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Accueil du site > Tribune Libre > « Le journaliste, c’est celui qui est chargé de dire la vérité », (...)

« Le journaliste, c’est celui qui est chargé de dire la vérité », dixit un ancien journaliste du Monde

Ce pourrait être un sujet de baccalauréat pour élèves savamment désorientés par les programmes scolaires : « Le journaliste, c’est celui qui est chargé de dire la vérité, de la révéler sur tous sujets de sa compétence.  » (1). Mais non, c’est le point de vue consternant formulé dans le journal Le Monde par un de ses anciens journalistes, François Simon, que l’émission de France 2, « Les infiltrés  », indispose par sa méthode de quiproquo pour accéder à une information extorquée. Comment un journaliste expérimenté peut-il soutenir pareille invraisemblance ?

 « La vérité », un mot simple en apparence
 
Sans doute le mot « vérité » est-il simple et commode pour nommer couramment ce qui est qu’on oppose à ce qui n’est pas et relève de l’erreur ou du mensonge. Pourtant ce qui est est-il si facile d’accès ? Quelle question ! va-t-on objecter. « Le PSG a battu Quevilly 1 à 0 », apprend-on à la radio, ou encore « Il a fait très beau sur le tout le pays », annonce la journaliste-météo à la télévision : voilà ce qui est  ! Où est la difficulté ?
 
La vérité, auxiliaire du mensonge
 
L’information n’est pas si simple. Parce qu’elle ne contrarie les intérêts de personne, cette variété d’information afflue en abondance : le sport, les stars et leurs caprices, le temps ordinaire, les modes d’emploi, les faits divers. Elle remplit même prioritairement pour cette raison colonnes de journaux et antennes : c’est ce qu’on peut appeler l’information indifférente. Le journaliste, dans ce contexte, n’a pas trop de mal pour dire « la vérité » avec pourtant déjà deux réserves : l’une est que les stars contrôlent étroitement l’image qu’elle veulent donner d’elles-mêmes ; et l’autre est une conséquence de la surabondance de cette variété d’information : quand on consacre de l’espace ou du temps à parler de choses sans importance, on en enlève symétriquement autant à celles qui en ont davantage et qui du coup peuvent être écartées ou dissimulées. L’espace et le temps de diffusion sont exigus et ne sont guère extensibles. C’est en ce sens qu’on peut dire que l’information indifférente est une méthode discrète pour pratiquer la censure.
 
Dire ainsi « la vérité » en racontant la victoire du Paris-Saint-Germain peut faire oublier par exemple que c’est celle de milliardaires qu’on fait jouer contre des amateurs qui ne gagnent pas le centième de ce que touchent par mois leurs adversaires. « La vérité » qui permet d’en cacher une autre n’est-elle pas l’auxiliaire du « mensonge »
 
La vérité mise hors-contexte, équivalent d’un mensonge
 
Il ne suffit donc pas, dans ce cas précis, d’annoncer un score pour « dire la vérité ». Le contexte précisé ou omis modifie le sens d’un événement. Un journal peut, par exemple, choisir de faire état de la sanction qui a frappé un professeur en omettant sciemment son annulation par le tribunal administratif dans le seul but de ménager une administration-voyou coupable. L’ancien journaliste du Monde, lui-même, peut-il l’ignorer ? N’est-il pas arrivé à son propre journal d’omettre volontairement un contexte pour faire porter à une victime une responsabilité qui revenait à une autorité ? On l’a plusieurs fois évoqué sur AgoraVox (2).
 
Les obstacles dressés contre la vérité
 
- Le choix de publier ou non une information
« La vérité » ne dépend pas non plus de la seule vérification des informations et de leur recoupement. L’espace et le temps de diffusion, a-t-on dit, sont exigus. On ne transvase pas le contenu d’un tonneau dans une bouteille, répète-t-on. Il faut donc choisir dans la masse d’informations quotidiennes celles qu’on publie ou non. Mécaniquement, une information élue implique qu’une autre soit exclue. On informe donc autant en révélant qu’en dissimulant. À défaut de pouvoir dire « la vérité », chacun n’est en mesure que de livrer « sa vérité ». 
 
- Les contraintes des motivations d’un directeur de journal
Mais un ancien journaliste peut-il ignorer davantage que c’est son directeur lui-même qui peut l’empêcher de dire « la vérité ». F. Simon a-t-il oublié le licenciement de son collègue Philippe Simonnot par son directeur Jacques Fauvet en 1976. Son crime ? Il avait « volé » un rapport confidentiel sur les méthodes d’un groupe pétrolier dont il avait nourri ses articles. Il a raconté en 1977 ce conflit exemplaire dans un livre « Le Monde et le pouvoir  ». On se doute que cet éclat a eu valeur d’avertissement pour l’ensemble de la rédaction. C’est ainsi que l’autocensure est inculquée dans les esprits.
 
- La vérité refusée et masquée
De même, peut-on rappeler à un ancien journaliste sans lui faire offense que les êtres vivants ne consentent à livrer volontairement « la vérité » que dans la mesure où elle sert leurs intérêts ou du moins ne leur nuit pas ? Ce qui est observable chez un individu en bonne santé l’est aussi et même davantage dans tout groupe, État, institution, entreprise, parti, religion, association de toute nature. L’aphorisme qu’on prête à Churchill s’applique à tous : « En temps de guerre, la vérité est si précieuse qu’elle devrait toujours être protégée par un rempart de mensonges  ». Et comme les relations humaines sont conflictuelles à des degrés divers, rien n’est plus précieux que de garder secrètes « les vérités » qui conditionnent la survie ou le pouvoir de chacun. N’est-ce pas la raison d’être de tous ces services de renseignements et de relations publiques ou de communication qui façonnent, en pesant leurs mots et leurs silences, la représentation qu’ils entendent donner de leurs groupes ?
 
