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Commentaire de mic0741

sur Financement des retraites… une autre solution


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mic0741 mic0741 18 septembre 2010 16:51

Le nombre de fonctionnaires français, c’est à dire les employés qui sont payés par les impôts des productifs, donc le privé en général qui est le seul à pouvoir influer sur la richesse du pays (en passant les impôts des fonctionnaires n’apportent rien aux caisses de l’état puisque c’est l’état qui les paie) étant déjà scandaleusement élevé, « tondre le troupeau » entier (public et privé) n’incitera pas à vouloir le diminuer.
L’idéal serait en effet de maintenir la séparation entre public et privé et de généraliser le système de points de retraites (aussi bien pour les cotisations que pour le montant des retraites) à toutes les caisses, de façon à éviter les déficits. Alors les intéressés, par l’intermédiaire de leurs caisses, pourraient, périodiquement, décider de la politique à appliquer pour éviter un déficit : soit augmenter la valeur du point de cotisation, soit diminuer la valeur du pont de retraite, soit même augmenter la durée de cotisation, etc...

Équilibrer le régime de retraites des fonctionnaire (s’il est déficitaire) revient ou bien à les payer plus, et donc augmenter les impôts, ou bien réduire leur salaire net. Les retraites des fonctionnaires étant payées par définition par nos impôts, dans le premier cas, que les privés participent à la retraite des fonctionnaires par leurs propres cotisations, ou par leurs impôts revient au même. Dans le second cas, les fonctionnaires seront-ils d’accord pour voir leur pouvoir d’achat amputé ?
Dans le premier cas, la solution est donc en effet d’augmenter les impôts en cas de déficit endémique des caisses de retraite des fonctionnaires. Donc la question se résume à savoir comment et sur quels revenus augmenter les impôts, mais cela est totalement indépendant de la politique des retraites. Je suppose évidemment le maintien des retraites par répartition, dont je suis un fervent partisan ; la solidarité entre les générations étant déjà bien illusoire, il reste au moins celle-la.
Les régimes par capitalisation supposent qu’un organisme cumule les recettes, c’est à dire engrange le montant des cotisations, et si possible les fasse, sinon fructifier, du moins en maintienne le pouvoir d’achat. Inéluctablement cet organisme tombera dans le travers du capitalisme, comme l’on fait finalement toutes les compagnies d’assurances mutualiste « sans but lucratif ».


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