses secrets bien gardés à l’ombre de la Tour de Londres et ses agissements indirects ;; ; depuis le Lawrence et avant : le coton poussait dans les marécages du Nil
USA qui veulent centraliser géopolitiquement leur force de frappe en se retirant de la Turquie ( qui pourra/devra ainsi faire son ménage « kurde » etc) : les cadres des clans y compris ceux du Passok ont été formés surtout aux USA.Le gouvernement est bien trop tendre avec la flibuste qui l’a précédée. cf la dénommée Dora, ex maire Coca-Cola d’Athènes et son empire immobilier.
Non-chalances, non-droits et non-dits, les ingrédients de guerre civile.
une poudrière !
il faut raison garder. -
J’ai une question extrêmement candide, mais... Lorsqu’une société est en faillite, elle est soit reprise, soit liquidée, nous sommes d’accord ?
Quel est le sens d’une faillite d’état, et qu’advient-il d’un état en faillite ?
Est-il liquidé ou « repris » ? Il me semble évident que non, ce n’est pas une société commerciale...
Mais alors quoi ? On vire les « employés » ? (le peuple)
Je pense qu’il y a vraiment une grave dérive contemporaine à placer les états au même niveau qu’une société commerciale... Normalement un état ne doit pas pouvoir faire faillite, c’est un non-sens.
Qui peut me répondre ?
-
tapez « faillite d’un Etat » ds Google, une myriade de liens avec un plein d’avis différents....
-
ici un article du Journal du Net qui est intéressant....
disons banqueroute....
si les finances publiques sont trop fortes, si l’activité économique se réduit, si les flux financiers fiscaux ne remontent plus vers l’Etat, si la relance ne peut-être soutenue par l’Etat, et si les banques se retrouvent à éponger la perte des créances douteuses.....
planquez vos économies, travaillez à perte etc....parce que il sera ponctionné
-
’correction«
si la dette publique est trop forte en lieu et place de »si les finances publique sont trop fortes"
sorry....
-
« déconfiture »
« faillite »
« banqueroute »synonymes
-
Par Triodus (xxx.xxx.xxx.22) 7 avril 11:58
@PhilVite,
Ok, ça a l’air simple en effet.. mais est-ce qu’un pays comme la Grèce (et quels autres ??) pourrait continuer à importer ce dont ils ont besoin si ils sont déclarés en faillite
<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<
Quel est l’imbécile qui a dit qu’en payant ses dettes, on s’enrichit ? Probablement un banquier très intéresser qu’on le rembourse. Si la Grèce ne rembourse pas sa dette, elle ne sera pas ruinée. Au contraire, elle n’aura plus de capital ni d’intérêts à rembourser ce qui libérera des liquidités. Ce non-remboursement ne mettra pas en faillite les banques puisqu’elle ont émis de la fausse monnaie pour lui prêter avec un taux d’intérêt exorbitant.
Ce sont les banques qui créent de la monnaie aujourd’hui. Elle vous prêtent de l’argent qu’elle ne possèdent pas mais en ramassent les intérêts. Lorsqu’une banque vous prêtent 100 euros ça ne lui coute rien ce n’est qu’un jeu d’écriture mais empochent les intérêts qui sont de l’argent réel puisqu’il sort de votre porte monnaie.
Si la Grèce ne paie pas ses dettes, il suffira pour garantir la solvabilité des créanciers (les banques) que la banque centrale européenne leur prête de l’argent au taux d’intérêt zéro afin qu’elles puissent honorer leurs clients qui ont déposés de l’argent sur leur comptes. Nous sommes ici dans un schéma inflationniste.
Il n’y aura que les rentiers et les investisseurs ayant acheté de la dette qui seront lésés dans cette affaire. Cette la justice immanente (de fait) fera payer les profiteurs en les appauvrissant.
La Grèce devra donc renoncer à l’Europe et à l’euro pour battre de nouveau sa monnaie dont la valeur sera garantie par sa production interne. (PIB).
