Ils anticipent en évitant de mettre en avant une institution connue par
son côté prédateur.
Je pense plutôt qu’ils ne savent pas ce qu’ils font ou alors qu’ils le savent très bien mais que c’est machiavélique.
Il y a 2 ans, ils annonçaient tous que la crise serait contrecarrée grace à l’intervention généreuse de tous les états. Il y a encore un peu plus d’un an, tout le monde parlait encore de synchroniser des plans de relance (G20, Europe) pour lesquels l’Allemagne (encore elle !) était un peu à la traine.
Maintenant, virage à 180°, on réduit toutes les dépenses autant que l’on peut. Bizarrement, plus personne ne reparle de la crise de 1929, ou même, plus proche, de ce qui s’est passé en Argentine récemment.
La solution est bien évidemment de faire des lois anti-trust, des lois anti-spéculation (taxation systématique de toutes les transactions boursières au profit des états : les problèmes budgétaires seraient résolus en même temps que la spéculation), séparation des banques d’affaires et des banques de dépôt (en cas de faillite des banques d’affaires ayant pris trop de risques, pas d’argent à débourser)...
Bref, toutes ces solutions, un peuple qui disposerait du pouvoir les mettrait en place. Mais dans les « démocraties » représentatives actuelles, ou oligarchies déguisées, c’est le peuple qui paiera l’enrichissement illimité de l’oligarchie.
Nous sommes, avec 2 ans de retard, en 1929.