Pouvoir, contre-pouvoir, contrôleurs de la vraie indépendance du contre-pouvoir, contrôleurs de la vraie indépendance des contrôleurs du contre-pouvoir... A la fin, un système de plus en plus complexe où personne ne sait qui fait quoi, ni qui dirige.
Nous n’avons pas fini d’avoir des désillusions avec un système qui concentre le pouvoir et croit pouvoir le déconcentrer avec des règles. Non, il n’y a pas d’autres solutions que la démocratie directe qui est ultra-simple et véritablement démocratique. Mais le constat est là : tout le monde veut être chef (un jour ou l’autre) et personne ne veut d’une certaine égalité. L’échec de l’humanité dans la mise en place de la démocratie peut se résumer par l’absence de volonté réelle d’un tel système égalitaire. La démocratie est utopique parce que personne n’en veut.
La démocratie est belle dans l’idée, mais on préfère instinctivement (= de façon purement animale : nous sommes des singes, organisés naturellement de façon hiérarchique) qu’un petit génie prenne une excellente décision pour le groupe plutôt que le groupe s’autogère. Et nous avons le résultat pitoyable qui se répète sans cesse avec l’histoire : celui qui est à la tête est très loin d’être un petit génie et les décisions qu’il prend sont favorables à ses intérêts et à ceux de ses amis mais certainement pas à ceux du plus grand nombre. Nous avons la dictature que nous méritons.