 La nécessité de recourir aux méthodes de l’information extorquée
 
Un journaliste peut-il dans ce contexte se contenter de recueillir pieusement cette représentation sans se condamner à jouer les attachés de presse et manquer à sa mission de dire « la vérité » ? Pour soustraire l’information à l’autocensure des émetteurs, ne doit-il pas recourir aux méthodes d’accès à l’information extorquée autorisées par la loi, de l’enquête critique méthodique par collecte d’un pluralisme de sources à la ruse par quiproquo et infiltration, comme Günter Walraff ou Florence Aubenas ? F. Simon l’admet mais fait une distinction entre la méthode de l’émission « Les Infiltrés » par caméra cachée et celle de F. Aubenas.
 
- Selon lui, « la preuve par l’image  » que prétend fournir « Les infiltrés  », selon le titre malheureux d’une émission restée sans lendemain de France 2 , diffusée le 18 septembre 1995, n’est pas une garantie d’accès à « la vérité ». Il a tout à fait raison : rien n’est plus traître qu’une image en raison des deux illusions structurelles qui lui sont propres : 1- l’illusion d’une représentation fidèle de la réalité et 2- l’illusion d’une saisie directe de la réalité. L’émission « La preuve par l’image », sous la présidence de M. Elkabach, avait en plus eu recours au maquillage : des « acteurs » avaient été employés pour jouer le rôle de trafiquants…
 
- En revanche, Florence Aubenas trouve grâce auprès de F . Simon sous prétexte qu’elle a gardé son nom et qu’il a été « possible de passer après elle pour rencontrer les protagonistes de son récit, comme l’a très bien fait Le Journal du Dimanche du 27 mars dernier, publiant les noms des intéressés et leurs photos. Rien de caché, donc. » Mais F. Simon ignore-t-il que F. Aubenas n’a pas été reconnue par ceux qu’elle a approchés et qu’ils n’ont jamais soupçonné sa qualité de journaliste au point de livrer d’eux-mêmes une image sans masque désavantageuse qu’ils n’auraient jamais donnée dans le cas contraire ?
 
Un journaliste peut donc bien vouloir se croire investi de la noble mission de « dire la vérité  », selon la formule de F. Simon. Il ne dépend pas souvent de lui qu’il y parvienne. Le mot « vérité », en vérité, est d’ailleurs inapproprié. Sa charge morale parasite la réflexion sur l’information, tout comme son antonyme, le mot « mensonge ». Comme le montre l’aphorisme prêté à Churchill, la vie d’un peuple ou d’un individu nécessite que nombres de « vérités » soient gardées secrètes et dans cette stratégie de protection, « le mensonge » devient positif, puisqu’il permet de sauver des vies. C’est pourquoi un journaliste chevronné devrait éviter ces termes ambigus et préférer au mot « vérité » le mot « information », mais seulement entendu comme « une représentation de la réalité plus ou moins fidèle » et non, selon l’usage dans la mythologie journalistique, comme le synonyme du mot « vérité ». Quant au mot « mensonge », il devrait être rejeté au profit du mot « leurre » dont la fonction est parfois sinon souvent salutaire. Paul Villach
 
(1) François Simon, « Point de vue « Les infiltrés », le retour », Le Monde.fr - auteur de « Journaliste, dans les pas d’Hubert Beuve-Méry  », éditions Arléa, 14.04.2010
(2) Paul Villach,
- « La condamnation de l’agresseur de la professeur Mme Karen Montet-Toutain racontée par le journal "Le Monde" à sa façon  », AgoraVox, 5 mars 2008
- « La légion d’honneur de Jean-Michel Beau : le journal « Le Monde » trompe sciemment ses lecteurs ! » AgoraVox, 25 mai 2009
- Lors de la parution du livre de Jean-Michel Beau en mars 2008, le Monde s’était déjà distingué par un compte-rendu sordide : « Psychiatriser l’opposant : « Le Monde » à l’école de « La Pravda » ?  », AgoraVox, 21 mars 2008.
 

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50 réactions à cet article    



    • repp_me 16 avril 2010 13:22

      Et c’est reparti pour un tour...de rhétorique tautologique signée Paul Villach !


      • Vipère Vipère 16 avril 2010 13:41

        Bonjour Paul Willach

        Pour rechercher la vérité, il faut renoncer à croire.

        A quoi cela sert-il de prêcher à un ou une convaincu (e) ? 

        F. AUBENAS n’a vu que ce qu’elle voir à travers le prisme de son éducation, de ses préjugés, de ses codes et de ses valeurs de petite bourgeoise.

        Croyez-vous vraiment que le milieu des petites gens qu’elle a infiltré n’ai pas perçu consciemment ou confusément son appartenance au monde des nantis ? 


        • Paul Villach Paul Villach 16 avril 2010 14:28

          @ Vipère

          Je ne sache pas qu’une des personnes que Florence Aubenas a approché, ait soutenu l’avoir reconnue.
          Quant aux petites gens dont vous parlez, pour les avoir aidés longtemps à mon détriment, je crois pouvoir dire que leur statut ne leur confère pas de don de divination particulier, sauf à renifler celui ou celle dont il peuvent retirer par faveur un avantage qui leur serait refusé par le droit. il faut tirer la leçon du 20ème siècle ! Paul Villach


        • Paul Villach Paul Villach 16 avril 2010 16:35

          @ Trolléon

          Vous n’avez jamais apparemment réfléchi sur le pouvoir et encore moins sur le clientélisme qui lui est consubstantiel !
          1- Pour qu’il y ait constitution de clientèle par un parrain (patronus, au sens romain), il faut qu’il y ait des candidats clients (clientes, en latin).
          2- Ceux-ci se recrutent, que vous le vouliez ou non, parmi les petites gens... c’est-à-dire ces gens dépourvus de patrimoine.
          Voilà tout le sens de mon assertion ci-dessus.
          Mais il vous faudrait pour comprendre étudier l’Histoire romaine... Faut pas rêver ! Paul Villach


        • L'enfoiré L’enfoiré 16 avril 2010 19:06

          PV,

          "Mais il vous faudrait pour comprendre étudier l’Histoire romaine... Faut pas rêver"
          Je vous conseille de remonter bien plus loin.
          L’Egypte, la Mésopotamie, par exemple, là on pourrait en discuter à loisir.
          L’histoire romaine, le latin, le grec, j’y suis passé, je connais.
          C’est souvent une réédition du passé.
           smiley


        • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 16 avril 2010 13:57

          Avant, le métier des journalistes, c’était de se documenter d’abord et d’informer ensuite.

