Bonjour à tous, et merci Olivier pour votre article. Il y manque juste un détail important qui est la dette (un internaute en a un peu parlé et vous lui disiez qu’il ne fallait pas mélanger les problèmes). Je dirai au contraire que c’est lié, car on nous sort sans cesse le fait que tout enfant a déjà une dette de plusieurs dizaines de milliers€ à la naissance.
Cette dette de 1600 milliards plombent tout. En 2010, l’état va payer 50 milliards en intérêt !!

Alors, réfléchissons un peu du pourquoi de cette dette.
Avant 1973, l’état empruntait à la banque de France à taux 0 (on disait qu’elle battait monnaie) .Cet emprunt n’était qu’une écriture scripturale, et le remboursement de cette dette annulait cette création monétaire. En 1973, Pompidou (alors président de la république) et VGE (ministre des finances) ont créé une loi (le 3 janvier 1973) dont l’article 25 interdit à la France d’emprunter à la banque de France, et l’oblige donc à traiter avec les établissements financiers privés (avec intérêts bien sur).
Cette loi a été abrogé en 1994, et remplacé par l’article 104 de Maastrich ( transposé en art.123 du traité de Lisbonne).
En 1973, l’état avait 200 milliards de dette (équivalent 2010) ; aujourd’hui 1600 milliards ; mais elle a payé près de 1500 milliards en intérêt !!

Le problème de la dette est donc bidon ; et même si votre article est très juste (Gérard Filoche est quelqu’un de très bien, et a beaucoup de problème avec ce gouvernement) ,je trouve que cet élément de la dette est primordial car il est le début de tous les problèmes. (transfert de 10% de la richesse produite des revenus du travail vers le capital, chomage, baisse des salaire induit par les changements d’emploi, pauvreté en augmentation,... et la liste est longue)

A tous les contradicteurs de l’article (et soi disant spécialiste économique), je leur dirai tout simplement : expliquer moi pourquoi, depuis 40 ans, le pays s’enrichit d’année en année, que les plus fortunés s’enrichissent (pas par le travail je vous assure), et la population s’appauvrit ; il y a quelque chose qui ne colle pas dans l’équation.