Le titre me semble très mal choisit :
le problème n’est pas entre savoir et pouvoir, mais ceux qui détiennent un savoir catégorique sont en général emplis de rage face aux libres-esprits qui interrogent ce savoir qu’ils croient détenir. Le problème est donc entre certitudes et liberté d’esprit.
Ou cela recoupe le pouvoir, c’est que généralement, lorsqu’un savoir est établit, il est enseigné, et il est mis en application du point de vue économique, donc, de sa perpétuation dépend la vie de ceux qui l’appliquent. Ainsi, ceux qui vivent d’un savoir peuvent tendre à utiliser leur pouvoir dans la société pour combattre ceux qui remettent ce savoir en cause.
En fait, si un savoir est remis en question, il y a comme une sorte de « plan social » à mettre en place : pour éviter les épisodes de blocage dogmatique, il faut assurer à ceux qui sont menacés par la désuétude de leur savoir de pouvoir se reconvertir sans heurts.
Les milliards dépensés par les états en recherche pour enquêter sur le « réchauffement climatique », la promotion des énergies vertes, les emplois verts en général, cela a créé toute une mouvance de gens qui dépendent effectivement de la validité des thèses du Giec pour gagner leur pain quotidien.
Il y a donc beaucoup d’intérêts qui ne sont pas favorables à l’éclaircissement de la chose (des 2 cotés).
Mais, de mon point de vue, qui n’a de lien ni avec des pétroliers, ni avec le capitalisme vert, la théorie du Giec me semble particulièrement stupide. Il est évident que la Terre ne peut être considérée comme un espace clos et que son climat dépend d’abord des conditions dans le système solaire. Ainsi, je trouve que le climat est dans la normalité.
Si le Giec estime que la température sur Terre peut augmenter beaucoup, en décalage de son environnement atmosphérique (ce qui me semble impossible pour des raisons de pertes thermiques par rayonnement), c’est à lui de le prouver, par des expériences concrètes qui en apporte la preuve. Les modélisations informatiques, qui ne prouvent rien d’autre que la capacité du développeur à programmer correctement, n’ont pas cette valeur de preuve.
C’est à celui qui propose une explication alternative d’un phénomène d’en prouver la véracité.
Le politique, lui, ne doit donc rien faire, tant qu’il n’y a pas la preuve de faite. Il serait fort maladroit de sa part de mettre au rang de savoir établi une hypothèse non démontrée. C’est d’ailleurs un problème très similaire à ce qu’il s’est passé dans la querelle géocentrique / héliocentrisme. Le géocentrisme étant une hypothèse non démontrée hissée au rang de vérité objective, enseignée, ...
Par exemple,
le géocentrisme a été affirmé vrai par Aristote dans sa lettre à Alexandre (le grand) sur le monde :
CHAPITRE II
Du monde céleste, de ses parties,
et des astres
1. Le monde est un composé du ciel et
de la terre, et de tous les êtres qu’ils renferment. On le définit
encore : l’ordre et l’arrangement de toutes choses, maintenu par
l’action et à cause de la divinité.
2. Il y a dans le monde un centre fixe
et immobile. C’est la terre qui l’occupe ; mère féconde, foyer commun
des animaux de toute espèce. Au-dessus d’elle est l’air, qui
l’environne de toutes parts. Dans la région la plus élevée, est la
demeure de la divinité, qu’on nomme le ciel. Il est rempli des corps
divins, que nous appelons astres, et qui se meuvent avec lui dans un
cercle éternel, par la même révolution, sans interruption et sans
fin.
3. Le ciel et le monde étant
sphériques, et se mouvant sans fin, comme on vient de le dire, il
est nécessaire qu’il y ait deux points fixes à l’opposite l’un de
l’autre, comme dans un globe qui se meut sur un tour, et que ces
points soient immobiles, pour contenir la sphère lorsque le monde
tourne sur eux (1). On les
nomme pôles. Si on conçoit une ligne droite tirée de l’un de ces
points à l’autre, on aura l’axe, diamètre du monde, ayant la terre
au milieu, et les deux pôles aux extrémités, de ces deux pôles
fixes, l’un au nord, est toujours visible sur notre horizon ; c’est
le pôle arctique ; l’autre , au midi, reste toujours caché
au-dessous de la terre, c’est l’antarctique.