          Maintenant c’est devenu :

          1) celui de se copier les uns les autres et de copier les dépêches d’agence,

          2) de traiter de sujets qu’ils ne maîtrisent pas ou mal,

          3) d’exercer la police de la parole, de remplir le « casier médiatique » des personnes échappant au politiquement correct (Frêche, Hortefeux, Zemmour, pour ne citer que les cas les plus récents)

          4) d’extorquer des scoops par provocation ou dissimulation de leur qualité (si je puis employer ce mot ...).

          Il y a, bien sûr, quelques exceptions heureuses.

          http://laconnaissanceouverteetsesdetracteurs.blogspot.com


          • alsalyes 16 avril 2010 14:40

            « Quel est aujourd’hui le profil idéal d’un journaliste Web ?
            -C’est avant tout quelqu’un qui a un profil de journaliste. Presse écrite ou Web, les journalistes restent les mêmes : il s’agit d’abord de raconter des histoires »... J’extrais cela d’une interview de Boris Razon, rédacteur en chef du Monde.fr par Romain Parlier, (Le monde Education du 14 avril 2010 p.11)
            Ma grand-mère me racontait des histoires pour m’endormir, je ne savais pas qu’elle était journaliste !.. Dormez bien !


            • ELCHETORIX 16 avril 2010 15:09

              Lorsque la classe moyenne , celle des forces vives du pays sera réellement au pouvoir , il y aura un vrai journalisme citoyen et non des « médias » financés par les « cartels » du CAC 40 .
              En attendant , l’information , en sa majorité n’est que de l’enfumage pour ne pas dire de la propagande ou de la manipulation au service de la « bourgeoisie » ( haute et moyenne ) qui détient le pouvoir politique et économique depuis plu d’un siècle en l’hexagone .
              Toute analyse ne changera pas cette situation et donc la vôtre ne sert à rien , ni ne fera évoluer les choses pour le bien du plus grand nombre , çàd , la plèbe ou le peuple pour faire court , ni orienté « bolchevique » ou « gauchiste » termes , d’ailleurs qui ne sont plus appropriés à notre époque .
              Ya basta , le peuple , va se réveiller , la question est quand !
              Je n’attends aucuns commentaires de votre part , l’auteur , sachant ou devinant votre mépris pour ceux qui ont des convictions différentes des vôtres, çàd d’un petit retraité de la fonction publique un petit peu plus privilégié que la majorité puisqu’ancien PROF aux idées assez arrêtées .

              RA .


              • L'enfoiré L’enfoiré 16 avril 2010 15:27

                Elchetorix,
                 Un article qui devrait vous plaire. smiley


              • Paul Villach Paul Villach 16 avril 2010 15:41

                @ Elchetorix

                Vous rêvez en couleurs. On n’échappe pas à la loi de la pesanteur sur terre, ni à la loi d’influence dans « la relation d’information », quelel que soit la couleur du pouvoir. Vous avez l’air d’ignorer l’expérience soviétique. Paul Villach


              • ELCHETORIX 16 avril 2010 15:53

                Merci « l ’ enfoiré » pour votre lien que j’ai parcouru rapidement !
                En effet , la valeur d’un être ne se mesure pas seulement à son QI , mais à son humanisme tout court ou son utilité en tant que citoyen du monde en privilégiant les valeurs d’humilité , de solidarité au détriment de l’orgueil , du mépris des autres etc..
                Cordialement .
                Les journalistes et autres , certains profs , et d’autres profession devraient observer et aider son prochain au lieu de le gruger ou le pervertir par des écrits et des paroles de mensonge et de manipulations , bref privilégier plus l’honnêteté et d’autres valeurs humaines plus positives ( je ne vise personne sur ce fil), car tout un chacun , avons nos imperfections ; il ne reste qu’à s’en apercevoir et les corriger , si possible .
                Hasta luego et bonne journée ensoleillée .
                RA .


              • L'enfoiré L’enfoiré 16 avril 2010 15:57

                PV,

                « dans »la relation d’information", quelel que soit la couleur du pouvoir."

                Vous ne devez pas connaître la maïeutique, d’après moi.
                Suggérer l’information sans l’imposer. C’est aussi un art de l’information.
                Évidemment, cela l’a forcé à gouter de la ciguë, à ce cher Socrate, de ne pas penser comme tout le monde. 


              • ELCHETORIX 16 avril 2010 16:14

                merci pour votre réponse sibylline
                oui , je sais la PRAVDA et les ISVEZTIAS de l’époque soviétique n’étaient pas des modèles d’informations objectives .
                C’est le pourquoi , je ne me suis jamais « encarté » au « parti » , ni dans aucun d’autres , d’ailleurs , néanmoins plus que jamais et au vu de la situation géopolitique et son corrolaire «  d’informations  » actuels, je suis toujours partisan du modèle soviétique , mais plus élaboré en non impérialisme étatique , ce que prônait , entre-autres le CHE GUEVARA DE LA SERNA  ; une triosième voie entre le système
                économique ultra-libéral et une économie étatique du modèle soviétique passé .
                RA .


              • Paul Villach Paul Villach 16 avril 2010 16:28

                @ Elchetorix

                Je ne conteste pas votre droit à rêver d’une utopie. Mais n’oublier pas la loi de la pesanteur dans votre rêve, c’est-à-dire dans la relation d’information la loi d’influence avec toutes ses conséquences. Paul Villach


              • L'enfoiré L’enfoiré 16 avril 2010 16:44

                Elchetorix,

                 Je crois que vous ne suivez pas PV.
                 N’ayez crainte, la loi de la pesanteur, je suis sûr qu’il n’en connait rien non plus
                 Avec ses études littéraires, il parle de choses dont il ne connait pas la première marche.
                 Voilà, pourquoi j’en ai joint le lien.
                 Je n’attends pas de merci. smiley
                 


              • ELCHETORIX 16 avril 2010 20:13

                @ L ’ enfoiré , excellent ce lien que vous avez cité .
                Ben oui , il est vrai que les théories exprimées par PV me dépassent , pas par manque de savoir , mais comme je souhaite aller à l’essentiel , toutes les philosophies , théories et même certitudes mathématiques passent pour moi après l’être et le devenir et l’existence de l’homme qui est , après tout , de passage bref sur cette terre .
                Cordialement .
                @ l’auteur , oui le rêve et même l’utopie me permettent de rester jeune , assez éveillé et optimiste pour l’avenir de l’être humain sur cette planète qui , de toutes les façons , disparaitra , avec l’extinction de l’astre solaire . ( bon , à l’échelle humaine 4 ou 5 milliards d’année cela représente une éternité - encore que la « folie » humaine " avec un apocalypse nucléaire , ce temps peut s’abréger nettement , mais on est loin de l’information et l’apesanteur et ses subtilités qui permettent à ces journalistes de vivre comme des seigneurs qu’ils ne seront jamais ) .
                RA .
                RA .


