L’identité nationale, qu’est-ce ?
Ou « caisse ».
Un sentiment d’impuissance, le sentiment qu’on ne contrôle plus rien, soumis à encaisser tous les coups sans réagir, soumis à être réduits à consommer.
Notre révolution se réduit à des revendications corporatistes, une forme d’égoïsme de groupe venant conforter l’égoïsme pur et simple que nous appelons : individualisme.
Manque de liens dans la société, manque de compréhension entre les dirigeants et les dirigés avec sentiment de manipulation.
Si les régions semblent assez bien gérées, la France, sur le plan international ne nous donne pas une identité réconfortante.
Le révolutionnaire Français s’est transformé en râleur toujours dans une attitude inquiète.
Et pourtant, on a un rôle à jouer, les lumières ne se sont pas toutes éteintes après le dix huitième siècle.
Le contrôle de l’identité nationale nous échappe. Nous sommes à côté de nos pompes. Un fossé de plus en plus large entre le politique et la réalité du commun des mortels de ce pays.
Des forces vives gâchées n’ayant d’issue que de vivre d’expédients. Une répartition des richesses complètement injuste.
Un gouvernement basé sur la répression régression, qui dans une vue électoraliste va dans le sens du poil des électeurs frileux. Un désintéressement de la moitié du peuple à la cause politique, démission devant l’absurde.
Un manque de courage pour défendre des valeurs républicaines qui font notre fierté.
Bref ! Qui suis-je en tant que Français ?
Une identité sans enthousiasme n’a pas beaucoup de chance pour se définir. On est trop dans le tranquillisant et dans le virtuel, dans l’information éphémère, déformante.
L’identité française est tout simplement à réinventer.
Mon identité nationale, je ne la retrouverai que dans une volonté nationale de partage, quand la démocratie ne sera plus dictature éclatée, quand le dépassement de soi et la générosité seront élevées au niveau de valeurs républicaines.
Je compte donc sur les Français de bonne volonté pour me redonner la notion d’identité nationale, qu’on se la redonne ensemble cette identité.
C’est un beau pays la France, il mérite mieux que ça. Si ce pays s’affirme d’une manière originale et courageuse, je sors ma carte d’identité avec plaisir.
Mais si on laisse des personnes au chômage, je rentre ma carte. Si on ne lutte pas contre le jeu financier qui plombe l’entreprise et le partage des biens, je planque ma carte.
L’identité nationale, sans être « nationaliste », c’est un rêve auquel je contribue pour qu’il devienne réalité.
A.C