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Strega

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  • Strega 14 juillet 2010 14:10

    Le massacre de Falludjah fut particulièrement atroce. Digne de la plus grande barbarie de la part de l’armée américaine. Un officier en exercice avait d’ailleurs cyniquement déclaré à ses soldats :

    Maintenant, on va enlever nos gants blancs.

    Et ce fut un vrai tir au canard à coup de phosphore et autres joyeusetés qui fut déclenché. La population civile, prise entre l’armée américaine et une poignée de combattants, a été abattue à vue. Femmes, enfants, aucune distinction. Comme beaucoup de civils blessés voulurent se réfugier dans l’hôpital local, l’armée américaine a pris le bâtiment et installé des snipers sur le toit. Ils ont snipé tous les civils en approche.

    Cette « bataille » fut un énième massacre sur l’autel de l’industrie de la guerre menée par les États-Unis. Sous ses airs de démocratie au président tout sourire se cache un nazisme qui ne dit pas son nom.



  • Strega 14 juillet 2010 13:48

    Ah ! La dernière fois que j’ai utilisé le train pour aller voir ma famille à Perpignan, en partant de Millau, voici les détails du trajet :

    Aller : Millau-Béziers-Perpignan, avec un bref changement à Béziers, 2h. En voiture, 2h30 / 3h.

    Retour : Millau- Toulouse. 2h d’arrêt à Toulouse. Toulouse-Rodez-Millau. Total : 12h !

    En gros je suis parti de Perpignan à 7h et arrivé chez moi vers 19h (20h même).

    Alors bon, j’aime bien les trains, mais faut pas exagérer. Et qu’on n’accuse pas le matériel, le train à l’aller était une vieille rouille, celui du retour un TER flambant neuf.

    Et bien plus fort encore.
    Voulez-vous aller à Lyon ?

    Millau-Montpellier : en car ! 2h15 pour 100km.
    Montpellier-Lyon : en TGV ! 1h45h pour 300km.

    Je sais que la théorie de la relativité stipule que le temps puisse s’écouler plus lentement à un endroit qu’à un autre, mais là c’est un peu too much d’être 4 fois plus lent.

    Bien entendu il y a eu l’habituel arrêt de 2h à Montpellier. Remarquez, au moins, on a le temps de trouver son quai.

    Alors oui, les trains vont vite, pas la Sncf.

    Il faudrait aussi qu’ils comprennent, en haut lieu, que desservir la ville de Millau en Aveyron, ça ne veut pas dire ne plus assurer le service, mais l’assurer, justement.



  • Strega 14 juillet 2010 13:25

    Comment pouvez-vous défendre une garden-party aussi élitiste que facturée au citoyen sans qu’il puisse aucunement y participer ? Vous avez beau le prétendre, pourtant si moi, pékin lambda, je déboule là-bas, je ne suis pas certain qu’on me laisse rentrer. Alors, qu’il virent cette « fête » des bien garnis, tant mieux. Qu’ils virent les garnis eux-mêmes, encore mieux.



  • Strega 14 juillet 2010 13:15

    C’est avec intérêt que j’ai lu votre article avec lequel je suis d’accord sauf sur sa conclusion. Sa conclusion déclare que l’on peut encore empêcher la disparition brutale de l’homme. Or, ce n’est pas le cas. Nous sommes déjà condamnés à mort.

    Aujourd’hui on nous parle d’écologie tandis que l’industrie pétrolière, loin de vouloir disparaitre, va faire main basse sur les réserves iraniennes dans les mois à venir. Tout le pétrole sera relâché dans l’atmosphère, jusqu’à épuisement total de celui-ci. Or, son impact sur le réchauffement climatique sera bien trop marqué pour permettre tout retour en arrière. D’ici la fin du siècle les températures dans le sud de la France seront si insupportables qu’on peut s’attendre à des départs massifs vers le nord. Mais la menace ne viendra pas de là.

    Elle viendra des glaciers et banquises qui, en fondant, apporteront une telle quantité d’eau douce dans les océans que les courants marins vont ralentir jusqu’à s’arrêter. La fin des courants marins c’est la fin de toute vie marine ne pouvant plus se nourrir convenablement. Cette hécatombe marine émettra dans l’air un gaz de décomposition : le sulfure d’hydrogène (ou hydrogène sulfuré). A de telles concentrations dans ses voies respiratoires aucun être humain ne peut survivre.

    Ce scientifique sait tout cela. Il a longtemps étudié les micro-organismes marins et sait que leur mort massive entrainera celle de tout ce qui vit ou presque. Nous sommes de toute façon déjà dans la sixième extinction de masse des espèces vivantes. La plus brutale, aussi. La raison en est une espèce dégradant particulièrement l’environnement : l’Homo Sapiens.

    Bien entendu, ces vérités sont insupportables à beaucoup. Alors on se voile la face. « La fin du monde on nous a déjà fait le coup ». "Nos politiques ou nos technologies vont nous sauver". C’est tellement plus facile. L’espoir. Certains accusent le capitalisme, etc. C’est la nature de l’homme qui est en cause, et son incapacité à juguler ses excès. Les véritables responsables sont terrés dans leur luxe sans autre préoccupation de profiter de tout jusqu’à leur disparition. Ils ne verront pas la fin. Mais leurs enfants n’ont aucun avenir. Aucun argent ne sauvera personne lorsque l’air sera saturé de gaz empoisonné. Il n’y aura pas d’issue, pas de porte dérobée.