              • jules simon 16 avril 2010 16:13

                La il faudra qu’on m’explique pourquoi mon post precedent a ete censure.

                J’y signalais de facon courtoise a Popol :

                 - qu’il avait oublie dans son analyse un aspect essentiel qui est que la verite a publier est celle qui fait vendre le journal.
                - qu’il avait commis une grosse faute d’orthographe (corrigee depuis)


                Je ne vois pas ou il y avait matiere a censure....a moins que sa suffisance ne supporte pas qu’on lui signale ses fautes ou pour reprendre ses mots tres elegants « qu’on lui mette le nez dans son caca ».

                 smiley


                • L'enfoiré L’enfoiré 16 avril 2010 18:18

                  J’ai vu l’erreur et votre message.
                  La censure est utile pour corriger ce qu’on n’aime pas voir quand on se croit infaillible.
                  Je n’ai aucune honte à laisser une fôte d’otograf. Le fond est pour moi bien plus important. La forme est bien trop dépendante de la langue.
                   smiley


                • jules simon 16 avril 2010 19:11

                  Guy,

                  bien sur, le fonds est bien plus important que la forme mais je n’ai pu resister au plaisir de signaler au maiiiiiiiitre qu’il avait failli.
                  Sur le fonds rien de nouveau chez PV : moi je pense que et ceux qui sont pas d’accord z’ont qu’a retourner au bac a sable. 

                  Ses analyses reposent bien plus sur ses perceptions et opinions que sur la realite.

                  Dans celle ci il oublie un moteur essentiel des journaux : l’argent.

                  Mais peu lui chaut ! L’argent, cette chose meprisable n’a d’importance que pour les petites gens....


                • L'enfoiré L’enfoiré 16 avril 2010 20:41

                  Jules,

                   Absolument. J’ai des difficultés pour retrouver le commentaire que j’ai fait à ce sujet.
                   Trop longtemps. Parce que ce Monsieur crache dans la soupe des journalistes depuis trop longtemps. Il vient faire son cocorico sur cette antenne depuis longtemps, fortune faite. Retraite assurée. Pas de contestations ni de reproches à faire à ce sujet, mais de là, à jeter la pierre sur ceux qui doivent encore chercher à en vivre. Là, je dis, stop, fini de jouer.
                   Je l’ai dit, tous les médias, je dis bien « tous », ont du soucis à se faire. Les consommateurs lecteurs sont tellement versatiles.
                   Mais quand on se fait inviter par Fogiel, là on chante « Je me voyais déjà » alors que lui n’a plus 18 ans.  smiley 
                   


                • L'enfoiré L’enfoiré 16 avril 2010 18:13

                  Salut Hengxi,

                   Il y a parfois de bêtes questions qui nous arrivent à l’esprit, on ne sait d’où.
                   Nous ne sommes pas sur « Mission impossible ».
                   Un message du moment qu’il sera lu et compris par la personne adéquate ? Non, impossible, il reste.
                   smiley


                • Sahtellil Sahtellil 16 avril 2010 18:25

                  "Dire ainsi « la vérité » en racontant la victoire du Paris-Saint-Germain peut faire oublier par exemple que c’est celle de milliardaires qu’on fait jouer contre des amateurs qui ne gagnent pas le centième de ce que touchent par mois leurs adversaires. « La vérité » qui permet d’en cacher une autre n’est-elle pas l’auxiliaire du « mensonge »« 

                  La victoire du PSG cache en fait d’autres vérités, par exemple que la terre tourne autour du soleil ou qu’il ne fait pas midi à quatorze heures. J’en oublie certainement une ou deux, trou de mémoire, mea culpa...

                   »On ne transvase pas le contenu d’un tonneau dans une bouteille, répète-t-on"

                  C’est exactement cela. M. Villach répète ses litotes primaires en les accommodant à quasiment tous les faits d’actualité. Je salue sincèrement cette capacité à asséner inlassablement des formules-massues apprêtées (en italique svp) à un auditoire qui pourtant le chahute avec une constance toute compréhensible.

                  Votre lectorat n’est pas une classe de cancres M. Villach. Vous ne l’admettrez jamais mais lire un de vos décryptages informationnels, c’est les avoir tous lus.

                  Il me coûte de troller, ce n’est pas le genre de la maison, une certaine morgue et la tonalité particulière des réponses m’y aident grandement cependant. smiley

                  BMD


                  • Paul Villach Paul Villach 16 avril 2010 18:29

                    @ Sahtellil

                    Mais qui vous sonne, Monsieur ! Il y a tant à lire ailleurs. Pourquoi perdre votre temps à troller ? Jouer les censeurs vous fait du bien ? Grand bien vous fasse !
                    Vous ne voyez pas que votre conduite dément vos propos ? Paul Villach


                  • Jojo 16 avril 2010 19:52

                    Bruits désagréables et envahissants dont l’origine lamentable ne peut faire le moindre doute : PV procède à de nouveaux gazages anti-voyous

                    Cet homme-là n’existe que pour faire mériter durement leur paradis à ses contemporains. Ce qui n’exclue pas qu’on puisse lui asséner quelques coups de savates quand il exagère… et il exagère toujours !

