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Accueil du site > Tribune Libre > Prolétaires de toute l’Europe unissez-vous

Prolétaires de toute l’Europe unissez-vous

Que voyons-nous ? Face au capital et ses patrons, ses banquiers, ses spéculateurs, ses agences de notation, ses marchés financiers, ses institutions financières comme le FMI de Dominique Strauss-kahn, la Commission européenne, la BCE, les dirigeants des États de l’Union, les parlementaires etc. etc., se dresse courageusement le peuple grec notamment les travailleurs. Il s’agit d’un combat inégal entre le capital et le travail. D’un côté des parasites en tout genre qui, comme des vautours, dévorent encore ce qui reste de leur proie grecque, de l’autre des hommes et des femmes qui luttent pour leur emploi, leur salaire, leur retraite, leur école, leur hôpital...

Les marchés financiers profitant de la situation, stimulés par les agences de notation, exigent pour leurs éventuels prêts à la Grèce des taux d’intérêt exorbitants. Les milliards apportés par les États européens et le FMI ont été empruntés sur les marchés à 1,4 ou 1,5 % et prêtés à la Grèce à 5 % ! « En aidant la Grèce, on s’aide nous-mêmes. Les 6 milliards d’euros prêtés à la Grèce par la France on ne les a pas trouvés dans les caisses de l’Etat. On les emprunte à un taux d’environ 1,4 ou 1,5% et on les prête aux Grecs à environ 5%. Donc nous ferons un gain là-dessus. C’est bon pour le pays, c’est bon pour la Grèce, c’est surtout bon pour la zone euro. Il faut rassurer les marchés » déclarait M.Eric Woerth, ministre français des affaires sociales (1) ; c’est la notion capitaliste de l’aide ! Marchés financiers, gouvernements européens, FMI , tels des vampires pompent ainsi généreusement la richesse du peuple grec.

La crise grecque montre également et d’une manière éclatante la faillite de toute la construction européenne. Ses institutions se sont révélées incapables de réagir et d’apporter la moindre solution à un pays pourtant membre de l’Union. La BCE, la Commission européenne, le Conseil européen, l’Eurogroupe et le Parlement européen sont comme tétanisés, paralysés face à la situation grecque. Le plan de stabilisation de 750 milliards d’euros adopté le 9 mai 2010, peut calmer à court terme l’appétit des marchés financiers, mais les problèmes de fond demeurent sans réponse. En revanche elles sont très promptes et actives pour imposer au peuple grec les différents plans dits d’austérité qui, eux, s’inscrivent dans la durée. Elles exécutent ainsi servilement les ordres des spéculateurs parasites et des requins de la finance internationale. Faut-il rappeler qu’en dehors du Parlement européen, aucune institution ne possède la légitimité démocratique. Dans ces conditions, elles ne peuvent agir que sous le contrôle et les exigences des marchés financiers. Jean-Claude Junker président de l’Eurogroupe n’a-t-il pas déclaré d’ailleurs que « Si les marchés mettent en cause la crédibilité de la démarche grecque, des mesures additionnelles devront être prises. La zone euro n’interviendra que lorsque cela aura été fait » ? C’est exactement ce qui s’est passé : après le premier plan d’austérité, les marchés financiers et les agences de notation avec la complicité des États de l’Union ont estimé que ce premier plan n’était pas suffisant pour mettre la Grèce à l’abri d’un défaut de paiement. Le 6 mai 2010, le parlement grec vota un deuxième plan détruisant un peu plus ce qui reste encore des services publics et poussant les travailleurs grecs à la misère. « Nous pouvons garantir que le pays ne fera pas faillite » a lancé le ministre des Finances, Georges Papaconstantinou. Signalons au passage que ce plan, « d’une sévérité inédite »(3) selon la presse bourgeoise elle-même, a été voté grâce aux voix des socialistes du Pasok et de... l’extrême droite !

Pendant que les parlementaires discutaient de la manière la plus efficace pour étrangler les travailleurs grecs afin de satisfaire les marchés financiers, l’Union Européenne, le FMI etc. des dizaines de milliers de manifestants scandaient « FMI et UE nous volent un siècle d’acquis sociaux », ou encore « Non à la destruction des droits des travailleurs », « La crise ce sont les dirigeants qui doivent la payer : les voleurs, les spéculateurs » etc.

Entre les deux plans, les taux d’intérêt des obligations d’État grec à dix ans se sont envolés. Ils ont atteint des niveaux historiques à 12,506 % le 7 mai 2010 alors qu’ils ne sont qu’à 2,727 % en Allemagne et de 3,030 % en France (4). A quand le troisième plan ? L’ enrichissement de quelques-uns n’a d’égal que la souffrance du plus grand nombre. Vive l’Union Européenne !