Si par hasard personne n’aurait confiance en sa nouvelle monnaie, qu’importe, il lui restera le troc. De la nourriture contre du pétrole. Aussi elle devra freiner ses importations de biens manufacturés pouvant être produit sur son territoire ce qui serait une aubaine pour son artisanat car la richesse d’un peuple dépend uniquement de sa force de travail.
En conclusion la Grèce à de la chance d’être le premier pays touché par la crise. Les seuls à faire la gueule seront les pays créanciers comme les USA et les Anglish. Bien fait pour eux si la Grèce quitte l’euro. Lui feront-ils la guerre pour l’obliger à payer ? Non. Parce qu’il y a d’autres pays dans cette même situation. Trop dangereux pour eux car il n’est pas certain que des pays comme la France qui est aussi menacée de faillite, ne leur viennent en renfort. Pourvu que les politiciens grecs tiennent le coup.
-
j’ai la solution, je prends une option put sur l’euro, je prends une option call sur le dollar, je me couvre de mes prêts à la Grèce avec une assurance de défaut de payement de l’acteur grec, et puis je crie partout :« Banqueroute !!!! »
au bout du compte , je ramasse, il y aura un petit différentiel sur l’ensemble, (calculé) ...
Bingo, je suis riche ...
bonne soirée....
-
LA GRECE NE PEUT FAIRE FAILLITE
QUI EST RESPONSABLE DE LA DETTE : les anciens gouvernants et les banques qui ont maquille les comptes pour presenter de bons bilans lors de l entree dans la zone euro.
MORGAN STANLEY a maquille d autres comptes,dans d autres pays. Tous les dirigants et responsables europeens etaient au courant et tous magoullaient.La solution est de faire un referendum en demandant au citoyen grec si il est d accord pour rembourser une dette pour laquelle il ne se sent pas reellement responsable : en somme imiter l islande qui a voter le mois dernier NON AUX REMBOURSEMENTS.La responsabilite reviendrait aux banques avides de gains et aux politiques complices.Difficile a faire admettre si tout le monde est dans la combine !
LA QUESTION A POSER EST DOUBLE : voulez vous payer ET declarer le pays en faillite
Si oui , que feront les banques lesees ?
Elles refuseront tout pret au pays:il faudra survivre en autarcie
LA CUPIDITE des dites banques est telle que leur reaction pourrait etre celle d un joueur qui tenterait de se refaire a tout prix. MIRACLE que je souhaite a la grece !IL NE FAUT PAS OUBLIER QUE CET ETAT DE FAIT,SI IL SE PRODUISAIT, FERAIT JURISPRUDENCE
-
L’Islande a dit non par réferendum
Mais son non sera t il un vrai non
La classe politico financière n’usera t elle pas de subterfuges pour que ce non se transforme en oui
Ils feront comme pour l’europe
Les peuples ont dit non ,mais les dirigeants ont dit oui
Les banquiers ne sont pas des philanthropes
Tous les matins en se rasant ils ne pensent qu’à une seule chose : conquérir le monde !!!! -
@ djanel du viking-chaise (xxx.xxx.xxx.130) 7 avril 19:13
vous dites :"Les seuls à faire la gueule seront les pays créanciers comme les USA et les Anglish. Bien fait pour eux si la Grèce quitte l’euro.«
euhhh pas tout à fait car :la France est superbement exposée sur la Grèce (idem sur le Portugal d’ailleurs) :
extrait : selon le Figaro :
»Les banques européennes ont prêté plus de 252 milliards de dollars à l’économie grecque, selon les chiffres de la Banque des règlements internationaux datant de septembre 2009. Les établissements français sont les plus exposés, avec 75 milliards de dollars (55 milliards d’euros) d’encours. Les établissements suisses ont investi 63 milliards de dollars (46 milliards d’euros), les Allemands 43 milliards (31 milliards d’euros). "
désolé !
-
L’article du figaro est fallacieux. Il ne dit pas quelles sont les banques qui ont prêté de l’argent à la Grèce en parlant comme si toutes les banques étaient concernées ce qui leur permet de conclure que toute l’économie nationale serait touchée. C’est un mensonge pour nous insinuer que la Grèce doit payer.