                    A quelle activité grotesque et exaspérante vous livrez-vous avec cette énergie assourdissante et hors de propos, insupportable individu ? Si je puis me permettre de m’informer … que l’information soit extorquée ou pas

                    Je m’installe un nouveau mur anti trolls, versus petites gens et immuno-voyousant. C’est une entreprise scientifique et hygiénique (voire hygiéniste) sur laquelle vos propos dérapent comme billevesées sur la patinoire de l’indifférence. Allez jouer avec votre ami Sahtellil dans l’autre siècle sur l’autre continent et n’importunez pas les grandes personnes qui ont un patrimoine … elles.

                    Folie hollywoodienne des grandeurs ! Prétention babylonienne et délire de persécution PV, ce n’est pas d’un mur que vous avez besoin mais d’une douche, si je me fais bien comprendre…

                    De plus vous vous y prenez comme une pantoufle ; d’abord l’endroit est mal choisi. Votre mur chutera encore plus vite que le leurre de médecin qui vous sert de soutien métonymique et vos légions de St-tropezerie honoraires n’y pourront rien. Ensuite, Saht est l’antithèse d’un troll encore moins voyousé, enfin c’est mon ami et en l’occurrence je n’ai pas trop envie d’être objectif.

                    Par ailleurs je me suis laissé dire que vous commenciez à avoir de l’embonpoint bonjour l’euphémisme :

                    Et je pèse mes mots, si on montrait votre photo à une baleine elle croirait à une publicité pour un fortifiant et se sentirait débile ! Je parie que traduit en ligne droite votre équateur personnel ferait à peu près la distance Paris-Moscou ! On ne peut même pas dire que l’obésité vous guette, il lui faudrait des lunettes noires pour soutenir pareille vision la pauvre ! Pour résumer, je vous trouve monstrueusement gras à lard Eh diplodocus gélatineux que vous êtes, FAT quoi.

                    Et inutile de pleurer comme ça, sinon tout ce que vous réussirez à obtenir (en sus de vous donner en spectacle), c’est une flaque Béatique dans laquelle vous ramerez après avoir clapoté en même temps que dans l’hilarité de toute l’Agora, accablant que vous êtes. smiley


                  • Lorenzo extremeño 17 avril 2010 02:07

                    @ Jojo

                    quelle tirade ! quelle écriture ! quel talent ! Merci ! !


                  • Sahtellil Sahtellil 17 avril 2010 04:12

                    Lorenzo extremeño,

                    Quasi mots pour mots, vous me les ôtez de la bouche. Je vous haïrais presque !

                    Jojo,

                    Je ne jure (presque) jamais mais là, Nom de Dieu smiley smiley smiley

                    Bon, déjà, je ne comprends pas le pourquoi du plagiat du maître (italisation). Ensuite, pas tout entravé vue l’heure indue, nous y mettrons demain matin avec le chant du coq me soufflent mes sens encore en éveil. On verra cela.

                    M. Villach,

                    Réponse circonstanciée demain matin incha Allah car pour l’heure (2h09 locales) trop sommeil

                    BMD


                  • Jojo 17 avril 2010 07:59

                    Lorenzo Extremeno et Saht

                    Bonjour et merci mais :
                    Non, les italiques étaient bien de mise
                    Oui, un talent hors du commun... Celui de Greg smiley Passez une bonne journée

                  • Sahtellil Sahtellil 17 avril 2010 15:42

                    Vous avez apparemment du mal avec cette donnée fondamentale M. Villach : un article, quoique rédigé par les bons soins de son auteur, n’est plus sa propriété privée et exclusive dès lors qu’il est publié sur un forum public. La finalité des fora (formidable révolution sans précédent dans l’histoire, il faut le souligner) étant que tout usager disposant d’une connexion internet a tout loisir d’y exprimer son perçu, dût ce dernier heurter la sensibilité de l’auteur ou mettre à mal ses idées. Ceci est une donnée essentielle du débat démocratique tel que le décline, jusqu’à plus ample informé, internet aujourd’hui.

                    Personne ni rien ne m’a sonné, M. Villach, sinon mon désir et ma liberté de parcourir ou pas les textes qui m’agréent ou pas. Ou mon inclination à commenter tel article plutôt que tel autre. Vous répondez aux différentes réactions, ceci est louable, ce dont ne peuvent se targuer tous les auteurs. De là à prétendre imposer silence à vos détracteurs, la distance est grande car seules prééminent la charte du site et l’honnêteté du modérateur.

                    Concevez-vous le « débat démocratique » autrement que selon ces prémices M. Villach ? Moi pas.

                    Bien à vous.

                    BMD


                  • Paul Villach Paul Villach 17 avril 2010 16:06

                    @Sahtellil

                    Je ne remets nullement en cause votre droit à lire ce que vous voulez.

                    Je m’étonne seulement que l’on vienne avec constance lire des articles dont on prétend qu’ils n’ont aucun intérêt, sans le moindre argument !

                    Personnellement, quand un rédacteur me déçoit, je ne fais pas le siège de ses articles pendant des mois pour polluer le fil de discussion. Libertas ! Qu’il s’exprime librement !

                    Vous n’ignorez pas qu’une bande de voyous (toujours les mêmes, avec des pseudos parfois différents facilement repérables), mêlant psychiatriques et agents d’officine de veille, fait le siège de mes articles depuis des mois, avec rarement un argument à présenter. Leur but exclusif est de nuire. Certains ne cachent pas leur volonté de détruire AgoraVox.

                    Discuter oui, les injures et les attaques personnelles, non !

                    Qu’importe après tout ! Cette poignée de voyous représente peu de chose au regard de plusieurs milliers de lecteurs... C’est ce qui rend fous furieux ces voyous ! Paul Villach


                  • Sahtellil Sahtellil 17 avril 2010 18:06

                    Bonjour Jojo,

                    Je viens de relire ton texte pour la 5 ou 6e fois. Méchant sans nul doute mais génialissime. Je savais ta plume excellente, mais ton art à la satire est réellement remarquable. Dis donc, faudrait voir à ce que les multinationales bouffeuses de fric et de talents ne nous bouffe pas celui-là par dessus le marché, hein ?

                    PS. Que viens faire Greg la-dedans ? J’ai googlé une partie du texte, la 1e et seule réponse congrue renvoie vers AV.