Les bourgeoisies européennes sont donc déterminées à exploiter le peuple grec jusqu’à la moelle épinière. Les gouvernements européens de droite ou socio-démocrates, au solde de ces classes dominantes, ne reculeront devant rien pour briser la résistance des travailleurs grecs. Ils n’hésiteront pas à utiliser tout leur appareil répressif pour imposer leur volonté et garder leurs privilèges. Aujourd’hui c’est le peuple hellénique qui paie très cher les conséquences de la crise du capitalisme dont seule la bourgeoisie est responsable. Demain, sera peut-être le tour des travailleurs espagnols, portugais, irlandais, italiens, français etc. Le capital ne connait pas de frontières. Dans sa logique et ses lois, il ne connait que le profit. Nicolas Sarkozy, par la voix de son premier ministre François Fillon, prépare déjà les travailleurs à supporter les conséquences des « réformes » qu’il comptait imposer avec ou sans les marchés financiers. Le gouvernement français peut même utiliser la situation grecque pour accélérer sa politique de destruction des acquis sociaux afin que la richesse reste concentrée entre les mains d’ une minorité de la population.

La classe ouvrière européenne n’a pas d’autres choix que de se préparer au combat que lui impose le capital si elle ne veut pas que sa situation, déjà dégradée, ne s’aggrave encore davantage. Mais ce combat ne peut être gagné que dans l’unité de l’ensemble des travailleurs européens. L’union de tous les prolétaires d’Europe est donc une nécessité vitale.

Mohamed Belaali

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  1. http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-05-03-Aider-la-Grece 

  1. http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/02/juncker-on-ne-laissera-pas-tomber-la-gr%C3%A8ce.html

  2. http://www.lexpress.fr/actualites/1/grece-manifestations-emaillees-d-incidents-apres-l-adoption-du-plan-d-austerite_890146.html?actu%20=%201

  3. http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20100507trib000506846/grand-ecart-historique-pour-les-taux-d-interet-en-zone-euro-.html


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19 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 14 mai 2010 09:46

    On pourrait même se demander si ces 750 milliards, essentiellement de garanties des autres pays, n’aura pas pour conséquences imprévues d’inciter les banques à accentuer la pression sur la Grece et autres « PIGS », histoire précisément d’obliger à le mettre en oeuvre et récupérer totalement cette somme ?
    Il faut le répéter cet apport finira dans la poche des banques.

    Le seul aspect positif, c’est de montrer à tous, que le système financier est aujourd’hui prédateur du reste de la société. Les « banksters » mènent le jeu.

    Restera plus qu’à y mettre fin, et, cela, ce n’est pas encore fait ...


    • Firedog Firedog 14 mai 2010 11:12

      "Le seul aspect positif, c’est de montrer à tous, que le système financier est aujourd’hui prédateur du reste de la société. Les « banksters » mènent le jeu."

      Je suis bien d’accord avec vous, cependant, n’oubliez pas que comme on dit, qu’il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Et ils sont nombreux.


    • PhilVite PhilVite 14 mai 2010 10:31

      A mon avis il faut régler d’urgence le problème du vocabulaire.
      Le mot « prolétaire » a une connotation marxiste qui n’est plus trop d’actualité, me semble-t-il (même si on parle de prolétaire dès l’antiquité déjà).
      Il faudrait trouver un autre mot qui synthétiserait l’idée de « baisés du système », et qui pourrait s’appliquer globalement à toute la chair à canon de la finance mondialisée.


      • Firedog Firedog 14 mai 2010 11:05

        Je ne suis pas vraiment d’accord avec vous. En effet, le mot prolétaire fait un peu désuet, mais le marxisme est toujours d’actualité, en tout cas, pour ce qui est de l’analyse du système, à défaut d’y apporter les bonnes réponses. Car le marxisme c’est quoi ? C’est la théorie de la lutte des classes, c’est à dire que la classe des riches capitalistes est en lutte avec la classe des pauvres travailleurs (les prolétaires), les deux classes voulant améliorer leur situation, mais les capitalistes ayant le pouvoir car l’argent. C’est toujours le cas que je sache...


      • PhilVite PhilVite 14 mai 2010 11:48

        Ce que je veux dire, c’est qu’il est possible d’avoir une lecture du monde actuel sans culture politique classique.
        Et les mots, prolétaires, marxisme, lutte des classes... font référence à des choses précises qui inévitablement entrainent des discussions de spécialistes.
        « Les baisés du système » d’aujourd’hui ne rentrent pas forcément dans les cases traditionnelles, et c’est sans importance. De l’étudiant stagiaire ultra-pointu non rémunéré, au retraité qui continue à travailler au noir pour pouvoir payer son loyer, en passant par le directeur d’usine bien payé mais à 80 heures par semaine, la gamme est immense et illimitée, et tous ne se reconnaissent pas dans l’appellation « prolétaire ». Pourtant, ils font tous partie de la même grande famille, celle des « baisés du système ».


