Tu as totalement raison, hyperfortuné Tristan. Diviser pour régner, imposer la dictature de la mafia des friqués en faisant croire aux misérables qu’ils sont en démocratie par un vote parfaitement inutile, ou qu’ils pourront un jour faire partie de la mafia des hyperfriqués en travaillant beaucoup (alors que les hyperfortunés font tout pour augmenter leurs privilèges et la transmission héréditaire, comme au bon vieux temps des rois et des seigneurs...).
Mais, être hyperfortuné n’est pas être un dominant, c’est juste être un pauvre d’esprit qui a réussi. Et le problème est vraiment là : les pauvres paraissent respectueux uniquement parce qu’ils sont pauvres. Mais aucun pauvre ne rejetterait l’idée de faire partie de la caste des hyperfortunés, puis de défendre avec encore plus de ferveur sa nouvelle caste.
J’ai la chance de ne pas courir après l’argent et d’avoir des centres d’intérêts réels qui n’ont aucun rapport avec l’argent. Aussi, j’ai autant pitié pour les hyperfortunés, profondément malades et à côté de la plaque, que pour les pauvres qui courent après l’hyperfortune.
L’égalité, une abberration pas motivante ? Alors, vive les misèrables et les hyperfortunés, ça c’est vraiment motivant, excitant. Un vrai bon projet de société qui marche depuis fort longtemps et qui marchera tant que l’homme restera au niveau de l’animal, non civilisé, voulant se nourrir des difficultés de son prochain et l’enfoncer encore plus pour s’en nourrir encore plus facilement.
Dans un monde de prostitution et de larbinisme généralisés, les hyperfortunés ont de beaux jours devant eux puisqu’ils sont partout, au moins en volonté.