                    BMD


                  • docdory docdory 16 avril 2010 19:00

                    Cher Paul Villach

                    Outre le fait que la « vérité » soit un concept métaphysique , ou éventuellement judiciaire ( jurez-vous de dire toute la vérité , etc ... « ), et que le terme » réalité « soit beaucoup plus pertinent , comme vous le soulignez, j’aimerais m’attarder sur la deuxième partie de la citation » ...de la révéler ( NB : la vérité ) sur tous sujets de sa compétence " .
                    J’ai bien peur que la compétence d’un journaliste sur la plupart des sujets qu’il traite aux informations, soit proche du zéro absolu ! Si les journalistes suivaient ce conseil, ils ne parleraient quasiment plus de rien ! Puisque vous parliez football, j’ai l’impression qu’une présentatrice féminine de JT, qui parle à chaque édition ( ou presque ) de football, n’a qu’une compétence des plus vague dans le domaine de ce sport qui ne suscite en général guère l’intérêt de la gent féminine . Elle serait , selon toutes vraisemblance, comme moi : incapable de voir un hors-jeu, ni même de comprendre cette obscure règle ( que personnellement je n’ai jamais réussi à comprendre, bien que de nombreux afficiconados aient tenté de me l’expliquer ) .

                    François de Closets, qui était pourtant l’archétype, en son temps , du bon journaliste scientifique , avait reconnu qu’au début de sa carrière , il n’avait presque aucune notion de sciences .
                    Les journalistes , qui ne sont donc , pour la plupart, compétents en presque rien, doivent donc s’entourer , lors de leurs enquêtes , d’avis d’experts autorisés , encore faut-il savoir les choisir .
                    C’est ainsi que, dans le domaine qui est le mien, la médecine, on constate qu’il se débite des torrents d’inepties ou d’inexactitudes dans la moitié des sujets médicaux traités à la télévision.

                    L’exemple le plus criant fut celui de cette journaliste de France 3 qui, il y a quelques années , avait fait une prétendue émission choc sur la toxicité du vaccin contre l’hépatite B ,qui , selon cette émission , donnait prétendument la sclérose en plaques et diverses autres affections.
                    De nombreuses études , faites après le déclenchement de cette controverse , ont prouvé indubitablement qu’il n’en était rien . La journaliste s’était entouré d’experts dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils étaient sujets à caution .
                    Là encore , cette journaliste a omis sciemment de rétablir la réalité des faits , et n’a jamais fait d’émission rectificative pour rassurer le public sur l’innocuité de ce vaccin. Le mal était fait , ce vaccin a connu une telle baisse de popularité que l’on revoit malheureusement ce qui ne se voyait plus depuis longtemps : des cas d’hépatite B aigües ! 
                    Bel exemple des dégâts que peuvent provoquer l’absence d’autocritique .



                    • Paul Villach Paul Villach 16 avril 2010 19:04

                      @ Cher Docdory

                      Merci de votre éclairage auquel je souscris évidemment. Paul Villach


                    • COLRE COLRE 16 avril 2010 19:39

                      « dans le domaine qui est le mien, la médecine, on constate qu’il se débite des torrents d’inepties ou d’inexactitudes dans la moitié des sujets médicaux traités à la télévision ». (docdory) 
                      … tandis que sur AV, doc, ce n’est pas du tout le cas… ! smiley

                      « bel exemple des dégâts que peuvent provoquer l’absence d’autocritique » 
                      ’tention ! smiley on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu…


                    • COLRE COLRE 16 avril 2010 20:29

                      Bonjour Léon, j’ai eu un coup de calgon, tout d’un coup. Je viens de finir le livre d’Aubenas, et c’est un vrai coup à l’estomac ! c’est autre chose que le journalisme « citoyen », ça, ça fait pas un pli ! c’est même un autre univers…


                    • LADY75 LADY75 16 avril 2010 19:05

                      Lady Paname dit :

                      "24 réactions ! Et combien de censurées ? Je m’suis fait couper deux fois hier.. ’lors qu’j’étais polie, pas raciste ni indécente.. et tenais des propos moins violent qu’l’auteur du jour sur les p’tites gens... 

                      Finalement, j’en reviens sur ma nostalgie des compartiments dans les ch’mins d’fer d’antan ! On pouvait s’y retrouver bloquée avec un pompeux phraseur pendant des bornes !

                      Maintenant, y a Internet.. et les pompeux phraseurs peuvent diffuser potentiellement à la terre entière.. Mais là, c’est plus simple : l’pompeux y nous cass’pas les oreilles et ceusses qui passent sur son fil sont souvent intéressants..


                      • Paul Villach Paul Villach 16 avril 2010 19:07

                        @ Lady 75

                        T’occupe du chapeau de la gosse, crétine des Alpes, les rubans sont payés ! Va pérorer ailleurs ! On a que faire de ton fiel ! Paul Villach


                        • LADY75 LADY75 16 avril 2010 19:14

                          Lady Panam’ dit :

                          « Oh ben.. Qu’en termes galants ces choses là sont dites ! N’en v’là un homme du monde, un vrai !

                          Z’il n’empèch’ quces propos sont injurieux vis à vis des victimes de la carence d’iode en haute altitude, qu’on appelait autrefois »Crétins des Alpes" et qu’les gens des villes et des vallées, mieux alimentés moquaient pour leurs goîtres proéminents..

                          S’moquer d’handicapés ? L censur’ elle va pas apprécier !


                        • ddacoudre ddacoudre 16 avril 2010 19:23

                          bonjour Paul

                          une analyse difficile à faire. les bouddhistes disent que la vérité est ce que l’on pense, ce que l’on pense ont le tient et ce que l’on voit, ce que l’on voit de ce que l’on attend.

                          mais c’est a mon sens un peu plus compliqué, le besoin de dire une vérité vient très certainement d’un moment où l’homme a pu encoder, l’usage volontaire qu’il devait faire du leurre, comme nous le constatons dans le monde animalier. notre sédentarisation à du conduire a la production de règles morales construites par le non conscient pour permettre la vie dans le cadre d’une concentration humaine, différentié suivant ses groupes puis par son universalisation.
                          ainsi mensonge et vérité ne se distinguent pas, nous passons notre existence dans le « mensonge social » dont nous voulons retirer une vérité ou des vérités.
                          enfin nous devons nous contenter du peu que nous pouvons exprimer dans un temps disponible qui de fait fera de la vérité un mensonge car tous ce qui concours à fonder ce que l’on exprime ne peut être dit. c’est là une sage contrainte que nous impose la nature pour concourir à l’évolution, dont la vérité serait l’annihilation.

