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Commentaire de Bulgroz

sur A-t-on déjà vu un tel chaos à la tête de l'Etat ?


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Bulgroz 8 avril 2010 11:27
Les charognards

Les charognards, on les voit surgir dès qu’il y a une défaite, un échec, un scandale réel ou prétendu. Une personne à terre ou un être en difficulté. Ils s’en donnent alors à coeur joie, se vautrent dans le pire, parasitent les catastrophes, se nourrissent des malheurs. Ils donnent des leçons mais toujours après - c’est plus facile - et se piquent d’une lucidité que la réalité connue par tous a facilitée. Je ne les aime pas, ces cruels sans courage et ces analystes rétrospectifs. Combien de fois me suis-je interdit, en dépit de mon envie, de m’en prendre à des puissants d’hier mais aujourd’hui défaits et abandonnés ! Si ce blog essaie d’avoir une ligne de conduite, elle tient à sa volonté de ne jamais accabler les faibles mais de mordre modestement les basques des importants surestimés ou usurpateurs.

Blog de Philippe Bilger
http://www.philippebilger.com/blog/2008/06/les-charognards.html

" On a l’impression de voir des charognards qui ont humé l’odeur de leur proie et qui fondent sur lui, qui s’acharnent, parce que je trouve que c’est une véritable chasse à l’homme. Il n’y a plus de morale, personne ne recule devant aucune bassesse, aucun scrupule« .  »Ce qui me frappe, c’est l’extrême violence des attaques contre le président de la république, des attaques personnelles, ciblées, que je trouve indignes, infâmantes. Ceux qui veulent la peau de Nicolas Sarkozy sont des gens qui veulent leur revanche parce qu’ils n’ont pas accepté qu’il préside aux destinées de ce pays."

Rama Yade sur RTL
http://www.rtl.fr/fiche/41499/rama-yade-compare-les-journalistes-a-des-charognards.html


Il n’y a pas d’antidote contre le poison de la calomnie. Une fois versé, il continue d’agir quoiqu’on fasse dans le cerveau des indifférents, des hommes de la rue comme dans le coeur de la victime. Il pervertit l’opinion, car depuis que s’est propagée, chez nous, la presse de scandale, vous sentez se développer dans l’opinion un goût du scandale. Tous les traits infamants sont soigneusement recueillis et avidement colportés. On juge superflu de vérifier, de contrôler, en dépit de l’absurdité parfois criante. On écoute et on répète sans se rendre compte que la curiosité et le bavardage touchent de bien près à la médisance, que la médisance touche de bien près à la calomnie et que celui qui publie ainsi la calomnie devient un complice involontaire du calomniateur
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Jacques RouvièreL’Affaire Salengro ou Les bas-fonds de la politique


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