« ce que veut dire Susskind est que la paire de particules observées par Aspect est dans une réalité « superieure » une seule et meme particule et que a notre « echelle » de réalité nous pensons qu’elle sont distinctes »
Bon, il faudrait vraiment réanalyser en détail l’expérience d’Aspect, mais l’idée est intéressante. Peut-être faudrait-il aussi estimer que le concept de particule n’est pas toujours pertinent : Après tout, au lieu de conceptualiser deux choses non séparables, pourquoi ne pas partir du principe qu’il n’y en a qu’une seule ? Que ses extrémités soient distantes, n’est que le constat de l’étendue de cette chose.
« Chaque élément est infiniment dépendant de n’importe quel autre pris au hasard »
Ceci me semble faux. Il y a une certaine liberté dans l’univers (donc une indépendance relative des êtres et des choses en son sein), et c’est précisément cela son génie ! Un morceau de falaise qui s’écroule d’une montagne ne dépend pas des grenouilles qui peuplent le lit du torrent parcourant la vallée à son pied. Ou alors il faudrait expliquer les raisons qui nous ferait croire à cette indépendance. C’est casse-gueule de partir du cas particulier de la non-séparabilité pour en faire le cas général.
« Le physicien David Bohm (de l’université de Londres) pense que l’expérience d’Aspect implique que la réalité objective n’existe pas, que malgré sa solidité apparente, l’univers est un fantasme, un hologramme gigantesque et magnifiquement détaillé. »
Que la réalité objective n’existe pas, aucun doute, puisque la réalité est jugée au travers des perceptions des sujets pensants. Il n’y a en fait que subjectivité et c’est celle-ci qui est un hologramme de la réalité véritable, mais dans les limites de nos perceptions. L’homme, par la technique du « pince-moi, je rêve », peut s’approcher d’un consensus, ce qu’il qualifiera de « réalité objective ». De là à estimer que l’univers est un fantasme, cela me semble déraisonnable, car, au contraire, la possibilité d’un consensus des subjectivités indique de ce n’est pas le cas.
De plus, le fait que notre subjectivité puisse imiter avec tant d’art l’univers incline à penser que l’univers n’est pas une chose, mais un Être, fait lui-même d’une infinité d’Être qui participent tous de son essence, à partir de sa substance primordiale. L’essence Universelle semblant donner la possibilité à chacun des Êtres intérieurs de disposer d’un destin propre à soi pour engendrer de nouveaux Êtres.
Face au néant, une fois muni de cette essence, rien ne pouvait empêcher l’Univers d’exister. Il exista donc, engendrant de multiples Êtres de toutes dimensions qui chacun leur tour devinrent de petits Univers, engendrant eux-même de nouveaux Êtres. Le principe fondateur de l’Univers serait ainsi d’Être au maximum, de viser l’Être plein, pour s’extirper du néant.
12/09 17:32 - Aldebaran
Article très intéressant. J’aimerais savoir ce qu’en aurait pensé Rudolf Steiner.
12/09 14:19 - El Nasl
un petit HS : un site qui recueille quelques vidéos sur les dimensions . Vidéo numéro 3 (197 (...)
12/09 14:08 - El Nasl
" Une chose très importante pour mieux comprendre l’univers et l’espace dans (...)
12/09 08:46 - JET67
@ goc « Les ratés de dieu »... bien trouvé ! Et si, comme je le pense, les hommes ont crée (...)
09/09 15:18 - ffi
D’ailleurs Descartes n’avait pas trouvé d’autre possibilité que de partir du (...)
09/09 12:54 - ffi
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