Si la Grèce ne paie pas sa dette et que les banques créancières soient mises en faillites, la seule chose à faire serait de nationaliser ces banques à leur valeur. Si leur passif est supérieur à leur actif, il faudra demander aux actionnaires de combler le déficit comme doit faire tout propriétaire lorsqu’il se retrouve en situation de faillite. Puisqu’ils ont spéculé et mal géré leurs banques qu’ils soient responsable de leur gestion. C’est normal dans une économie libérale. Si vous montez une entreprise et que vous soyez en cessation de paiement vos avoirs seront saisis jusqu’à hauteur de la dette. Je ne comprends pas pourquoi la loi commune ne serait pas appliquée aux banquiers.
Il faudra donc nationaliser les banques en faillites dont les propriétaires ne pourraient pas honorer leurs devoirs. Une fois l’état devenu propriétaire son devoir pour arrêter les faillites en chaine parce que les banques n’auraient plus de liquidité, serait de les renflouer avec l’argent du contribuable. Dans ces conditions vous comprenez que les banquiers ne peuvent plus rester propriétaires de leur banques à moins qu’ils prennent sur leurs avoirs pour injecter des liquidités et ainsi éviter leur faillite. Ils ont joué et ont perdu comme de vulgaire turfiste. Personne ne plaint les parieurs quand ils perdent. Non ?????
Cette crise a une solution mais comme elle s’apparente à du socialisme et qu’il n’y a plus de socialiste pour défendre une telle politique, les libéraux laisseront faire et ce seront vos valeurs monétaires qui sont sur vos comptes qui seront confisqués par les banquiers qui ne pourront plus honoré vos chèques, vos paiements. Voilà ce que vous risquez aujourd’hui.
Il n’aurait donc jamais fallu que les états se déchargent de la création monétaire au profit des banquiers. En plus ils nous font payer des intérêts à taux variables qui augment tout le temps exactement comme pour les citoyens américains qui avaient emprunté pour acheter leurs maisons. C’est le scandale des « subprimes » qu’ils appliquent à la Grèce. Il faut savoir que toutes les victimes des prêts hypothécaires ont été dépossédés de leur avoirs.
« Montez de la mine, descendez des collines, camarades,
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades ;
Ohé francs tireur, à la balle et au couteau tuez vite ! » le chant des partisans.
La sagesse reviendra avec la peur. Je crois bien que les banquiers internationaux ont besoin d’avoir peur pour redevenir plus humain. Cette dette n’est pas due aux peuples mais seulement au banquiers internationaux et apatrides. Nuance mon cher.
-
yep
pas besoin d etre grand clerc pour deviner la suite
d abord une purge economique puis une saignée demographique
cinq contre un que le patient vas mourir gueri , achetez pas d or passez directement au cartouches.-
On dit que Bernard Tapie pourrait acheter la Grèce
Un gigantesque club med à l’échelle du pays serait à l’étude..
Le FMI réfléchit
Les Allemands seraient intéressés par l’achat de la Crète.-
Mercredi 7 avril 2010 :
A 18H00, le taux de l’obligation d’Etat grecque à 10 ans était à 7,161 %, contre 6,976 % la veille à la même heure.
http://www.romandie.com/infos/news/201004071834230AWP.asp
Lundi 29 mars : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,289 %.
Mardi 30 mars : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,434 %.
Mercredi 31 mars : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,522 %.Jeudi 1er avril : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,529 %.
Mardi 6 avril : l’obligation grecque à 10 ans était à 6,976 %.
Mercredi 7 avril : l’obligation grecque à 10 ans était à 7,161 %.
La Grèce ne peut pas emprunter à des taux d’intérêt aussi exorbitants.
La Grèce ne peut pas emprunter en versant 7,161 % d’intérêt à ses créanciers.
Cet hyper-endettement ne peut finir que d’une seule façon : la Grèce va se déclarer en défaut de paiement.
-
fô voir si ds le jours qui viennent ce tx va rester fort...pas sûr....
-
C’est clair,
ils sont en train de l’achever par strangulation,Bon à qui le tour maintenant ????
