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Commentaire de Jean-Paul Foscarvel

sur DSK, quand la popularité cache le désamour


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Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 9 octobre 2010 13:04

On a les dirigeants que l’on mérite.

En 2007, le peuple français, dans son ensemble, a choisi pour le second tour deux incompétents. Le plus cohérent, le plus libéral, le plus « charmeur » a été choisi. C’était aussi le plus incompétent.

C’est l’incompétence du peuple français qui a choisi un président incompétent qui lui-même s’entoure de plus incompétents que lui, et ainsi s’accroît par descente successive dans les échelons l’incompétence globale du pays.

Par les médias, l’habitude aux coups bas politiques, la lassitude des affaires, et finalement leur acceptation, de d’autres mécanismes, dont l’un des plus puissants est le racisme, le peuple français accroît encore son incompétence.

En 2012, ce sera pire.

Après une crise économique, dont nous ne voyons que les prémisses, (2011 risque d’être une année chaude), avec un désarroi généralisé, avec des médias devenus débiles à force de ne plus rien comprendre à ce qui arrive tout en ayant une grille d’interprétation inchangée, comment savoir ce qui se dessinera alors ?

Quoiqu’il en soit l’état de la France sera tel que DSK refusera de quitter un poste somme toute tranquille pour vouloir diriger un pays au bord de la crise de nerf, si celle-ci n’a pas eu lieu avant.

Peut-être DSK, au-delà de sa grille ultralibérale du FMI, pressent-il cela, et se réserve le choix le plus tard possible.

Lui, d’un certain point de vue, est très compétent pour appliquer à la lettre un dogme qui conduit l’humanité dans le mur. Ce qui à un niveau plus élevé traduit l’incompétence généralisée, qui nous empêche de choisir les bons principes aux bons moments.

Nous n’arrivons pas à changer de paradigme alors que celui-ci mène à notre propre destruction.

Jusqu’à quand ?


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