Vous devenez lourd, dans votre insistance.
Allez sur le site de la congrégation...
"Tout au long des années 1960 et 1970, des congrégations de plus en
plus grandes commencèrent à se rassembler le vendredi dans les mosquées
d’Edirne, d’Izmir et d’İstanbul, pour écouter un jeune prédicateur
itinérant qui avait le don de parler des valeurs traditionnelles de
l’islam dans un langage moderne et qui reconnaissait l’importance de la
science et de la culture des universités et instituts que beaucoup de
ses auditeurs fréquentaient. Gülen reçut une éducation islamique très
traditionnelle. Il naquit à Erzurum, dans l’est de l’Anatolie, le 10
novembre 1938, ce même jour où Mustafa Kemal Atatürk, fondateur de la
Turquie moderne, mourut dans les confins d’İstanbul. Selon son
biographe, tandis que Gülen, dès sa jeunesse, acceptait la nouvelle
identité turque, il cherchait aussi les moyens d’incorporer le style de
vie des Compagnons du Prophète à la société moderne.[2]
Cette préoccupation qu’il avait était en grande partie due à
l’influence de son père, qui était très actif dans les cercles soufis
d’Erzurum, ainsi qu’à la piété et à la prière de certains disciples de
Said Nursi (1876-1960), qui gagnaient une popularité grandissante en
Turquie au milieu du XXe siècle. En fait, vers la trentaine, Gülen se
mit à lire intensivement les œuvres de Said Nursi, une expérience qui
s’avérera très significative dans le développement de sa propre pensée.
Alors que Rafia, la mère de Gülen, était son premier enseignant
de Coran, il fut sous la tutelle de Muhammad Lutfi Efendi, un membre de
la confrérie soufie de Qadiri, dans les institutions éducatives locales
auxquelles il est allé. En parallèle, il est aussi allé à l’école
normale publique. Bien que nous ne sachions plus grand chose concernant
la vie de Lutfi, il est clair qu’il a été une source d’inspiration pour
le jeune Gülen. Il a éveillé en lui le désir de mener toute sa vie en
accord avec les valeurs islamiques, et ce fut sous sa direction que
Gülen a appris le Coran par cœur - un acquis qu’il a utilisé jusqu’à
aujourd’hui. Son père, Ramiz Efendi, qui avait beaucoup de liens avec
la confrérie soufie de Naqshbandi, a aussi exercé une grande influence
dans la vie de son fils, étant son premier enseignant d’arabe et celui
qui lui a ouvert la voie dans le monde des penseurs classiques de
l’Islam", etc.
Quant à toi, t’es pas mal en dame mais tu ne sais pas tout non plus.