-
Voilà le mécanisme pour les obligations grecques, c’est un « échange » en finançant court terme / long terme via la BCE.
a priori, ce n’est pas mortel tant que la Grèce assume...
-
c’est le refinancement qui est au coeur du machin.....
mais bon, le vrai problème c’est l’austérité et la relance, là c’est le cafouillage....
croissance en berne et pib...
-
Des experts du Fonds monétaire international ont entamé mercredi à Athènes une mission de deux semaines pour aider la Grèce à assainir ses finances, sans parvenir toutefois à rassurer les marchés de plus en plus inquiets sur les déficits du pays.
La mission du FMI vise à aider « techniquement » Athènes à gérer ses recettes et ses dépenses budgétaires et ramener son déficit public à 8,7 % en 2010, contre 12,9 % en 2009, un chiffre révisé mardi, selon le ministère grec des Finances.
L’arrivée de cette dizaine d’experts du FMI n’a pas calmé les inquiétudes des marchés sur la capacité de la Grèce à rembourser sa dette, qui atteint 113 % du Produit intérieur brut (PIB), soit 300 milliards d’euros.
Une méfiance qui s’est encore accrue quand la presse grecque a affirmé mercredi que le déficit public 2009 serait revu en nette hausse, à 13,5 % selon le quotidien grec Imerisia, voire 14,2 % à 14,3 % selon le journal Naftemboriki.http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/grece-le-fmi-a-athenes-alors-que-l-inquietude-sur-les-deficits-s-accroit-07-04-2010-877170.php
Bon, alors, c’est combien ?
Le déficit budgétaire de la Grèce est de 13,5 % du PIB ?
Ou alors de 14,3 % du PIB ?
De toute façon, c’est réglé : le FMI va prêter 54 milliards d’euros à la Grèce et puis basta.-
c’est bien de montrer la Grece du doigt, çà permet d’oublier la France...
on a tendance à oublier que la France est le premier emprunteur d’europe,
avec 454 milliards empruntés, loin devant l’italie, (393 milliards), l’allemagne (386 milliards) et l’angleterre (279 milliards) et que nous venons de passer le cap des 1500 milliards de déficit...
mais vous avez raison, vaut mieux évoquer la Grèce.
çà rassure.
-
Vous mélangez un peu les choses.
Nous avons 140 milliards de déficit seulement, les années précédentes on avait 50 milliards de déficit. Le déficit c’est la différence entre les recettes de l’état et ses dépenses.
La dette de l’état est de 1300-1400 milliards, l’allemagne est plus endettée que nous je crois, mais en europe la palme revient à l’Italie.
La dette de l’état c’est le total des emprunts accumulés et renouvelés car non remboursés.Et je ne sais pas à quoi correspondent vos chiffres « empruntés ».
Peut être faites-vous référence au total des emprunt remboursés chaque année, ce total ne correspond à rien d’intéressant et ne veut rien dire, car ces emprunts sont sans-cesse renouvelés, on les rembourse en réempruntant un emprunt identique, en vérité la seule chose que l’on paye ce sont les intérêts, et ces intérêts dépendent des taux d’intérêts auxquels on obtient ces emprunts, la France bénéficie des taux d’intérêts les plus bas d’europe.
Ce qui est interessant ce sont donc plutôt les intérêts que l’on paye, car ces intérêts plombent le budget de l’état et contribuent à son déficit.
-
La Grèce a pourtant quelques atouts :
Les Allemand convoitaient quelques iles il paraient...
Elle a du soleil et peut-être pas que pour le tourisme :
en tout cas le Maroc saisit cette opportunité :
http://www.gizmodo.fr/2010/04/07/le-maroc-sengage-massivement-dans-le-solaire.html
Voir le projet Desertec qui concerne aussi le bassin méditerranéen ( les allemands sont sur le coup là aussi entre autres européens...) :
-
D’ailleurs j’avais lu quelque part que pratiquement la totalite des impots sur le revenu vont dans le remboursement des INTÉRÊTS de la dette uniquement.....