                          ainsi cette notion de vérité c’est attaché à un concept d’absolue, qui fait dire ce que tu rapportes de Simon. il est évident que sont souhait est de dire que le journaliste ne doit pas instrumentaliser l’information qu’il rapporte à partir de son filtre où construire des contes médiatiques ou faire de l’info un spectacle.

                          nos mots sont la construction d’un passé humain qui avaient une signification ou une valeur autre que celles qu’ils ont acquis aujourd’hui, cet ajustement pose problème, car construire un mot n’est pas une décision volontaire. la notion d’absolue attaché au mot vérité par nos pratiques cultuelles, dans la communauté scientifique n’a plus de sens, c’est plutôt celui d’exactitude qui prévaut.

                          je pense que ce journaliste aurait du parler de la nécessité du journaliste de fournir une information crédible vérifiable qui puisse être différencié du filtre dont il est porteur.
                          je ne pense pas que ce soit un sujet novateur mais l’on sens bien que l’info est devenu un outil de manipulation et non d’information.

                          peut-être que notre époque saura construire un mots pour définir cle contenu d’une information crédible que l’on peu attendre d’un journaliste, même si nous avons qu’il ne peut y avoir une vérité.

                          cordialement


                          • ddacoudre ddacoudre 17 avril 2010 00:12

                            bonjour léon

                            très certainement il est évident que paul à un prédilection pour ce sujet qu’il aborde très souvent.
                            je ne trouve pas cet intérêt déplacé du seul fait que toutes notre existence se construit sur la circulation de l’Information avec un grand I, il y a donc une place infini pour en discuter.

                            D’une autre manière, si nous considérons que l’univers est la circulation d’une information depuis son origine, nous sommes cette information dans l’information, et produisant de l’information, et non pas seulement soumis à l’information.

                            La nuance est fondamentale car elle modifie l’image, la représentation que nous pouvons avoir de notre « monde cérébral » à partir du « monde sensible ». Parce que, au lieu d’y être soumis, qui peut être interprété comme une condition irréversible, nous serions sous condition de la connaissance de l’organisation de cette information. ce serait peut-être là notre seul espace de libre arbitre.

                            la diffusion d’un savoir sociologique trop pauvre, face à une évolution technologique trop rapide, et d’un encodage relationnel devenu un code complexe d’initiés. pose quelques difficultés, mais également parce que nous croulons sous une information dantesque, que plus personne n’a le temps ni de lire ni d’écouter dans son ensemble. Parfois cela conduit au paradoxe d’étouffer l’originalité (soit d’idées ou d’œuvres), pour rester accolé au système mercantile dans lequel se vend mieux tout ce qui est racoleur, scabreux, polémique ; et où le voyeurisme a pris le pas sur l’information, ou comme nous disons le buzz .

                            Ceci, alors que des hommes ont payé un lourd tribut, par leur vie, pour nous en sortir, afin que par « l’intelligence » nous soyons aptes à faire les différenciations.

                            Que Paul soit l’objet de constant contre dit où d’observation qui souligne ceci ou cela ne me choque pas, et fait partie de la relation d’échange que nous avons sur un article ou un commentaire à chacun de trier par la suite ce qu’il en gardera pour nourrir sa réflexion.

                            mais l’on ne peut être d’accord avec une censure consensuelle, comme tu le soulignes cordialement.



                          • Paul Villach Paul Villach 17 avril 2010 10:48

                            @ ddacoudre

                            Il est remarquable que cette bande d’ignorants qui sévit depuis des mois poursuit un but :
                            - ils ne voient pas d’inconvénient à ce que soient asséné à longueur de journée à l’École et en dehors les dogmes imbéciles de la profession journalistique qui ont ruiné sont crédit. 
                            - En revanche, ils s’érigent déjà en censeurs pour tenter d’intimider celui qui critique ces dogmes chaque fois qu’ils sont célébrés.

                            Avouez que la sortie de l’ancien journaliste du Monde F. Simon vaut son pesant de cacahuètes : « le journaliste celui qui est chargé de dire la vérité » !!! Comment perdre le sens à ce point ?

                            Mais ce sont pas des trolls psychiatriques ou agents d’officine de veille au savoir limité qui vont empêcher la caravane d’avancer. Paul Villach


                          • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 avril 2010 20:16

                            Vous souhaitez en savoir plus  ?

                            Rendez-vous dans le point d’ accueil le plus proche de votre domicile .

                            Versement d’ un capital en cas de décès . Sauf en cas de mort de rire .


                            • COLRE COLRE 16 avril 2010 20:23

                              Bon… allez, je ne ris plus. 

                              J’en ai marre de voir insulter « LES » journalistes dans un même élan, sans faire jamais le tri, en confondant tout.
                              J’en ai marre qu’on les soupçonne toujours de tous les tripatouillages alors que l’immense majorité essaie de faire son boulot, comme tout le monde, comme vous et moi, soigneusement et à la va-vite, avec le chef au-dessus qui pousse et menace…
                              J’en ai marre de cette démagogie généralisée venant de gars qui valent tellement moins comme journaliste et qui ont l’outrecuidance de donner des leçons de morale tout en invectivant son lectorat.

                              Et ici, ça fait plusieurs fois qu’on cause de Florence Aubenas, apparemment sans l’avoir lue sinon on ne dirait pas tant de bêtises qui frisent l’obscénité quand on considère l’extraordinaire travail de journaliste qu’elle a réalisé, avec courage, intelligence, probité et talent
                              Oui, il est obscène de lui chipoter qu’elle ait ou non gardé son nom (? ?!!) ou qu’on ratiocine sur les subtiles distinctions entre la vérité ou la réalité.
                              J’en ai marre aussi de cette ritournelle sur « l’information extorquée »… extorquée, donc, par cette journaliste d’exception ? non… Ce livre aurait pu être une simple enquête auprès des personnes concernées qui auraient témoigné sans ambages ! Mais elle a voulu COMPRENDRE, comprendre de l’intérieur, s’immerger pour cela, cesser de rajouter des mots aux mots, creux et vides, comme ici, comme ailleurs.

