Vous évoquez également la
confiance de vos clients, de vos partenaires. Pas un mot
(d’appréciation) cependant sur le concours de vos collaborateurs, de
votre personnel, de vos ouvriers.. Si ce n’est qu’ils représentent pour
vous des « charges ». Mirobolantes, tenez-vous à précisez encore..
Avez-vous donc
« construit » cela tout seul ?
Et bien oui. Ou presque, car rien n’eût sans doute été possible sans le concours de ma conjointe-collaboratrice (puisque tel est son statut).
Ca va sans doute vous paraître étonnant, mais chaque année, 50% des dangereux capitalistes qui crèent leur entreprise choisissent le statut d’entreprise individuelle. Et je ne vous parle pas de celui d’auto-entrepreneur, qui a sûrement fait exploser ces chiffres, mais dont vous pourriez me rétorquer sans doute non sans raison qu’un pourcentage conséquent d’entre eux ne sont que des employés précarisés.
La moitié seulement des nouvelles entreprises sont des sociétés. Dont la mienne, modeste EURL qui peine encore à nourrir son gérant et unique associé. Si donc l’idée de remercier mes « collaborateurs » et « employés » ne me vient pas spontanément à l’esprit, c’est qu’ils n’existent pas !
Que vous le vouliez ou non, les entrepreneurs, les « patrons », sont nécessaires au maintien du tissu social. Un monde sans capitalisme, c’est un monde sans progrès, sans espoir, sans inventivité, sans vie.