Va falloir qu’un jour on se mette au régime sec sinon la France va être la prochaine après la Grèce et faudra venir pleurer que nos créanciers (car ils existent bien) vont demander des comptes un jour.......Et si on veut être VRAIMENT indépendant va falloir serrer la vis.....
Sinon on va finir comme les USA avec les Chinois qui détiennent une part de leur PBI (10% il me semble) et qui globalement tienne Mr B. Obama par les couilles.
-
Jeudi 25 mars 2010, tous les dirigeants européens ont joué la comédie. Tous les dirigeants européens ont signé un accord complètement pipeau qui prévoit que les Etats européens prêteront des dizaines de milliards d’euros à la Grèce !
Mais avec quel argent ?
Où trouveront-ils ces dizaines de milliards d’euros ?
Je rappelle quelques chiffres.
D’après le Fonds Monétaire International, en 2014, quelle sera la dette publique par rapport au PIB ?La dette publique de l’Allemagne sera de 91,4 % du PIB.
La dette publique de la France sera de 95,5 % du PIB.
La dette publique du Royaume-Uni sera de 99,7 % du PIB.
La dette publique de la Belgique sera de 111,1 % du PIB.
La dette publique des Etats-Unis sera de 112 % du PIB.
La dette publique de l’Italie sera de 132,2 % du PIB.
La dette publique de la Grèce sera de 133,7 % du PIB.
C’est à la page 30 :
http://www.imf.org/external/pubs/ft/spn/2009/spn0921.pdf
Conséquence : les Etats européens sont eux-mêmes surendettés, et donc ils ne pourront pas prêter 54 milliards d’euros à la Grèce.
Et encore, je ne parle même pas des Etats européens qui NE VEULENT PAS prêter un seul euro à la Grèce (Allemagne, Pays-Bas, Autriche, etc.)
Que reste-t-il comme prêteur pour prêter 54 milliards d’euros à la Grèce ?
Réponse : il reste le FMI.
Les équipes du FMI viennent juste de s’installer en Grèce.
Elles ont du travail.
Une dernière chose : le gouvernement grec va devoir avouer que le déficit budgétaire est encore plus élevé que prévu (entre 14 % et 14,5 % du PIB).
Pourtant, tous les dirigeants européens, la Banque Centrale Européenne, la Commission européenne, etc, ont applaudi le gouvernement grec quand il a annoncé que le déficit budgétaire serait réduit à 2,8 % du PIB en 2012 !
Vous avez bien lu : seulement 2,8 % du PIB en 2012 !
Et tous les dirigeants politiques européens ont fait semblant de le croire !
Alors qu’ils savent tous qu’il est IMPOSSIBLE de passer d’un déficit budgétaire de 14 % du PIB à 2,8 % du PIB en 2012.
C’est tout simplement impossible.
Ils nous prennent pour des cons.
Aujourd’hui encore, ils nous prennent pour des cons.-
Bonne analyse extralucide de la situation, Chantecler.
La Grece sera vendu a la decoupe aux plus offrants. Tout sera a vendre, un vaste supermache. La perte de leur autonomie economique amenera inexorablement a des mouvements sociaux extrement violents (quelques precedents en Grece). Pas bon tout ca... pas bon. Surtout que rien n’arrete un peuple qui n’a plus rien a perdre, une jeunesse sacrifiee, des gens deseperes... Wait and see and go -
Bonsoir Chantecler,
et après avoir écrit cela, vous vous prétendez toujours convaincu que les évènements du 11/09/2001 ont été provoqués par une bande de barbus restés au moyen age, armé de simple cutters et dirigés par un cinglé troglodyte depuis Tora-bora ?
-
Comme il ne se passera rien, ce serait le signal pour tous les autres pays qui pourront aussi répudier leurs dettes.
La question de l’endettement des États sera définitivement réglée : plus personne n’osera leur prêter d’argent : ils n’auront plus d’endettement.Et une part importante des impôts (premier budget de l’État, avant l’Éducation nationale) ne sera plus détournée pour payer des frais financiers à des spéculateus qui ne rendent aucun service et ne produisent rien.Qui versera des larmes sur les pertes de Goldman Sachs ?-
La Banque des règlements internationaux vient juste de faire ses calculs.
