Le petrole comme carburant des moyens de transport automobile (je ne parle pas des flottes de camion) ne depasse pas 12%. Il reste donc de la marge, mais là n’est pas le probleme. il faut eliminer petit a petit l’usage de l’essence, du gasoil ou du gaz dans et a terme les moteurs thermiques, donc il ne reste que quelques options marginales (gaz comprimé) et, bien sur, l’electricité.
La solution electrique a un enorme avantage qu’aucune autre solution ne possede, c’est que ce n’est pas en lui même (l’electricité) une source d’energie, mais un vecteur d’energie délocalisé. Je m’explique... avoir un vehicule equipé d’une batterie et d’un moteur electrique ne préjuge pas de l’origine de l’electricité emmagasiné dans la batterie. cela ferait plaisir aux ecolos de savoir que les voitures rouleraient a 80% nucleaire en France mais egalement a 4% eolien (si la prod eolienne est de 4%). il ne reste qu’a faire evoluer les sources pour rendre l’automobile plus... propre.
Dans un contexte pragmatique et sans tenir compte des differents intérets immediat des grands petroliers, les vehicules electriques cumulent beaucoup d’avantages pour l’utilisateur final, mais aussi pour le constructeur et donc l’empreinte ecologique.
Objectivement, la disparition du systeme d’echappement et de la boite de vitesse, la diminution du systeme de freinage, et de tous les accessoires liés au carburant devraient diviser par deux, au minimum le cout de production.
Les arguments liées a la durée de charge des batteries, comme du dimensionnement des reseaux électriques sont des problemes extremement limités et facilement contournables. La plupart des voitures font moins de 150 km par jours laissant la possibilité de recharger partiellement ou totalement en quelques heures. Dans le cas contraire on peut imaginer un reseu de remplacement rapide des batteries.
Le distributeur (erdf) peut egalement amenager les lignes electriques qui sont actuellement surdimensionnées, mais considerer les mecanismes de « grid » pour avoir des stockages intermediaires et de tenir compte également de la baisse constante de la consommation « naturelle » pour calculer les ameliorations a apporter.
Parler de remplacer le petrole « dans les delais » c’est d’abord ignorer que le petrole n’a pas qu’une seule utilisation type et ensuite, il faut determiner ce qu’est le « bon delai », qui bien sur varie en fonction des utilisations.
Le catastrophisme dans l’air ambiant est aussi desagreable que l’optimisme exagéré, mais surtout il decredibilise ceux qui s’en servent pour stigmatiser tel ou tel usage du petrole.
Même si le prix augmentent, la repercution et la mutation technologique qui accompagneront la rarefaction du petrole ne seront apres tout que minimes et dans tous les cas incorporés a la maniere de vivre dans le futur.
Tant que cette maniere de vivre n’est pas soumise a un dogme (elimination de la voiture individuelle, par exemple), personne en peut imaginer se soumettre au diktat de quelques masochistes paranoïaques, et accepter de se priver de ce qui fait la joie, la liberté et l’outil de travail d’une majorité dans notre société.
Merci pour votre article bien structuré.
01/05 08:33 - southman
Chers amis, si vous lisez cela, c’est que comme moi vous vous souciez de votre (...)
19/09 19:31 - gf.delhomme
et alors c’est marrant, au moment où je post plus de batterie sur l’ordi pas grave (...)
19/09 19:14 - gf.delhomme
le délai de remplacement du pétrole pour l’europe en cas de coupure du robinet par les (...)
19/09 19:03 - gf.delhomme
foutaise, je suis a peu près sur qu’il s’agit d’une amélioration de la (...)
19/09 14:43 - kisssky
et le petrole synthetique dont personne ne parle , bon on continue à engraisser les mêmes (...)
19/09 13:30 - joletaxi
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