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Commentaire de DG.

sur La crise, quelles explications ?


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DG. DG. 13 septembre 2010 21:06

"la prétendue obligation juridique est d’abord de la saine gestion"
ce n’est pas une obligation juridique hypothétique, mais elle est parfaitement démontrable comme mécanisme obligatoire

L’article 123 du Traité de Lisbonne stipule que : « 1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales des instruments de leur dette est également interdite »

Très concrètement cela signifie que les comptes de l’Etats au près de la BDF ne peuvent être débiteurs (interdiction du découvert). Comme le cycle des recettes et dépenses est asynchrone dans une année budgétaire, il existe forcément des mois, ou des semaines, ou les dépenses sont supérieures au recettes et inversement. D’ou la nécessité de faire la jonction entre les mois et les semaines par le recours a l’emprunt.
remarquez que ce mécanisme est indépendant de tout équilibre budgétaire, et, on ne peut pas prétendre que l’Etat emprunte pour combler un déficit. et comme les intérêts se cumulent année après année, nécessairement les impôts augmentent

je ne vois pas ce qu’il y a de sain la dedans. si l’Etat pouvait présenter la loi de finance en garantie, ce qui resterait comme dette, serait réellement le reflet d’un déficit.
D’ailleurs, vous remarquez fort justement que c’est depuis 1973 que l’on constate l’appauvrissement collectif. or que s’est-il passé a cette période, nous sommes passé au taux de change flottant. Le taux de change flottant et le recours a l’emprunt au lieu de l’impôt (l’impôt sert a rembourser les emprunts) pour financer l’Etat sont intimement liés. dans un système a parité variable, la valeur de la monnaie est définie par la capacité de paiement, et non plus sur un stock d’or servant de réserve, or la capacité de paiement définie la capacité d’emprunt (c’est le cas quand vous vous présenté devant une banque), et inversement. l’émission d’obligation a remplacer la réserve or (ou n’importe quel panier de référence). L’émission d’obligation est donc limité par la capacité de paiement (en théorie), c’est a dire l’impôt. L’impôt sert donc directement a financer les marchés. un tel financement serait impossible si la loi de finance pouvait être présenter comme garantie.

Ce n’est pas l’Etat qui est dépendant des marchés, mais les marchés qui sont dépendant de l’Etat. Si on considère l’Etat comme un collecteur de taxe en échange de service (vision assez libéral) alors l’emprunt n’a pas lieux d’être.

j’ajoute que ce système est beaucoup plus inflationniste puisque nécessairement l’impôt qui finance les marchés, s’ajoute à la masse globale de la monnaie généré par les instituions financière, masse de monnaie démultiplié par le système de réserve fractionnaire.

quel rapport avec ce que vous dites ?

quand ce système fut mis en place, l’Europe avait une forte capacité d’emprunt car les Etats était encore des pays industrialisé comparativement au reste du monde, c’est a dire créaient de la valeur ajouté. Et de facto, leur monnaie était forte renforçant leur capacité d’achat a l’extérieur. elle pouvait emmètre de la dette sans souci, augmentant ainsi la masse monétaire en circulation en « occident » . plus de chose a acheter, donc surconsommation, mais aussi a acheter plus cher, les pays de l’OPEP ne s’y sont pas trompé. je passe les délocalisations du à la baisse des tarif douaniers qui ont détruit la base industriel, mais en faisant cela, c’est la capacité d’emprunt que l’on tue petit a petit. tuer la capcité d’emprunt, c’est tuer la valeur de la monnaie dans ce système, et donc augmentation de tout les prix à l’import.

Quant à l’innovation, elle est là ou est l’industrie.


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