Dans les 10 ans qui viennent, quelle sera la dette publique par rapport au PIB ?
- Au Japon, la dette publique sera de plus de 300 % du PIB.
- Au Royaume-Uni, la dette publique sera de plus de 200 % du PIB.
- En Belgique, en France, en Irlande, en Grèce, en Italie et aux Etats-Unis, la dette publique sera de plus de 150 % du PIB.
- La charge de la dette coûtera plus de 10 % du budget de ces Etats.
- La charge de la dette coûtera 27 % du budget de l’Etat au Royaume-Uni.
C’est à la page 9 :
http://www.bis.org/publ/work300.pdf?noframes=1
Ces prévisions à 10 ans sont dans la même fourchette que les prévisions à 4 ans du FMI.
Les prévisions à 4 ans du FMI sont les suivantes :
En 2014, la dette publique de l’Allemagne sera de 91,4 % du PIB.
La dette publique de la France sera de 95,5 % du PIB.
La dette publique du Royaume-Uni sera de 99,7 % du PIB.
La dette publique de la Belgique sera de 111,1 % du PIB.
La dette publique de l’Italie sera de 132,2 % du PIB.
La dette publique de la Grèce sera de 133,7 % du PIB.
C’est à la page 30 :
http://www.imf.org/external/pubs/ft/spn/2009/spn0921.pdf
Conclusion :
les chefs d’Etat européens NE prêteront PAS des milliards d’euros à la Grèce car ils sont eux-mêmes dans une situation désespérée.
Les chefs d’Etat européens pensent à une chose, et à une seule chose : « Comment faire pour que mon pays ne se déclare pas en défaut de paiement ? »
L’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, la Belgique, l’Irlande, l’Italie, la Grèce, etc, ne sont plus capables d’arrêter l’explosion de leur dette publique. Leur dette publique s’est emballée.
Plus personne ne peut contrôler cet emballement.
Les chefs d’Etat européens NE peuvent PAS prêter des milliards d’euros à la Grèce car ils sont eux-mêmes surendettés.
Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est des discours.
Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est des déclarations.
Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est des paroles.
-
Et si le véritable but était de casser le système ? d’ailleurs , on ne s’y prendrait pas autrement....
-
Pyralène, le véritable but est de casser la démocratie, la stratégie c’est la destruction des instances démocratiques c’est-à-dire des Etats nations, la tactique c’est l’exploitation des crises, systémiques, naturelles ou provoquées.
Sarkozy, en début de mandat a appliqué cette tactique, ce qui a fait dire à Villepin : « Sarkozy croit que plus le pays va mal et moins il réagit ». Le chômage est l’un des moyens les plus efficaces pour sidérer la population. Le travailler plus pour gangner plus fait coup double : il ruine la prtection sociale, il génère du chômage. -
jim roger :
» Il y a peu, nous évoquions ici même les propos pour le moins alarmistes de Jim Rogers sur un effondrement programmé de la livre sterling. Cette fois-ci, c’est un cataclysme économique, social et politique que nous prédit le Cassandre au nœud papillon. À lire ce qui suit, on en vient même à penser que Cassandre était finalement un joyeux farceur comparé Mr Rogers…
Si l’Union européenne et les États-Unis connaissent quelques signes d’amélioration, la crise économique mondiale est loin d’être finie, nous assure-t-il. Et le reste de la planète n’échappera pas à la contagion.
Certes, la Chine semble tirer son épingle du jeu, mais tout n’est pas rose dans l’Empire du Milieu. L’immobilier se porte bien (trop bien ?) dans les régions côtières, mais les industries tournées vers l’export commencent à être asphyxiées par la crise américaine. En Europe, les yeux sont tournés depuis un bon moment vers la Grèce. Goldman Sachs est mis à l’index pour avoir aidé le pays à dissimuler ses difficultés financières.
Mais selon Rogers, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Des nations comme l’Italie et la France tiennent elles-aussi une double comptabilité : la première est officielle et permet à ces États de rester dans la zone euro ; la seconde est officieuse et donne une réelle mesure de leur marasme financier.
