bonjour michel
toujours intéressant de te lire ; dans le fils de la lecture je lisais en même temps la fuite en avant de nos sociétés qui forcément entraine tout ce qui la compose pour se joindre aux progrès et a la fuite en avant formalisé par la vitesse et la compétition qui impose d’aller chercher toujours la différence dans le millième de seconde qui fera d’un individus un champion richissime alors que rien ne le différencie de tous ceux qui se trouvent dans la même seconde. seulement une représentation de la société.
le résultat qu’est nos consommations ont une source, y remonter permet plus efficacement d’en comprendre les raisons de nos consommations. il y a une différence à consommer des feuilles de coca pour annihiler la souffrance d’une existence pauvre, et prendre une pilule de l’amour.
ce phénomène d’amplification que tu soulèves, est lié aux conséquence même de l’évolution technologique dans tous les sens, celui de la concentration humaine source de conflit, source de stress, source de besoin d’évasion, source du besoin d’exister, de consommer, d’être performant, pour aller vite car les moyens technologiques, nous le permettent.
et pourquoi toutes nos activités classées asociales y échapperaient, puisque c’est nous qui les réalisons. ainsi plus nous nous concentrerons plus nous créerons des conflits plus nous entrerons en compétition plus les écarts de différenciations seront minces et plus nous aurons besoins de dopants de toutes sortes pour se dépasser sous toutes les formes.
rien n’échappe a ce processus d’emballement exponentiel, même pas les drogues comme tu l’expliques si bien.
je ne crois pas que les forces de répression puissent inverser un processus sociétal, s’il ne modifie pas les structures qui le formes, en un mot donner aux humains l’espace vital dont ils ont besoin pour leur équilbre psychiques. le moindre mal serait de légaliser toutes ces drogues et les mettre en vente dans des officines spécialisés, elles ne feront jamais autant de mort qu’a pu faire l’alcool ou le tabac et la mal bouffe.
cordialement.