    Bien sûr, ceux qui le savent parmi les dirigeants étouffent l’affaire avec l’appui des médias. Aura-t-on droit à une interview de ce scientifique sur TF1 ? Pourtant on devrait, si on est bien dans un pays qui dispose de liberté des médias et d’expression... Cachez ces vérités que le peuple ne saurait voir.

    En attendant les 4X4 continuent d’arpenter inlassablement notre littoral méditerranéen, côtoyant les camping-cars gouffre à essence et autres bateaux de croisière. Haut dans le ciel les avions polluent tranquillement. Les pêcheurs vident les mers des derniers poissons survivants. Les centrales à pétrole américaines alimentent leur industrie de l’armement dont il faut bien faire quelque chose. Quelle chaleur ! Vite, un peu de clim. Un peu d’eau. Propre. Un énorme steack dans l’assiette, qu’on ne finira pas. Poubelle. Un peu de Formule Un, de Rallye ou de motocross à la télé pour digérer tout ça. De la pub. Y’a de l’argent sur le compte, tout va bien. Un nouvel écran plasma fabriqué en Chine. Usines lointaines que l’on ne saurait voir. Esclavage. Et puis un jour, stupeur, tout s’arrête. Mais non mais non, renchérissent les médias. Il faut que ça continue. A tout prix, jusqu’au dernier.

    Oui, je crois que nos sociétés modernes se sont créées un Dieu Argent, un fanatisme absolu. Les anciennes religions ont l’air saintes à coté de la dévastation engendrée. 36 millions de morts de faim par an. 4 millions de victimes du paludisme. 1 million de suicides. 2 millions de morts du sida. Les guerres. Les 800 millions de personnes dans les bidonvilles. Un nombre incalculable de miséreux, au moins 2 milliards et demi, en comptant selon les termes rabotés de cette chère Banque Mondiale, pilier de l’ensemble donc vraisemblablement bien davantage. Les patrons français gagnant 350 années de SMIC par an. Les cancers qui se multiplient. Nous sommes face à un processus sans précédent en terme de ravage. Des pays entiers livrés aux rapaces. Et on me dit que la fin n’est pas proche ? Quel homme politique peut encore arrêter cette manière de faire ? On me dit que le communisme a été un échec, en quoi les 12.000 milliards de dollars qui dorment dans les paradis fiscaux sont ils un succès du capitalisme ?

    Si ce scientifique est aussi catégorique dans son affirmation c’est parce qu’en plus de connaitre la microbiologie il connait l’homme et l’économie telle qu’elle est, et sait qu’aucun changement ne sera opéré. Jamais. Le capitalisme libéral sera le dernier des fanatismes humains. Après...



  • Strega 13 juillet 2010 13:59

    L’échéance de la guerre que vont déclencher les américains se rapproche dangereusement. Et Fidel Castro, du haut de sa démence, voit pourtant clair dans leur jeu. Le temps est compté avant « l’incident diplomatique » qui plongera la moitié du monde dans la guerre.

    Les États-Unis, n’ayant pu abattre le président iranien ni le soudoyer, sont contraints d’envahir son pays pour le pendre haut et court. Qu’il soit un tyran parmi tant d’autres n’est pas le problème. Le problème c’est qu’il refuse de faire allégeance à l’Empire américain et ça, c’est proprement insupportable à l’Oncle Sam.

    En vérité les États-Unis n’ont jamais cessé d’être en guerre. Le vrai visage de cette nation se révèle plus clairement chaque jour. C’est une énorme dictature ayant vocation à imposer au monde le libéralisme effréné, sous couvert d’une soi-disant liberté d’expression. La liberté qu’à chaque citoyen de critiquer leur politique les a-t-elle empêché ne serai-ce qu’un instant de continuer leur mainmise sur le monde ?

    La volonté de domination totale des américains n’a pas de limite. Après avoir réduit l’Afrique en esclavage financier, endormi l’Europe sous des océans de leur culture consumériste, asservi l’Asie à leur productivisme inhumain, les voici à s’attaquer à ce qui constitue le nerf de la guerre, le sacro-saint pétrole dont l’Iran dispose en abondance.

    Qu’il y ait guerre ne fait aucun doute à mes yeux. Les médias nous y préparent psychologiquement depuis quelque temps. Ma seule interrogation, c’est : Est-ce que des armes nucléaires seront utilisées ? Si l’Iran envahi ne dispose ne serai-ce que d’une seule de celles-ci, il la balancera immédiatement sur la première cible venue. Évidemment, dans ce cas précis, il ne peut y avoir que surenchère d’Israël qui n’aura pas la moindre hésitation.

    L’idéal pour les Etats-Unis serait de commettre un faux attentat nucléaire immédiatement afin de justifier une invasion terrestre. Cette position aurait le double avantage de réduire à néant l’Iran tout en s’assurant une justification difficilement discutable faute de preuves. Ils revêtiraient ainsi, à nouveau, l’étoffe des héros libérateurs du monde menacé de destruction. La cible choisie par les États-Unis serait l’un de leurs alliés, ou l’une de leurs bases sacrifiées. La vie du GI américain ne vaut rien face aux profits des entreprises pour lesquelles il se bat sans le savoir.

    Et comme on dit, si vous voyez le champignon, mettez-vous un sac en papier sur la tête...


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