Il se trame quelque chose dans les milieux bancaires de Genève depuis plusieurs mois. Le discours moralisant de Woerth n’est pas oublié des Suisses . Ni sa croisade anti « secret bancaire ». Pas plus que ses passages à Genève comme collecteur de fonds pour la campagne Sarkozy.

Après le passage du Procureur Courroye à Genève qui a pu VOIR (mais non pas emporter !) des documents concernant la propriété de l’île d’Aros, des avocats suisses sont furieux car la saisie de ces documents par la justice suisse, obtenus sur requête de la France auprès de Berne au titre de l’entraide judiciaire, proviennent d’une perquisition dans les coffres d’un illustre avocat de Genève.

Le secret de l’avocat a donc été violé, estiment les Suisses, pour que la France puisse débrouiller son propre fatras de l’affaire Woerth-Bettencourt.

Si vous en avez la curiosité, allez voir sur le site :

http://www.cartonrougeducitoyen.ch

Sous la dernière illustration (statue allégorique de la justice), vous apercevrez une surprenante et insolite bande jaune. J’ai eu la curiosité de passer mon curseur sur cette bande et j’ai trouvé des indications, à peine voilées, du CrC (un « Comité de Crise) qui s’est manifesté à plusieurs reprises sur le même site. Selon des indications parues sur ce site suisse, ledit CrC disposerait de plusieurs liasses de données bancaires de »personnalités politiquement sensibles« (sic !) qui auraient été »déportées« en sécurité dans des lieux d’archivage sécurisés, juste avant que Berne ne signe une Convention contre la double imposition avec la France.

Tout indique qu’un jeu de style »je te tiens par la barbichette« soit en cours entre Paris et Berne. La »cellule de dégrisement« de Woerth détient des dossiers confidentiels. L’auto-proclamé »Comité de crise" semble en détenir autant.

Plusieurs clefs de l’affaire Woerth-Bettencourt, à l’évidence, se trouvent désormais en Suisse , territoire dont on peut attendre à coup sûr des rebondissements.