Et ce genre de pratiques grises ne concerne pas que l’Europe. Elles ont également cours aux États-Unis et ce, depuis des décennies : « C’est juste la manière dont le monde a toujours fonctionné », explique-t-il. Mais ces pays ne pourront pas éternellement cacher leurs difficultés. Déjà, les populations de Californie, Virginie et du New Jersey affichent leur mécontentement.
Le jour où la vérité se fera jour, Rogers avertit que les remous sociaux vont se multiplier. Et les électeurs auront alors tendance à se réfugier vers les partis les plus extrémistes, nous prédit le sombre oracle, qui décrit un remake cauchemardesque de l’Europe des années 1930 à 1940.
Une crise bien pire que celle de 1929
S’il vous restait un peu d’optimisme, attendez de lire les diagnostics qui suivent de notre bon docteur Rogers.Les États-Unis auront bien plus de mal à sortir de la crise actuelle qu’ils n’en ont eu pour s’extraire de la récession de 1929. À l’époque, le pays était le bâilleur de fonds de la planète. Aujourd’hui, les USA sont les plus grands débiteurs du globe.
Et encore, les mutations sociales qui ont eu lieu depuis les années 1930 ont sapé un des socles de la croissance américaine : l’éthique du travail de son peuple. En attendant, il nous reste le pétrole me direz-vous ? Et bien non répond Jim ! Les réserves s’épuisent et les prix de l’énergie vont rester très élevés pendant longtemps.
À la limite, si la chance nous sourit un peu, on pourrait – peut-être – assister à une légère baisse des cours du pétrole si, par exemple… le Royaume-Uni faisait faillite !
On le sait, l’homme a déjà prédit l’effondrement de la livre. Réconfortant, l’ami Jim nous annonce que l’euro devrait survivre un peu plus longtemps. Mais à long terme, dans sa forme actuelle, l’euro ne survivra pas. Selon Rogers, sa seule chance serait de ramener les pays de la zone à une dizaine de membres, parmi les plus solides financièrement.
Quoi qu’il en soit, le gouvernement américain n’a guère de mérites à ses yeux. Rogers voit les dirigeants du pays comme de dangereux optimistes qui « espèrent l’intervention d’une bonne fée » pour régler tous leurs problèmes.
Enfin, pour finir sur une note… encore un peu plus sombre, Rogers nous avertit qu’une des crises majeures qui se profile est la pénurie alimentaire… » source
Vous savez, si des simples personnes comme nous savons que la faillite nous guette, il va s’en dire que tous nos politiques le savent. Ils nous mènent dans le gouffre, tout en prenant leurs dispositions pour se préparer au krach. On pourrait dire qu’ils n’ont pas les capacités de pouvoir pour changer la situation, mais c’est faux, ils ont la liberté de parole et pourraient nous avertir solennellement, jetant un pavé dans la mare et brisant cette dynamique du secret qui va laisser des millions de personnes sur le carreau.
-
Je recopie une dépêche Reuters que je trouve hilarante : cette dépêche nous explique que le FMI va prêter 20 milliards d’euros à la Grèce et, tenez-vous bien, les pays membres de la zone euro vont prêter 60 milliards d’euros à la Grèce !
En tout, le programme de prêts atteint donc 80 milliards d’euros :
« Le montant total de ce programme, destiné à ramener le calme sur les marchés, pourrait aller jusqu’à 80 milliards d’euros, selon un responsable du ministère des Finances grecs, dont 40 milliards d’euros pour la seule première année. Le Fonds monétaire international fournirait 10 milliards d’euros et les pays de la monnaie unique 30 milliards, à des taux proches de 5% selon le type de prêt. Lors d’une conférence de presse, le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, et le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, ont précisé que tous les membres de la zone euro participeraient au mécanisme au prorata de leur participation au capital de la BCE. »
Mort de rire !
Qui peut croire encore à cet accord pipeau ?!
Qui peut croire que les pays membres de la zone euro vont prêter 60 milliards d’euros à la Grèce ?!
Prenons par exemple les 4 pays qui possèdent la plus grande partie du capital de la BCE.