                              Respect, laissons-lui la parole, à elle, ce sont ses premières phrases : 

                              "La crise. On ne parlait que de ça, mais sans savoir réellement qu’en dire, ni comment en prendre la mesure. On ne savait même pas où porter les yeux. Tout donnait l’impression d’un monde en train de s’écrouler. Et pourtant, autour de nous, les choses semblaient toujours à leur place, apparemment intouchées. 

                              Je sui journaliste : j’ai eu l’impression de me retrouver face à une réalité dont je ne pouvais pas rendre compte parce que je n’arrivais plus à la saisir. Les mots mêmes m’échappaient. Rien que celui-là, la crise, me semblait tout à coup aussi dévalué que les valeurs en Bourse.

                              J’ai décidé de partir dans une vieille ville française où je n’ai aucune attache, pour chercher anonymement du travail. J’ai loué une chambre meublée…"



                              • L'enfoiré L’enfoiré 16 avril 2010 21:30

                                Colre,
                                 Je vous rappelle mon post sur cet article de PV concernant Florence Aubenas.
                                 Tout le monde croyait que j’avais pété les plombs.
                                 Ce n’était qu’un des premiers essais de la part de PV.
                                 Depuis lors si vous n’avez pas compris....  smiley


                              • Paul Villach Paul Villach 17 avril 2010 10:35

                                @ Colre

                                Quel aveu de faiblesse !
                                Si vous êtes journaliste, faites en sorte que dans votre profession on cesse de diffuser une mythologie qui ridiculise la profession. Elle semble être la seule à ignorer que depuis soixante ans, la réflexion sur l’information a progressé.

                                Voyez où en est encore M. François Simon qui présente le journaliste comme « celui qui est chargé de dire la vérité » ! Je n’ai rien inventé ! Et c’est constant ! Vous avez des dogmes stupides que vous ne cessez pas d’asséner avec la complicité coupable de l’École.
                                Vous en avez marre que vos dogmes soient critiqués ! Cessez de les professer !

                                Sachez que les meilleurs défenseurs d’une presse libre, ce sont des lecteurs avertis et non des naïfs. Paul Villach


                              • xray 16 avril 2010 20:48


                                Menteur comme un journaliste 
                                Le premier métier d’un journaliste est de se taire. 
                                Son deuxième est de mentir. 

                                Les faits divers magiques 
                                http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2009/06/21/les-faits-divers-magiques.html 


                                Les
                                Français sont revenus à la situation du début des « années 40 ». 
                                Ils sont soumis à : 
                                - Une monnaie d’occupation ; 
                                - Des journalistes d’occupation ; 
                                - Des mœurs judiciaires dignes du nazisme ; 
                                - Des collabos financés et au service de qui ? L’Europe, les Américains, ou le Vatican ? 


                                • moebius 16 avril 2010 22:18

                                   Débile le metier du journaliste consiste à nous informer journellement. Informer veut dire donner une forme ou tenter de la faire, ce qui ne semble pas si evident mais ça fonctionne et c’est un miracle, vu le chaos titanesque qui nous environne. On ne voit pas trés bien pourquoi ces « pervers » prendrait un tel malin plaisir à nous mentir. A moins d’avoir une conception augustienne ou pascalienne de la vérité et du péché.... Donc, journalistes, journailliers, tacherons du papier imprimé, donner nous notre pain quotidien qui nous structure vaguement en tant que collectif car aprés tout à chaque jour suffit sa peine et c’est déja pas mal comme ça... ainsi soit t’il amen...
                                  Quand à la vérité, la vérité vrai, celle que nous savons en « privé » comme on dit, celle de l’information du collectif qui doit bien quand méme avoir une forme un peu potable. Contestable certes mais certaine et relativement bien charpenté pour sollicier de notre part une adhérence et un consensus formel... et bien pour en revenir a notre bergerie, la vérité vrai, elle sort toute nu en bélant d’un puit profond et n’a bessoin d’aucun laboureur attitré pour etre revélé... et c’est ce qui manque le moins d’ailleurs, tout ces bélements ; il y’en a partout, vous marchez dessus souvent quand il sont en forme de crottes rondelettes, ici.. et....dans d’autre mot, l’addition de vérités vrais ne fait pas une vérité, fausse, peut etre, on s’excuse du peu ici..tant qu’a faire car elle necessite un travail. Ce travail a pour non information et ceci n’est pas de la nature qui béle et qui fait caca mais de la matiére informée c’est a dire de la culture journaliére, de la besogne, de la politique éditoriale ou tout court....Restons donc encore un peu humain avant de sombrer au fond du trou... de grace !


                                  • Affreujojo Affreujojo 17 avril 2010 02:06

                                    @moebius
                                    Je croyais que tu allais te coucher, que tu te faisais chier avec les beaufs d’Avox..
                                    Moi je me suis fais chier à essayer de comprendre ton message ci-dessus, sans compter la vingtaine de fautes d’orthographe..
                                    A beauf, beauf et demi....


                                  • frugeky 17 avril 2010 03:14

                                    les journalistes ne sont là ni pour informer ni pour dire la vérité mais juste pour passer les plats. Ce sont des larbins.
                                    Un petit souvenir...
                                    Il y a quelques années si vous vous rappelez des poulets à la dioxine.
                                    L’info paraît dans le Canard Enchaîné. Aucune réaction dans les médias français.
                                    Six mois plus tard un reportage à la télévision belge qui fait du bruit.
                                    Le lendemain reprise sur France-Inter en parlant d’un article qui été paru, selon la journaliste, la semaine précédente (ce qui bien entendu était entièrement faux).
                                    Le Canard arrive à la rédaction de la station le mardi soir et est amplement décortiqué.
                                    Un petit souvenir...


                                    • vinvin 17 avril 2010 10:31

                                      Des journalistes qui disent TOUJOURS la vérité ?


                                      Elle est bonne celle là !

                                      Ça me ferait bien caguer !.....




                                      VINVIN. 

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