      • King Al Batar King Al Batar 14 mai 2010 12:08

        @ Philvite

        Que pensez vous du mot TRAVAILLEURS ?


      • Firedog Firedog 14 mai 2010 12:14

        Je pense justement que c’est là le problème, c’est que tout les pauvres ne se reconnissent pas dans la classe des prolétaires. Ils se reconnaissent dans une de ses nombreuses subdivisions (retraités, chômeurs, agriculteurs...) et pensent effectivement être les baisés du système, mais l’erreur qu’ils font, c’est de rejeter la faute sur une autre de ces subdivisions (le bon vieux « diviser pour régner »). Ex : y’a trop de fonctionnaires qui foutent rien, les chômeurs sont des assistés,... Or, la seule force de la classe des prolétaires est le nombre, et tant qu’ils n’auront pas l’impression d’appartenir à celle-ci, rien ne changera...


      • PhilVite PhilVite 14 mai 2010 14:19

        @ King Al Batar

         Mouai...« travailleurs ». J’aime pas trop parce que ça semble impliquer une catégorie « fainéants ». Et puis Arlette a opéré une OPA sur ce mot ! smiley

        @ Firedog
        Voilà, c’est là qu’on diverge. Je ne parle pas spécifiquement des pauvres (sous toutes les formes imaginables).
        Un salarié solidement installé et correctement rémunéré n’en est pas moins un baisé du système s’il ne perçoit qu’une infime (et inéquitable) fraction de la plus-value qu’il permet de générer.


      • Firedog Firedog 14 mai 2010 14:40

        @Philvite
        Je suis d’accord, mes mots ont un peu dépassé mes pensées !! Mais la notion de « pauvre » est à prendre in extenso ! En gros, pour moi, il y a les « riches », à savoir les financiers et les grands propriétaires terriens et les autres ! Par contre, baisés du système, ça passerait pas, avec la tendance à l’euphémisme actuelle !!


      • PhilVite PhilVite 14 mai 2010 16:22

        C’est sûr que « Debout les baisés du système » ça le fait moyen !! smiley
        D’où l’importance du mot à utiliser. Et donc à trouver.
        On devrait lancer un concours...(3 actions Golman Sachs au gagnant !)


      • Hadrien Hadrien 14 mai 2010 11:54

        @ l’auteur, article intéressant mais un peu naïf.

        Voilà un point cependant sur lequel on peut s’accorder : l’internationalisation de la finance est aujourd’hui infiniment plus puissante que l’internationalisation de la « lutte ouvrière ».

        A partir de ce postulat que tout le monde peut vérifier dans chaque aspect de notre vie, la seconde internationalisation n’est que l’idiote utile de la première, parce qu’elle prône exactement la même chose (bien sûr à des fins différentes) : ouverture maximale des frontières, flux humains sans limites comme si les humains étaient des marchandises déplaçables à merci, haro sur les nations pour offrir aux capitaux un espace de jeu sans frontières, dénigrement des Histoires nationales de chaque peuple.

        Bref votre internationalisme fait le jeu de la haute finance. En êtes-vous conscient ?


        • slipenfer 14 mai 2010 12:06

          Hadrien très bref raccourci
          l’internationalisation de la finance (facile c ’est des chiffres)
          l’internationalisation de la "lutte ouvrière : plus dur avec la barrière des langues,
           tout le monde n’as pas internet. Et sur un même chantier c’est pareil.


          • Hadrien Hadrien 14 mai 2010 12:20

            Ce que vous montrez là c’est l’universalité de la souffrance et de l’exploitation, et non une quelconque solidarité entre l’usine de pneus française qui doit fermer et des ouvriers du bâtiments des pays du Golfe.

            Ces travailleurs de Dubaï n’en seraient pas là si vous aviez combattu l’ouverture maximale des frontières : ils seraient restés en Inde et auraient œuvré pour l’amélioration de leur propre pays.

            Ces foutaises d’internationalisme ouvrier permettent encore aujourd’hui de faire passer des lois encore plus ultra-libérales, sans frontières, no border, no limites... L’adrénaline et la jouissance des capitaux sans plus aucun obstacle.


          • slipenfer 14 mai 2010 12:56

            Hadrien
            Ces travailleurs de Dubaï n’en seraient pas là si vous aviez combattu l’ouverture maximale des frontières
            donc si j’avais combattu l’ouverture maximale des frontières les travailleurs de Dubaï n’en seraient pas là ?
            très bref raccourci et je pensai pas être aussi puissant.Merde alors si j ’avais su smiley
            attaque personnel hors sujet.


            • BA 14 mai 2010 13:21

              Bruxelles veut contrôler en amont les budgets nationaux.

