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Commentaire de ddacoudre

sur 2. Il n'y a pas de violence gratuite : le yeux grand fermés


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ddacoudre ddacoudre 17 avril 2010 01:10

bonjour michel

notre éducation nous nourri d’illusion, celle de l’homme bon, et puisque nous sommes capables de le définir, il doit effectivement exister car nous ne pouvons pas penser quelque chose qui ne soit pas en puissance d’être, et tout ce qui a lieu sur cette terre à une raison d’être sinon « la vie » n’y aurait pas donné corps.

un des facteurs essentiel du débordement de violence, se comprend au travers de l’étude de Calhoun. la concentration humaine permet à notre non conscient de construire des règles morales pour assurer la survie de son espèce au delà des seuls comportements primitif instinctifs quand il n’y a plus d’espace disponible pour leur épanouissement.
nous savons aussi que notre dangerosité tient à la créativité à laquelle a donné cours cette concentration.

j’ai lu le commentaire de patou, où il mentionne ce que d’aucun ont appelait les lois naturelles, celle de l’animal que nous sommes. sauf qu’aujourd’hui nous savons que les luttes entre les dominants ne sont pas faites pour qu’un chef en tire une gloire mais pour être désigné comme meilleur géniteur afin de donner les meilleures chance de survie au groupe.
ceci impose de poser un regard différent sur nos actes, et d’en comprendre la transformation culturelle qu’en on reçus nos comportements instinctifs, qui se trouvent être distordu aussi dans leurs manifestations violentes.

les faits que tu racontes au sujet de la police de la période des colonels, ne sont qu’une copie de comportements que nous trouvons dans les guerres du moyen âge, où faute d’intendance les soldats pillaient les villages qu’ils traversaient, et par l’information sur leur passage les autres se vidaient. si mes souvenir sont bons un tel processus fut utilisé durant la première ou deuxième guerre mondiale par les Allemands en Belgique, je pense que ce devait être durant la première car j’ai le souvenir d’une compagnie de lanciers spécialisés dans la pratique de la terreur.

dans un article j’ai mentionné la distinction qu’il fallait faire entre violence et capacité d’agressivité.
dans notre société qui supprime de plus en plus les distinctions cela pose des difficultés.
certes la violence peut s’exprimer sous toutes les formes y compris verbale, et devient symptomatique de l’expression d’un trop plein perçus soit même comme une souffrance parce que contenant des refoulements.
quand cela devient l’expression d’un comportement sadique comme tu le mentionnes, il faut en rechercher les causes, non dans nos comportement animaliers, mais bien dans la construction de nos cultures et de leur fondement.

tu mentionnes que certains se sentaient libre d’agir comme bon leur semble, mais nous ne trouvons pas ce comportement de persécution de satisfaction pour soi dans le monde animalier, même si nous savons que nous ne pouvons nous y comparer en totalité.
quand transformons nous notre agressivité inné nécessaire en violence, c’est dans les conditions de notre organisation culturelle qu’il faut la rechercher et non dans notre bagages génétiques (or pathologies).

http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=67081

cordialement


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