@ Marianne,
Votre démonstration commence mal, elle part sur des prémisses erronées :
Ce ne sont pas des banques dans un univers non régulé qui sont à l’origine de la crise, mais au contraire, des décisions politiques inadéquates et démagogiques (planche à billets, prêts garantis par le gouvernement américains à des clients non solvables) et un excès de régulation (lorsque le marché bancaire était totalement libre, les banques avaient des fonds propres à hauteur minimum de 60% de leurs créances. Aujourd’hui, les organes de régulation leur imposent d’avoir 8%, et envisage d’aller jusqu’à 10% !).
Preuve de cette interventionnisme permanent, les états ont subventionné les pertes : un bon moyen de les encourager.
Une taxe, comme vous l’appelez de vos voeux, ne sert qu’à pénaliser une activité rentable (donc utile) pour renflouer une activité non rentable (donc inutile).
Les seuls cas où ce financement est justifié sont les suivants :
Aide en dernier recours pour les situations les plus désespérées.
Infrastructure utile à la communauté.
Investissement à très long terme, comme l’éducation pour tous (attention, financement ne veut pas dire gestion).
Fonctions régaliennes de l’état : Sécurité, sureté et justice.
Sauf oubli de ma part, toute autre activité doit être financée par le secteur privé. Cela réduit fortement les taxes et permet réellement d’augmenter le pouvoir d’achat et de faire baisser durablement le chômage.