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Commentaire de blondin_des_campagnes

sur Nice sa mer, ma mère, son maire...


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blondin_des_campagnes blondin_des_campagnes 17 juillet 2010 13:57

Plutôt d’accord, la réalité dépasse largement les clichés. Nice, malgré son climat plutôt doux (sans exagérer, l’hiver, on se pèle les miches comme ailleurs) et sa baie charmeuse, est un enfer humain. L’homme y est laché comme dans une jungle inhumaine où l’argent est roi. Cette ville me fait vomir.

Chaque ville, du nord au sud, moche ou belle, a une âme, des traditions. Nice n’a rien de tout cela. Ou peut-être que si, mais il faut rentrer au casino Ruhl pour les voir.

J’y ai habité quelques temps avec ma compagne, son plus gros défaut étant d’être étrangère. Moi, au chômage, elle, à 400€ par mois... La copropriété de notre immeuble imposait des étiquettes plastifiée sur notre boîte aux lettres, que nous refusions de nous « offrir », juste par principe (mais aussi parce qu’à 11€ le bout de plastique, on a préféré s’en fabriquer un bien plus joli). Notre étiquette, bien plus mignonne que celle imposée, était arrachée plusieurs fois par semaines... Voilà. Quelqu’un avait décidé que l’on faisait tâche, qu’un nom ne sonnait pas d’ici, et puis qu’il fallait qu’on paye comme ’tout le monde’, afin que tout reste IN ORDNUNG ACH ! Exemple parmis tant d’autres...

Nice a vendu son âme au diable. Le doux cliché des cigales, de l’huile d’olive et de la socca me fait bien rigoler, mais on parle beaucoup moins des choses qui se voient le plus à Nice, à savoir les Porshes, Svarowski et Negresco. Nice dit beaucoups moins qu’elle se prostitue à des russes, qui, eux, lui en mettent plein la...

Le touriste moyen s’entasse sur ce qu’il reste de plage publique, tout en payant pour reconstruire les plages privées à chaque fois qu’un coup de mer les ravage. Cherchez l’erreur. A ce propos, la mairie de Cannes vient de se doter d’un tout puissant mur sous-marin afin de protéger les restos de plage de la nature. Il est bien moins cher de construire un édifice sous-marin, ravageant l’écosystème, que de dire gentiment aux proprios des bars de décamper d’un endroit, qui par ailleurs, ne leur appartient pas, et n’appartient à personne.

Nous avons déménagé dès que possible, sous l’oeil de certains qui ne comprenaient pas pourquoi on quittait ce paradis.


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