@Goda L’évolution technologique est ce qu’elle est, elle est le fruit de la curiosité et de l’inventivité humaine, c’est un constat et ça fonctionne comme ça depuis le début de l’humanité. Simplement cette évolution ne cesse de s’accélérer, sans doute suite à l’évolution des communications qui permettent de fédérer les idées de plus en plus de monde, sans parler de ce qui nous attend grâce, ou à cause de l’intelligence artificielle...
Il est regrettable que, en particulier nos politiques n’en prennent pas conscience pour gérer l’avenir et proposer des mesures d’accompagnement plutôt que systématiquement penser à les combattre. C’est exactement ce qui s’est passé à l’époque du métier Jacquard, ceux qui le combattaient perdaient leur temps et s’empêchaient de gérer efficacement son implication sur l’avenir. Le résultat en a été une industrialisation forcenée, imposée par des « patrons » qui avaient compris tout l’intérêt pour eux, et qu’aucune mesure politique prévisionnelle n’est venu réguler pour le bien commun. Jusqu’au jour où les exploités se sont rebellés, approximativement au bout d’un siècle.
Nous assistons actuellement à un phénomène analogue, dont ceux qui ont compris sont les GAFA, mais pas que (les Uber(s), en particuliers), et ce qui s’était passé en un siècle se passe actuellement en quelques années, pratiquement sous nos yeux.
Je regrette donc que ceux qui pourraient tenter de réguler les effets de ce phénomène inéluctable n’en prennent pas conscience, et ne demandent pas les études d’impact que vous appelez de vos voeux, par exemple.
Mais il est vrai que nous ne sommes plus vraiment en démocratie, nos hommes politiques sont téléguidés par les lobbies des « GAFAs », et les populations sont tenues à l’écart de la plupart des décisions qui les concernent. Le problème des taxis en est une illustration caractéristique : les nouvelles technologies mettent au rancart une profession qui fonctionnait selon des méthodes dépassées aujourd’hui, et la seule réponse a été, en gros, d’interdire Uber, sans analyser le pourquoi du problème.
Nous vivons actuellement à un tournant de civilisation dont peu ont compris l’importance et la rapidité, et en core moins les implications pour l’avenir.
La grande force des réseaux sociaux a été d’inciter les utilisateurs à dévoiler leur vie privée. Alors n’allez pas accuser ceux qui en exploitent les données. En général, les données concernant la vie privée ne sont pas obligatoirement à renseigner, et ceux qui le font le veulent bien (là où il y a problème, c’est pour les mineurs qui ne sont pas assez protégés et qui se dévoilent sans forcément en avoir conscience).
Nous vivons une révolution de civilisation, due à l’existence même d’internet. Le fait même que nous puissions nous y exprimer librement, comme je suis en train de le faire, dévoile au monde entier des aspects de notre personnalité. Il est impossible de le faire de manière confidentielle, sauf éventuellement de personne à personne (et encore...).
Nous acceptons donc implicitement d’être étudiés, fichés, surveillés, voire sanctionnés. Alors, il est vain de s’offusquer du Big Brother auquel nous avons adhéré, et même que nous avons créé en quelque sorte.
Il serait plus constructif d’accepter cette évolution sociale (inéluctable) pour la gérer correctement à l’avenir, plutôt que de la combattre comme Don Quichotte avec les moulins à vent. Et ceci est vrai pour tout ce qui concerne ce que nous appelons maintenant « le Numérique », Uber et autres...
@tf1Groupie Il est pourtant manifeste que les US font tout pour s’inventer un ennemi. Ils ne supportent pas que d’autres puissent suivre une autre voix que leur « American way of life ». Je ne suis d’ailleurs pas convaincu que le gouvernement officiel soit vraiment à la manoeuvre. La CIA n’agirait-elle pas en sous-main, mais partout : Ukraine, Libye, Syrie... pour affirmer l’hégémonie des Etats-Unis et faire de la provocation vis-a-vis d’un ennemi qu’elle a décider nommer Russie, et peut-être Chine, simplement parce qu’ils ont une autre manière de vivre ?
@Henry Canant Juste une précision, pour le fun : la période est le temps nécessaire pour que la quantité de matière fissile soit divisée seulement par 2.
A de très rares exceptions près, vous n’arriverez pas à faire comprendre à des gens élevés dans une ambiance chrétienne (ou de toute autre religion, je suppose) que nul n’est besoin d’avoir « la foi » pour vivre, trouver un sens à le vie, sans être obligé de croire à un dieu ou une puissance supérieure, mystérieuse, transcendante... Je pense que tous ceux-là ont d’abord peur de la mort (pourquoi, je me le demande ?), et que les gourous de toutes les religions exploitent cette peur pour les asservir, et tenter d’annihiler leur esprit critique. Ils rêvent d’immortalité, mais ont-ils réfléchi à ce que serait la vie s’ils étaient immortels ? je ne leur donne pas plus de quelques années d’immortalité pour qu’ils souhaitent en finir !