• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de ffi

sur Les Verts et le pic pétrolier : Cécile Duflot parle de résilience !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ffi ffi 21 septembre 2010 18:44

Owen,
milliard de tonnes, j’assume et encore, je suis gentil...
J’avais calculé qu’il fallait, au minimum 30 km² de panneaux solaires pour couvrir la demande énergétique courante en France.
Si je prend 20 cm de métal ou de silicium pour épaisseur, en prenant une densité moyenne de 4000 kg/m³, cela fait environ 24000000000 kg de matière à mettre en forme, soit 24.000.000 tonnes de métal.
Sachant bien-sûr qu’il faut extraire le métal du minerai brut et que pour avoir une tonne de métal il faut en bouger, disons, peut-être 100 de terre, cela signifie qu’il faut nécessairement bouger des milliards de tonnes... Et de les acheminer d’un point à un autre, les travailler, les mettre en forme... opérations qui à chaque fois demande de l’énergie... et du pétrole ou de l’électricité aujourd’hui.

Sans évoquer l’usure des infrastructures d’énergie renouvelable (20 / 30 ans).

Vous n’évoquez que le gisement des énergies récupérables, mais vous omettez totalement de considérer l’énergie qu’il faut pour construire les infrastructures en question (preuve s’il en fallait que vous n’avez en fait jamais envisagé de les construire).

Où est donc le problème logique dans votre réflexion ?

Et bien collecter une infinité de sources d’énergie peu puissantes, demande une énergie infinie, dont on ne dispose pas... Il n’est pas rentable de multiplier à l’infini les infrastructures pour récupérer tous les minuscules gisements qui existent, puisqu’il faudrait une quantité infinie d’énergie pour les construire et les maintenir.

La seule chose faisable, c’est de construire directement les infrastructures permettant de « brûler » les sources d’énergie à très haute densité (uranium, thorium, gaz). Considérez donc que 1g d’uranium produit autant que 1000 tonnes de bois.

Ainsi, il faut comparer des grammes de déchets nucléaires, à des milliers de tonnes de cendres et de gaz issus du bois.

Le thorium a l’air encore plus productif que l’Uranium, et semble bien plus courant (gisements en Bretagne semble-t-il).


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès