Le problème ne me semble pas provenir, comme vous l’exprimez, de la rente.
Pour obtenir une rente, il faut avoir travaillé et fait des benefices sur lesquel on a payé sa contribution a la société.
Le rentier dont on parle, est bien celui qui est devenu, au fil de sa carriere ou de son heritage, proprietaire de quelques entreprises dans sa ville ou sa region, qui possede quelques appartements etc... et qui en vit. Ce même rentier participe, par sa position sociale au décisions de sa communauté (ville ou region toujours) mais ne peut pas aller contre son interet puisqu’il est immergé dans son territoire.
Il ne faut donc pas confondre le « rentier » qui est un acteur economique comme un autre et qui a une part de responsdabilité dans son tissu economique, et.... le predateur economique, qui n’est pas nécessairement rentier et qui lui n’a aucun interet dans ce même tissu economique.
Le « rentier », le predateur economique donc, qui depuis Paris (ou d’ailleurs) decide de fermer l’usine dont il est proprietaire a travers une holding financiere. ; se fiche eperduement des gens au chomage. il n’a aucun interet economique dans la boulangerie du coin ni chez le garagiste ou le maçon, et n’a pas de petits neuveux qui vont a l’ecole...
C’est a ce systeme la qu’il faut s’opposer... non pas aux personnes qui ne font qu’utiliser le systeme, mais aux mecanismes economiques qui permettent d’en arriver là.
Je le repete, si vous m’avez déjà lu, il faut a mon avis redonner a l’entreprise sa fonction sociale qui a été oublée depuis qu’on ne parle plus de « directeur du personnel » mais de « directeur des ressources humaines », se gerant donc comme on gere les ressources en matieres premieres... et bien sûr accompagner cela d’une refonte complete et profonde des mecanismes comptables redonnant d’une part de la valeur au travail et limitant au maximum les effets anticoncurrentiels des amalgames de couts sur les produits et services...
on peut bien rever, non ? a defaut de descendre dans la rue !