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Commentaire de Scribouille

sur Réchauffement, problème psychiatrique ou climatique ?


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Scribouille 11 octobre 2010 17:28

la terre n’a certainement besoin ni de Yann Arthus Bertrand ni aucun de ses autres copains pour tourner sur elle même pendant les 4 500 000 000 années qui lui reste avant que soleil n’explose

Certes, vous avez raison, elle continue de tourner malgré les ravages que le règne humain lui inflige, et continuera vraisemblablement après sa disparition. Les fourmis et les scorpions auront-ils d’ici-là développé le sens esthétique qui fait les spectateurs de la magnificence d’un coucher de soleil ? Peut-être, mais en tant qu’humaine, j’eusse aimé que le règne humain en profite plus longtemps et en tire une certaine sagesse... Le spectacle de la nature offre tant d’occasions de bonheur simple, fort éphémère il est vrai, mais si tangible...

Question de regard.

Quand on vit à la campagne et qu’on voit les pâturages grillés et les éleveurs contraints de donner du foin à leurs bêtes dès juillet pour pouvoir assurer le biftek quotidien des citadins, on a les pieds dans le plat, si je puis dire.

Yann Arthus Bertrand accoquiné à Printemps-La Redoute, c’est clair que ça pue un peu son compost.
Ce n’est pas pour autant qu’il faut se voiler la face sur les réalités. Et quand on vit à la campagne, la réalité c’est que rien ne va plus... Quand on est contraint d’engraisser la Générale des Eaux pour arroser ses laitues, tout est dit : achetez donc vos laitues chez votre hypermarché, c’est bien moins cher et les pesticides sont gratuits.
Tout ça n’est peut-être qu’une question de cycle planétaire, tout étant sensé rentrer dans l’ordre dans 15 ou 20 ans, et qu’il faut être patient...
Mais quelle patience pouvons-nous demander à ces agriculteurs qui voient arriver l’échéance de leur retraite à 600 euros mensuels au mieux-dit, même s’ils ont cru à la divine manne des pesticides et semences OGM à prix suffisamment bradés pour y être mieux addictés ?

Non-non-non. Qu’il soit béni pour sa prophétie ou qu’il aille en enfer pour ses connivences avec la haute finance, YAB et consorts nous ouvrent quand même les yeux sur un problème d’échelon planétaire et immédiat. A nous de savoir faire la diférence, et de décider où et comment agir.


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