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Commentaire de blanrue

sur Tous contre Gayssot !


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blanrue blanrue 4 novembre 2010 14:14

À lire sur le blog du Clan des Vénitiens :

Charlie Hebdo : qui sont les cons ?
Collaborateur à l’hebdo communautaire Actualité juive, Jean-Yves Camus consacre, dans le Charlie Hebdo de cette semaine (n°959, p. 3), un court article à la pétition que j’ai lancée en août dernier pour l’abrogation de la loi Gayssot et la libération de Vincent Reynouard (père de huit enfants, emprisonné à un an de prison ferme pour une brochure révisionniste de 16 pages) :

Brouillon, Camus s’y trompe à peu près sur tout. Lorsqu’il tente de brosser mon portrait, voici ce que cela donne : 

« L’homme derrière la pétition, c’est Éric Blanrue, auteur d’un pamphlet intitulé Sarkozy, Israël et les juifs, et spécialiste de »l’étude des mystifications", soit exactement le sujet sur lequel travaillait Faurisson à l’université de Lyon avant de s’en faire virer. Cela aurait dû inciter à se méfier."

Las, je relève trois erreurs dans la seule et unique phrase de Camus me concernant :
je ne m’appelle pas Éric Blanrue, mais Paul-Éric Blanrue ;
Sarkozy, Israël et les juifs n’est pas un pamphlet, mais un livre dépassionné et documenté, nanti de quelque 600 notes de bas de page, ni condamné, ni poursuivi en justice. Roger Briottet, ancien universitaire, consultant juridique aux Nations unies et pour l’Union européenne, l’a décrit en ces termes : "Il dit avec clarté et preuves à l’appui ce qu’on a trop souvent tendance à cacher sur les relations entre la France et l’État d’Israël"  ;
la spécialité du professeur Faurisson à l’université de Lyon n’était pas l’étude des mystifications, mais la "critique de textes et documents (littérature, histoire, médias)". Pour l’étude des mystifications, il faut plutôt chercher du côté de la faculté des sciences de l’université de Nice Sophia Antipolis, siège du Laboratoire de zététique dirigé par le professeur Henri Broch. J’ai, en effet, été président, dix ans durant, du Cercle zététique, association à but non lucratif s’efforçant de débusquer les mystifications tant en science qu’en histoire. Le professeur Broch en était président d’honneur.
Jean-Yves Camus incite à se méfier de moi. Mais il semblerait que Charlie Hebdo ne se soit pas méfié de moi tant que je parlais d’autre chose que de l’abrogation de la loi Gayssot, puisque c’est justement en ma qualité de spécialiste de l’étude des mystifications que ce journal m’a approché plusieurs fois. Voyez, par exemple, l’interview que j’ai accordée à ce journal, à propos de l’imposture de Paco Rabanne et d’Elizabeth Teissier, qui nous prédisaient l’Apocalypse pour 1999 (Charlie Hebdo, 4 août 1999). Une autre fois, j’ai été interrogé sur l’existence historique de Jésus ; le titre qu’en avait tiré Charlie Hebdo était « Jésus et le Père Noël : même combat ».
M’accordant quelque crédit, Antonio Fischetti, journaliste à Charlie Hebdo où il tient la rubrique science, s’est déplacé à mon domicile pour me faire réaliser un « suaire de Mickey », amusant alter ego du Suaire de Turin. Son article est paru dans le Charlie hebdo du 24 juin 1998, p. 11, sous le titre : « Saint suaire : faites-le vous-même », avec des dessins d’Honoré me représentant en train de réaliser cette expérience avec un bas-relief du personnage du Walt Disney, de l’oxyde de fer et un linge humidifié. 
Le même Fischetti est crédité de la photo représentant un faux suaire de Zeus dans mon livre Miracle ou imposture - L’histoire interdite de « suaire » de Turin, coédition EPO/Golias, 1999.
Toujours avec Fischetti, j’ai enfin écrit dans Charlie Hebdo un article sur le Suaire de Turin. 
Un petit commentaire à chaud, M. Camus ?
Paul-Éric Blanrue

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