Effectivement, qu’« on » ne nous a pas demandé notre avis depuis longtemps, ni aux uns (pour), ni aux autres (contre). La droite n’a plus jamais osée être ouvertement libérale depuis 1986, et la raclée électorale que ça lui a valu en 1988, quand les électeurs ont pu tirer le bilan mirifique (comme d’hab...) de 2 ans de « réformes » libéraloïdes... dont nous supportons d’ailleurs toujours les lourdes conséquences (privatisation des banques publiques...c’est bon de le rappeler...).
Si vraiment nous avions pu voter pour ou contre des privatisations au cas par cas, je crois que quasiment rien n’aurait été privatisé en France. C’est d’ailleurs l’un des problème majeurs de la crise politique actuelle : les citoyens acceptent de moins en moins que des sujets aussi essentiels échappent au débat public (ce qui est complètement effarant, d’ailleurs !). Mais les libéraux sont de grand démocrates, n’est-ce pas ?
Et oui, ceux qui sont ravis des privatisations anciennes et futures sont les premiers à râler contre les ex-services publics... de la cohérence chez la racaille libérale...