L’échéance de la guerre que vont déclencher les américains se rapproche dangereusement. Et Fidel Castro, du haut de sa démence, voit pourtant clair dans leur jeu. Le temps est compté avant « l’incident diplomatique » qui plongera la moitié du monde dans la guerre.
Les États-Unis, n’ayant pu abattre le président iranien ni le soudoyer, sont contraints d’envahir son pays pour le pendre haut et court. Qu’il soit un tyran parmi tant d’autres n’est pas le problème. Le problème c’est qu’il refuse de faire allégeance à l’Empire américain et ça, c’est proprement insupportable à l’Oncle Sam.
En vérité les États-Unis n’ont jamais cessé d’être en guerre. Le vrai visage de cette nation se révèle plus clairement chaque jour. C’est une énorme dictature ayant vocation à imposer au monde le libéralisme effréné, sous couvert d’une soi-disant liberté d’expression. La liberté qu’à chaque citoyen de critiquer leur politique les a-t-elle empêché ne serai-ce qu’un instant de continuer leur mainmise sur le monde ?
La volonté de domination totale des américains n’a pas de limite. Après avoir réduit l’Afrique en esclavage financier, endormi l’Europe sous des océans de leur culture consumériste, asservi l’Asie à leur productivisme inhumain, les voici à s’attaquer à ce qui constitue le nerf de la guerre, le sacro-saint pétrole dont l’Iran dispose en abondance.
Qu’il y ait guerre ne fait aucun doute à mes yeux. Les médias nous y préparent psychologiquement depuis quelque temps. Ma seule interrogation, c’est : Est-ce que des armes nucléaires seront utilisées ? Si l’Iran envahi ne dispose ne serai-ce que d’une seule de celles-ci, il la balancera immédiatement sur la première cible venue. Évidemment, dans ce cas précis, il ne peut y avoir que surenchère d’Israël qui n’aura pas la moindre hésitation.
L’idéal pour les Etats-Unis serait de commettre un faux attentat nucléaire immédiatement afin de justifier une invasion terrestre. Cette position aurait le double avantage de réduire à néant l’Iran tout en s’assurant une justification difficilement discutable faute de preuves. Ils revêtiraient ainsi, à nouveau, l’étoffe des héros libérateurs du monde menacé de destruction. La cible choisie par les États-Unis serait l’un de leurs alliés, ou l’une de leurs bases sacrifiées. La vie du GI américain ne vaut rien face aux profits des entreprises pour lesquelles il se bat sans le savoir.
Et comme on dit, si vous voyez le champignon, mettez-vous un sac en papier sur la tête...