L’auto à gagné - dit un ami internaute, ravi - justifiant qu’ainsi et à l’évidence, il ne reste donc plus que le TGV avec elle, pour droit de cité !
Tous, il fut un temps, se sont réjouis de l’essor de la bagnole - travail, infrastructures, etc - aujourd’hui, ce secteur (constructeurs et s/s traitance) va voir ailleurs, là où l’on paye moins cher la sueur, et laisse en plan les personnels qualifiés, les friches industrielles et les territoires, les routes n’étant plus encombrées bientôt que par l’Europe qui traversera chaque été notre jachère nationale...les indigènes, quant à eux, faisant la queue au pôle emploi : ce nouveau nom d’un ancien machin !
Durant cette période « heureuse », le train corail, avant qu’il ne fut vert et à rivets apparents, cet « archaïque transport qui rendait le service public de véhiculer gens et marchandises partout en France, et sans exclusive, ne dut son salut qu’à l’arrivée du moderne TGV, certes une belle bête, mais qui ne concerne dans l’axe nord sud et par exemple, que les »veinards« habitant Paris Lyon ou Marseille...les autres...qu’ils se démerdent, car cela la fiche mal sur le prospectus !
Ainsi - même si le »progrès« , affirment certains, est naturel - voilà quelques années on pouvait en partant du Berry, faire deux allers/retours dans la même journée avec Paris : depuis, les gares irriguant la ligne Paris-Toulouse (et d’autres) furent tour à tour fermées (autocars et Ter en remplacement, avec des horaires impossibles pour être à l’heure avec l’unique train du matin - bonjour les valises) ce qui obligera bon nombre de voyageurs à reprendre leurs bagnoles et arriver à l’équation voulue :
--- »voyez ben, y a pu personne sur c’te ligne : faut la fermer maintenant, ça coûte !..." justifiera ainsi la fin possible du réseau et un retour à l’usage de la route excessif et sans nécessité initiale !
La boucle était bouclée, on ferme ici et on construit ailleurs, en désertifiant un peu plus le territoire national avec en plus les départs de la poste, la police/gendarmerie, le tribunal, la caserne, l’école, l’hôpital... aidez-moi car j’en oublie certainement ?
Cadre moi-même, je ne suis en rien opposé à ce groupe social mais quand-même, tout ce bordel pour jouer une heure de plus avec son enfant - suggère-t-on sur l’heure gagnée - cela fait cher de l’heure, justement, un peu comme la baignoire sabot et le four à pizza dans un Airbus, fut-t-il présidentiel !