bonjour léon
très certainement il est évident que paul à un prédilection pour ce sujet qu’il aborde très souvent.
je ne trouve pas cet intérêt déplacé du seul fait que toutes notre existence se construit sur la circulation de l’Information avec un grand I, il y a donc une place infini pour en discuter.
D’une autre manière, si nous considérons que l’univers est la
circulation d’une information depuis son origine, nous sommes cette information
dans l’information, et produisant de l’information, et non pas seulement soumis
à l’information.
La nuance est
fondamentale car elle modifie l’image, la représentation que nous pouvons avoir
de notre « monde cérébral » à partir du « monde sensible ». Parce que,
au lieu d’y être soumis, qui peut être interprété comme une condition irréversible,
nous serions sous
condition de la connaissance de l’organisation de cette
information. ce serait peut-être là notre seul espace de libre arbitre.
la diffusion d’un savoir sociologique trop pauvre, face à une évolution technologique
trop rapide, et d’un encodage relationnel devenu un code complexe d’initiés.
pose quelques difficultés, mais également parce que nous croulons sous une information dantesque, que plus
personne n’a le temps ni de lire ni d’écouter dans son ensemble. Parfois cela
conduit au paradoxe d’étouffer l’originalité (soit d’idées ou d’œuvres), pour
rester accolé au système mercantile dans lequel se vend mieux tout ce qui est
racoleur, scabreux, polémique ; et où le voyeurisme a pris le pas sur
l’information, ou comme nous disons le buzz .
Ceci, alors que des hommes ont payé un lourd tribut, par leur
vie, pour nous en sortir, afin que par « l’intelligence » nous soyons aptes
à faire les différenciations.
Que Paul soit l’objet de constant contre dit où d’observation qui souligne ceci ou cela ne me choque pas, et fait partie de la relation d’échange que nous avons sur un article ou un commentaire à chacun de trier par la suite ce qu’il en gardera pour nourrir sa réflexion.
mais l’on ne peut être d’accord avec une censure consensuelle, comme tu le soulignes cordialement.