Cette Jacqueline Eustache Brinio vient de faire la démonstration qu’elle est une grande républicaine, et se montre on ne peut plus digne de sa fonction !
Quand est-ce que les musulmans comprendront que l’édification d’un lieu de culte n’est en rien l’affaire du maire d’une commune, puisque la loi de 1905 lui interdit de s’occuper de ce genre de questions.
Si des musulmans veulent une mosquée, ils doivent se cotiser entre eux pour obtenir la somme nécessaire à l’acquisition d’un local vacant, qu’ils chercheront dans les agences immobilières prévues à cet effet.En effet, il n’est nullement le rôle d’un maire de s’improviser agent immobilier. A défaut d’un local vacant, il chercheront un local dans une zone constructible en consultant le plan d’occupation des sols de façon à ne pas construire cette mosquée dans une zone réservée aux habitations.
Lorsqu’ils auront trouvé un local vacant ou un terrain libre , ils paieront à leur frais un architecte pour établir des plans compatibles avec les règles d’urbanisme locales, ils demanderont un permis de construire, et, celui-ci obtenu, paieront à leurs frais un entrepreneur pour faire les travaux.
S’il n’y a pas de local vide ou de terrain vacant dans la commune, ils devront se passer de mosquée, de même que les joueurs de tennis doivent se passer de courts de tennis dans les communes dont chaque mètre carré de terrain est déjà occupé, ce qui est le cas de beaucoup de communes de la banlieue parisienne .
En l’absence de mosquée, les musulmans peuvent louer à leur frais tous les vendredi une salle municipale pour s’y livrer à leur culte.
Il n’y a donc aucune place dans cette procédure pour que des prières soient faites dans les rues ou dans des stades ou n’importe quel autre lieu public afin de faire pression sur le maire pour tenter d’obtenir un terrain à prix inférieur aux prix du marché.