bonjour Paul
une analyse difficile à faire. les bouddhistes disent que la vérité est ce que l’on pense, ce que l’on pense ont le tient et ce que l’on voit, ce que l’on voit de ce que l’on attend.
mais c’est a mon sens un peu plus compliqué, le besoin de dire une vérité vient très certainement d’un moment où l’homme a pu encoder, l’usage volontaire qu’il devait faire du leurre, comme nous le constatons dans le monde animalier. notre sédentarisation à du conduire a la production de règles morales construites par le non conscient pour permettre la vie dans le cadre d’une concentration humaine, différentié suivant ses groupes puis par son universalisation.
ainsi mensonge et vérité ne se distinguent pas, nous passons notre existence dans le « mensonge social » dont nous voulons retirer une vérité ou des vérités.
enfin nous devons nous contenter du peu que nous pouvons exprimer dans un temps disponible qui de fait fera de la vérité un mensonge car tous ce qui concours à fonder ce que l’on exprime ne peut être dit. c’est là une sage contrainte que nous impose la nature pour concourir à l’évolution, dont la vérité serait l’annihilation.
ainsi cette notion de vérité c’est attaché à un concept d’absolue, qui fait dire ce que tu rapportes de Simon. il est évident que sont souhait est de dire que le journaliste ne doit pas instrumentaliser l’information qu’il rapporte à partir de son filtre où construire des contes médiatiques ou faire de l’info un spectacle.
nos mots sont la construction d’un passé humain qui avaient une signification ou une valeur autre que celles qu’ils ont acquis aujourd’hui, cet ajustement pose problème, car construire un mot n’est pas une décision volontaire. la notion d’absolue attaché au mot vérité par nos pratiques cultuelles, dans la communauté scientifique n’a plus de sens, c’est plutôt celui d’exactitude qui prévaut.
je pense que ce journaliste aurait du parler de la nécessité du journaliste de fournir une information crédible vérifiable qui puisse être différencié du filtre dont il est porteur.
je ne pense pas que ce soit un sujet novateur mais l’on sens bien que l’info est devenu un outil de manipulation et non d’information.
peut-être que notre époque saura construire un mots pour définir cle contenu d’une information crédible que l’on peu attendre d’un journaliste, même si nous avons qu’il ne peut y avoir une vérité.
cordialement