@popov 950 GHz ? Vous êtes sûr ? Vous êtes très en avance sur la technologie, et vous l’utilisez pour quoi votre 950 GHz ? Plus sérieusement, il n’est pas certain que de marier le réseau énergie au réseau de communications soit plus efficace que d’inclure la communication sur le réseau énergie...
@claudy sargenton Bien sûr que les ondes radiofréquences sont dangereuses dans certaines conditions : c’est ce que vous utilisez pour réchauffer vos aliments dans votre microonde. Mais il faut de la puissance. Dans le cas du cancer du pancréas de Marseille, il s’agit de bruler des cellules malades par des microondes (qui ne sont pas celles du CPL du Linky : on parle là de GHz, alors que le CPL utilise des fréquences en kHz) en émettant, grâce à une petite antenne une puissance non négligeable à proximité immédiate des cellules incriminées. La puissance mise en jeu très localement est infiniment plus importante que celle des compteurs Linky. C’est comme si vous compariez la puissance d’un four à micro-onde avec celle de votre WiFi. Juste une petite précision pour tous les paranoïaques des radiofréquences, ou micro-ondes, ou ondes électromagnétiques, tous termes équivalents : la lumière est une onde électromagnétique !
Un article qui noie le lecteur dans un océan d’informations pour faire croire à son objectivité. Il est un tissu de contre-vérités, issues d’une personne qui n’est manifestement pas compétente dans cette matière. Je ne vais pas toutes les citer, il y faudrait sans doute un article équivalent, mais en voici quelques unes :
— Le CPL est précisément utilisé parce qu’il n’émet que très peu de radiofréquence, le signal étant concentré entre les 2 fils de transmission. Pour qu’il émette son énergie dans l’éther, il faudrait couper un des 2 fils, ce qui couperait en même temps le courant électrique. Les émetteurs radio disposent d’antennes qui sont composées schématiquement d’un fil, le signal se refermant par la terre.
— On ne trouve, pour étayer ces accusations, aucun résultat de mesure de rayonnement induit par le CPL autour des lignes : il faut savoir qu’une norme ne donne pas un résultat, mais une limite à l’intérieur de laquelle le dispositif doit se tenir (elles sont élaborées pour, précisément, éviter les brouillages entre les différents services qui utilisent les bandes de fréquences voisines). Or les niveaux dont nous parlons ici s’expriment en microwatts, voire nanowatts, alors que les émetteurs radio fonctionnant sur les mêmes bandes de fréquences émettent des kilowatts, voir des milliers de kW (RTL : 2000 kW), le rapport entre les deux s’exprime avec un nombre qui s’écrit avec 9 à 11 zéros ! Sans parler de résultats, l’auteur fait quand même injure aux techniciens en prétendant qu’ils ne savent pas se servir des appareils qu’ils utilisent ; ils apprécieront ! Il serait intéressant d’avoir au moins un ordre de grandeur des niveaux émis comparativement aux normes !
— La confidentialité des transmissions n’est en aucun cas assurée par la faiblesse du rayonnement mais par le cryptage de l’information. Si un appareil situé à proximité des fils électriques peut capter, effectivement le signal CPL, encore faut-il savoir le déchiffrer, c’est un problème qui est traité par tous les systèmes de transmission sans exception.
— S’agissant des harmoniques, certes on doit les considérer, mais pour en trouver dans les bandes des MHz, il faut considérer le 10ème rang au moins puisque les fréquences utilisées ne dépassent pas 100kHz. Or pour fabriquer des harmoniques, il faut un élément non-linéaire, et l’absence de filtre. Les concepteurs ont-ils négligé à ce point l’état de l’art ?
Ce ne sont là que quelques exemples d’un argumentaire qui se veut scientifique, et qui en est son contraire, mais il est vrai que ce sont toujours ceux qui n’y connaissent rien qui sont les plus affirmatif, hélas !