              La Commission de Bruxelles a jeté un pavé dans la mare, mercredi 12 mai. Dès 2011, elle propose que les grandes lignes des projets de budgets nationaux lui soient communiquées au printemps, et examinées par les ministres européens des Finances, avant même que les parlements nationaux se prononcent.

              (Dépêche d’agence)

              Citoyens français !

              Citoyens français, laissez-moi vous présenter vos nouveaux maîtres :

              José Manuel Durão Barroso

              Catherine Ashton

              Viviane Reding

              Joaquín Almunia

              Siim Kallas

              Neelie Kroes

              Antonio Tajani

              Maroš Šefčovič

              Janez Potočnik

              Olli Rehn

              Andris Piebalgs

              Michel Barnier

              Androulla Vassiliou

              Algirdas Šemeta

              Karel De Gucht

              John Dalli

              Máire Geoghegan-Quinn

              Janusz Lewandowski

              María Damanáki

              Kristalina Georgieva

              Günther Oettinger

              Johannes Hahn

              Connie Hedegaard

              Štefan Füle

              László Andor

              Cecilia Malmström

              Dacian Cioloş

               

              http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_Barroso_II


              Maintenant, si vous n’êtes pas contents, vous devrez vous adresser aux oligarques cités ci-dessus.

              Fin de la démocratie française.

              Début de l’oligarchie européenne.


              • FRIDA FRIDA 14 mai 2010 17:05

                A mon avis ce plan de 750 milliards d’euro n’a été fait que pour casser la colère des Grècs et ne pas laisser la contagion prendre d’autres peuples, ils font les choses petit à petit, c’est plus prudent, il faut que les gens adhèrent. Vous n’avez qu’à écouter les commentateurs, les experts (ceux qui ont défendu bec et ongles l’ultra libéralisme), les sachants, ils répètent en choeur que les Grècs n’ont pas le choix, que leurs politiques avaient le courage de prendre ces mesures d’austérité. Et voilà l’Espagne et la France qui emboîtent le pas à la Grèce avant tout intervention du FMI. Ils anticipent en évitant de mettre en avant une institution connue par son côté prédateur.


                • perlseb 14 mai 2010 18:34

                  Ils anticipent en évitant de mettre en avant une institution connue par son côté prédateur.

                  Je pense plutôt qu’ils ne savent pas ce qu’ils font ou alors qu’ils le savent très bien mais que c’est machiavélique.

                  Il y a 2 ans, ils annonçaient tous que la crise serait contrecarrée grace à l’intervention généreuse de tous les états. Il y a encore un peu plus d’un an, tout le monde parlait encore de synchroniser des plans de relance (G20, Europe) pour lesquels l’Allemagne (encore elle !) était un peu à la traine.

                  Maintenant, virage à 180°, on réduit toutes les dépenses autant que l’on peut. Bizarrement, plus personne ne reparle de la crise de 1929, ou même, plus proche, de ce qui s’est passé en Argentine récemment.

                  La solution est bien évidemment de faire des lois anti-trust, des lois anti-spéculation (taxation systématique de toutes les transactions boursières au profit des états : les problèmes budgétaires seraient résolus en même temps que la spéculation), séparation des banques d’affaires et des banques de dépôt (en cas de faillite des banques d’affaires ayant pris trop de risques, pas d’argent à débourser)...

                  Bref, toutes ces solutions, un peuple qui disposerait du pouvoir les mettrait en place. Mais dans les « démocraties » représentatives actuelles, ou oligarchies déguisées, c’est le peuple qui paiera l’enrichissement illimité de l’oligarchie.

                  Nous sommes, avec 2 ans de retard, en 1929.


                • jaja jaja 14 mai 2010 19:13

                  Un article que je plusse...

                  Se préparer au combat, comme le dit l’auteur, c’est sûr ! Mais la grande question est que faire, quelle programme pour le peuple des exploités ?

                  Tout d’abord il faut nationaliser (ou plutôt socialiser) les banques et les grandes entreprises industrielles en expropriant, sans indemnités leurs actionnaires-vampires....

                  Il faut partager les richesses entre toutes et tous, partager le temps de travail nécessaire et instaurer l’égalité sociale...

                  Toute autre solution n’est qu’un pansement sur une jambe de bois. Et pour arriver à ça sûr qu’il faudra se battre et faire très fort...

                  Vu l’ampleur de l’attaque contre nos conditions de vie il est certain que de plus en plus de gens se reconnaîtront dans ce combat et que la révolution est la seule solution à la crise du capitalisme...

                  Il faudra surtout préserver comme la prunelle de nos yeux la seule expression de la volonté populaire : la démocratie directe....


                  • pierrot123 14 mai 2010 22:27

                    Hors sujet, mais tant pis :

                    FILM à voir d’urgence : « Solutions locales pour un désordre global » (de Coline Serreau).

                    Vous en sortez un poil secoué, question méfaits de la mondialisation...

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