Bon exemple, la police publique et la sécurité privée ! Car cette histoire de chèque-éducation revient sans cesse, comme pour nous faire assimiler et considérer comme logique l’idée d’une éducation confessionnelle à la carte.
Je suis souvent étonné que des familles de la classe moyenne voire modestes fassent des efforts financiers notables pour envoyer leurs enfants au privé. Je comprends l’espoir d’un avenir meilleur, d’une discipline plus stricte (à voir...), mais plus on abondera dans le sens du chèque-éducation, plus la demande de subvention augmentera, jusqu’à l’aboutissement logique d’un tel raisonnement, un calcul du coût de l’éducation et un financement à égalité quelle que soit la structure choisie, c’est-à-dire une stricte égalité entre l’école publique et les écoles privées de toute nature, immobilier inclus. C’est curieux, ça me rappelle quelque chose, peut-être la complémentarité hôpital-cliniques...
Pour le reste, je suis sur la même longueur d’onde, hormis sur la notation (cf. mon article).
Pour les langues au primaire, j’avais proposé une initiation tranquille aux langues étrangères, avec un choix entre 4 options (anglais, langue régionale, programme Evlang d’initiation comparative à plusieurs langues, et espéranto), assez facile à organiser, à prix coûtant, en ne commençant qu’au CM1 ou 2 et en restant raisonnables dans le nombre d’heures et l’ambition. Cela serait suffisant pour utiliser au mieux les capacités musicales des enfants, tout en laissant un certain choix, et sans nuire au français.