- 1er pays : l’Allemagne possède 18,93 % du capital de la BCE. L’Allemagne va donc prêter 11,358 milliards d’euros à la Grèce ! Mais bien sûr ! C’est comme si c’était fait !
- 2ème pays : la France possède 14,22 % du capital de la BCE. La France va donc prêter 8,532 milliards d’euros à la Grèce ! Et où la France va-t-elle trouver ces 8,532 milliards d’euros ? Où ?
- 3ème pays : l’Italie possède 12,49 % de la BCE. L’Italie va donc prêter 7,494 milliards d’euros à la Grèce ! Mais l’Italie est elle-même hyper-endettée !
- 4ème pays : l’Espagne possède 8,30 % de la BCE. L’Espagne va donc prêter 4,98 milliards d’euros à la Grèce ! Mais l’Espagne est elle-même en faillite !
http://www.ecb.int/ecb/orga/capital/html/index.fr.html
Conclusion : les Etats européens sont déjà surendettés. Ils ne vont pas se surendetter encore plus pour prêter à la Grèce 60 milliards à fonds perdus.
Conclusion numéro 2 : seul le FMI pourra sauver la Grèce du défaut de paiement.
-
Je propose que les riches paient. Il faut un impôt mondial sur les gains annuels de plus d’un million de dollars, un impôt global de 75% et pourquoi pas un impôt de 90% sur les gains annuels de plus de 10 millions de dollars. Cet impôt mondial servirait à renflouer le FMI qui pourrait occasionnellement aidé des pays comme la Grèce. Il n’y aurait plus de personnes immensément riches, on y trouverait une solidarité nouvelle entre les riches et les pauvres et on ne changerait pas la terrible loi des marchés.
Je suis capable de vous faire avoir tout cela ; ne vous ai-je pas réglé une guerre froide ?
Il faut aussi mettre en vigueur la loi Tobin sur les transactions financières et sortir les Américains de cette possible manoeuvre d’user de la planche à billets en créant une monnaie internationale. Il faudrait aussi un code du travail international qui permette des relations saines entre les entrepreneurs et les syndicats. Tout un programme que je compte bien réaliser lorsque je serai au sommet du monde.
Pierre Boisjoli
le conseiller divin
le seigneur des seigneurs
le roi des rois
le prince de la paix-
Zone euro et FMI prêts à prêter jusqu’à 80 milliards d’euros à la Grèce.
BRUXELLES (Reuters) - Après plusieurs semaines de négociations, les pays de la zone euro ont annoncé un accord avec la Commission européenne, la BCE et le FMI sur les contours d’un programme triennal de prêts bilatéraux à la Grèce, si celle-ci en fait la demande.
Le montant total de ce programme, destiné à ramener le calme sur les marchés, pourrait aller jusqu’à 80 milliards d’euros, selon un responsable du ministère des Finances grecs, dont 40 milliards d’euros pour la seule première année.
Le Fonds monétaire international fournirait 10 milliards d’euros et les pays de la monnaie unique 30 milliards, à des taux proches de 5 % selon le type de prêt.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20100411.REU5588/zone-euro-et-fmi-prets-a-preter-jusqu-a-80-milliards-a-la-grece.htmlJ’éclate de rire !
Comment les Etats européens, qui sont déjà eux-mêmes surendettés, pourront-ils prêter 60 milliards d’euros à la Grèce ?
Comment pourront-ils faire ?
Les Etats européens ne vont pas se surendetter encore plus, pour ensuite prêter à la Grèce des dizaines de milliards à fonds perdus !
Les dirigeants européens se foutent vraiment de notre gueule !
-
Les creanciers sont-ils bien tous des riches ? Ou les banquiers ont-ils vendus ces obligations grecques a des entreprises, des fonds de pension, des particuliers ? Ils risquent de prendre un claque eux aussi... Souvenez vous des emprunts russes qui ont ruine pas mal de monde en Europe. Vous voulez jouer au malin avec les banques ? Tres bien, mais il faut etre vraiment sur de son coup parce-qu’ils ne sont pas si betes quand meme.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON